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Le comble pour un peintre fauve aurait été d'être mis en cage...
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Artistes contemporains
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MARIANA LUIZA
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Cet article se compose de 12 pages.
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Année 2000 : nouvelle série des fenêtres et façades Dans le courant de l'année 2000, Mariana-Luiza s'est consacrée à une représentation abstraite de façades d'immeubles en insistant sur le jeu de la matière, des contrastes et de l'éclairage créant par là-même des fenêtres qui sont autant de petits tableaux à déchiffrer. LES FACADES Dans le mot façade, il y a FACE et dans les tableaux de Mariana-Luiza on peut interpréter les façades des immeubles comme les visages ou les masques de la ville. Leurs murs bégaient la vie. « MURS-MURS » pourrait-on dire. Ils entourent des fenêtres et des portes qui sont comme des ouvertures menant vers nos âmes. Les maisons vibrent de la présence humaine. Vides, elles n'ont plus de vie et ne sont plus hantées que par des fantômes. Les façades sont aussi comme les êtres humains. Elles ont leur caractère propre, leur identité. Façade d'un palais, royal, somptueux. Façade d'un immeuble, bourgeois, aisé . Façade d'un bâtiment non entretenu, sale, décrépi, lézardé. Façade d'un grand ensemble de banlieue, uniforme, simple, populeux. Façade d'un ministère, grandiose, solennel. Façade d'une école, sérieuse, appliquée, etc. Face aux façades, il y a la lumière qui baigne les murs et les fenêtres, les couleurs du ciel et du temps qui créent l'ambiance d'une ville, l'harmonie d'un village, le caractère d'une demeure dans un parc. Mais il est aussi intéressant de deviner ce qu'il y a derrière les façades. Les intérieurs, les gens, l'atmosphère des appartements, l'individualité, la chaleur d'une famille ou la solitude. Chaque individu a son caractère propre. Il en va ainsi des façades des immeubles et des maisons qui vibrent à travers la présence de leurs occupants, différents des uns et des autres et aussi de leurs voisins. Les murs sont la mémoire d'une ville ou d'un village. Ils ont vu, tout entendu depuis le jour où ils ont été construits. La façade, c'est comme une camarade, celle qui renvoie la balle, celle qui vous voit revenir du travail ou du bal, celle devant laquelle on passe et on vient, celle qui un jour vous soutient, celle qui exprime la beauté, ou celle qui reflète la pauvreté, celle qui vous entend rire ou pleurer, celle qu'un jour vous avez effleurée. Les façades sont le décor de notre univers et lorsque les hommes se déchirent, elle sont souvent réduites à n'être que des plaies béantes provoquées par leurs bêtises guerrières. Elles sont vraiment les masques des villes, créant en quelque sorte un carnaval perpétuel qui leur donne un cachet si particulier. Façades de Paris, Londres, Rome, New York, Barcelone et de tant d'autres cités, toutes différentes les unes des autres mais ayant un point commun puisqu'elles servent de paravent aux demeures des hommes de toutes races et de bouclier à leur point d'ancrage. Elles sont également comme les traces du passage de l'homme sur terre, des plans fixes et solides protégeant notre intimité, des témoins du temps qui passe. Sans elles, le monde serait si vide…
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CREATION-ABSTRACTION OU L'ART DU RÊVE Un artiste qui s'exprime dans une œuvre, ne cherche pas à s'expliquer ni à se justifier mais sa démarche, jamais fortuite, s'inscrit en fait la plupart du temps dans une réflexion qui débouche finalement sur une œuvre aboutie. Il y a ainsi plusieurs lectures à faire dans un tableau de Mariana-Luiza selon un processus qui, du visuel, conduit à une interpellation et à un questionnement de la part du spectateur. Ces lectures seront obligatoirement multiformes car elles dépendent surtout de la sensibilité de chacun. Premières années: A la fin des années 1980, Mariana-Luiza s'est consacrée à la figuration en faisant des recherches sur les associations de couleurs et exposé ses oeuvres à plusieurs reprises au Salon des Artistes Français. "America" | "Fish" | Mariana-Luiza peut faire songer à tel ou tel artiste mais elle ne copie personne tout en révélant par contre une rare force créatrice que peu de peintres actuels peuvent faire valoir. Chacune de ses œuvres est le produit de son âme et de son inspiration, une réalisation mystérieuse où les formes diaphanes et éthérées se noient dans des mers de couleurs. "Mad cow" | "The duck" |
"Fusion III", mars 1998 | | Sa peinture est le fruit de nombreuses années d'interrogations qui ont précédé ses débuts dans l'art. A 18 ans, Mariana-Luiza rêvait d'aller étudier à l'école des Beaux-Arts mais se sous-estimait en ne se trouvant aucun don pour le dessin. Alors, au lieu de travailler devant un chevalet, elle passa son temps à visiter les musées pour découvrir les grands peintres et comprendre leurs œuvres. C'est ainsi que Mariana-Luiza s'est d'abord consacrée à d'intenses recherches avant d'entamer une véritable carrière d'artiste. Elle a donc longtemps attendu avant de franchir le pas et de batailler durant de longues années d'apprentissage pour enfin flirter avec la réussite. Après avoir produit des œuvres figuratives, elle a progressivement bifurqué vers l'abstraction en cherchant à marier les formes et les couleurs sans pourtant vouloir appartenir à un quelconque courant. Aujourd'hui, on la classerait volontiers parmi les Expressionnistes abstraits néanmoins éloignée de toute forme de dérision, préférant exhaler le mystère et une certaine gaieté pour produire des œuvres vraiment étonnantes. Celles-ci exhalent une spontanéité trompeuse qui pourrait laisser croire à une certaine facilité. Il n'en est rien. En fait, Mariana-Luiza se concentre sans arrêt sur ses sujets en cherchant une harmonie absolue à partir d'une ébauche rapide qui sert de canevas à chaque œuvre. Vient alors un long travail qui consiste à appliquer les couleurs, à jouer avec leurs contrastes et à opposer les éléments entre eux jusqu'à ce qu'un tableau se mette enfin à parler et à chanter à travers une narration, une écriture ou une sorte de poème sous forme de question. Chacune de ses œuvres n'est pas une simple représentation de ce qu'elle peut voir ou imaginer mais le reflet d'un monde où baignent des mystères, qu'ils proviennent du cosmos, de la terre, de l'eau ou d'autres éléments.
Le désert n'est pas qu'un simple lieu vide mais un ensemble constitué de rochers, de sable, de reliefs accidentés et d'une faune bien vivante. Il en est de même pour la terre ou la mer alors que le ciel et son infini sont peuplés de nuages, d'oiseaux et de micro-organismes bousculés par l'air et le vent. Sur les toiles de Mariana-Luiza le feu et l'eau entrent souvent en fusion provoquant un bouillonnement de matière alors que les lignes forment un refuge ou une rupture pour créer des havres de paix entre ces éléments opposés. Il n'y a jamais d'artifice ni de superflu dans chaque création mais plutôt un foisonnement de forces vitales, une explosion d'images, une cohorte de touches rythmées et un jaillissement coloré qui ne laisse jamais le spectateur indifférent. Il n'y a rien de neutre ni aucune impasse dans ses toiles mais une véritable ouverture idyllique, mystique ou religieuse sur l'au-delà, vers un paradis pictural qui est un hymne à la musique, à la danse, au mouvement, à la vie, aux sens et à l'harmonie, qu'elle soit celle de la violence ou du calme, du désordre intelligent ou de l'ordonnancement rêvé des choses.
MARIANA-LUIZA : BIOGRAPHIE Née à Adjud en Roumanie et venue en France à l'âge de sept ans, Mariana-Luiza a étudié le dessin en 1968 sous la direction de Henri Goetz à la faculté de Vincennes Paris VIII puis la peinture durant trois ans à Londres avant de revenir en 1973 à Paris où elle a poursuivi ses travaux quelque peu en dilettante. Inscrite à l'atelier d'arts plastiques de Boulogne-sur-Seine en 1991, elle a exposé l'année suivante à la mairie puis au Centre Culturel de cette ville ainsi qu'au Salon des Nouveaux Impressionnistes à Villeneuve-la-Garenne, à l'Aigle (Orne), au salon des Indépendants et enfin aux Artistes Français. Mariana-Luiza a de nouveau exposé ses œuvres en 1993 à la Mairie de Boulogne, à la 2e Biennale d'Ypres en Belgique, à Arts Inter en Arles, à l'école HEC de Jouy en Josas, à Deauville puis à nouveau aux Artistes Français. En 1994, elle a été admise une troisième fois aux Artistes Français puis est devenue plus sélective dans le choix de ses expositions préférant encore privilégier l'étude des techniques picturales à l'atelier d'arts plastiques de Boulogne ou sous la conduite d'Yves Devaux-Veekstra ou des sculpteurs Milcovitch et Nicolas Guy. Mariana-Luiza, qui ne s'est impliquée que dans trois expositions de groupe en 1995 et dans une dizaine d'autres manifestations ces quatre dernières années n'a eu de cesse de trouver sa voie à travers les différentes formes d'art qu'elle a étudiées. En attendant, elle dispose d'une vitrine permanente sur Internet (www.artcult.com) et plusieurs de ses œuvres ont été achetées par des collectionneurs importants. Contact: Mariana-Luiza, c/o Artcult 4 rue Edouard Detaille 92100 Boulogne/France Fax 00 331 46214739 Mail : contact@artcult.fr
Année 2000 : nouvelle série des fenêtres et façades Dans le courant de l'année 2000, Mariana-Luiza s'est consacrée à une représentation abstraite de façades d'immeubles en insistant sur le jeu de la matière, des contrastes et de l'éclairage créant par là-même des fenêtres qui sont autant de petits tableaux à déchiffrer. LES FACADES Dans le mot façade, il y a FACE et dans les tableaux de Mariana-Luiza on peut interpréter les façades des immeubles comme les visages ou les masques de la ville. Leurs murs bégaient la vie. « MURS-MURS » pourrait-on dire. Ils entourent des fenêtres et des portes qui sont comme des ouvertures menant vers nos âmes. Les maisons vibrent de la présence humaine. Vides, elles n'ont plus de vie et ne sont plus hantées que par des fantômes. Les façades sont aussi comme les êtres humains. Elles ont leur caractère propre, leur identité. Façade d'un palais, royal, somptueux. Façade d'un immeuble, bourgeois, aisé . Façade d'un bâtiment non entretenu, sale, décrépi, lézardé. Façade d'un grand ensemble de banlieue, uniforme, simple, populeux. Façade d'un ministère, grandiose, solennel. Façade d'une école, sérieuse, appliquée, etc. Face aux façades, il y a la lumière qui baigne les murs et les fenêtres, les couleurs du ciel et du temps qui créent l'ambiance d'une ville, l'harmonie d'un village, le caractère d'une demeure dans un parc. Mais il est aussi intéressant de deviner ce qu'il y a derrière les façades. Les intérieurs, les gens, l'atmosphère des appartements, l'individualité, la chaleur d'une famille ou la solitude. Chaque individu a son caractère propre. Il en va ainsi des façades des immeubles et des maisons qui vibrent à travers la présence de leurs occupants, différents des uns et des autres et aussi de leurs voisins. Les murs sont la mémoire d'une ville ou d'un village. Ils ont vu, tout entendu depuis le jour où ils ont été construits. La façade, c'est comme une camarade, celle qui renvoie la balle, celle qui vous voit revenir du travail ou du bal, celle devant laquelle on passe et on vient, celle qui un jour vous soutient, celle qui exprime la beauté, ou celle qui reflète la pauvreté, celle qui vous entend rire ou pleurer, celle qu'un jour vous avez effleurée. Les façades sont le décor de notre univers et lorsque les hommes se déchirent, elle sont souvent réduites à n'être que des plaies béantes provoquées par leurs bêtises guerrières. Elles sont vraiment les masques des villes, créant en quelque sorte un carnaval perpétuel qui leur donne un cachet si particulier. Façades de Paris, Londres, Rome, New York, Barcelone et de tant d'autres cités, toutes différentes les unes des autres mais ayant un point commun puisqu'elles servent de paravent aux demeures des hommes de toutes races et de bouclier à leur point d'ancrage. Elles sont également comme les traces du passage de l'homme sur terre, des plans fixes et solides protégeant notre intimité, des témoins du temps qui passe. Sans elles, le monde serait si vide…
ANNEE 2003: SERIE DES TRESORS Mariana-Luiza a constamment poursuivi ses recherches dans le domaine de l'abstraction pour aboutir à la série des "TRESORS" après celle des façades appréciée par nombre d'amateurs d'art depuis trois ans. Le pinceau fuse, les couleurs se marient et la matière se fond sur la toile pour atteindre comme l'or le plus haut degré de fusion et donner comme résultat un alliage de lignes et de formes digne d'être considéré comme un véritable trésor. L'art de Mariana-Luiza est en perpétuel mouvement, passant d'un cycle à l'autre pour aborder de nouvelles phases de destructuration puis de construction à travers l'opposition des contrastes.
ANNEES 2004-2005: SERIE DES COMPOSITIONS ET DES PERSONNAGES Mariana-Luiza a poussé plus loin ses recherches pour créer en 2004 et 2005 des compositions et des oeuvres figuratives allant dans le droit fil de son évolution artistique avec le souci constant de parvenir à une élaboration toujours plus poussée. Durant ces deux dernières années, Mariana-Luiza a exposé ses oeuvres de nombreuses fois à Paris et séduit un nombre appréciable de collectionneurs attirés par sa profonde poésie de la couleur. Jérusalem (92 x 65 cm) | Mariana-Luiza: "Composition" (130 x 97 cm) | Mariana-Luiza: "Composition" | Mariana-Luiza: "Composition" | Mariana-Luiza: "Composition" (80 x 80 cm)
| Mariana-Luiza "Mexico" (50 figures) |
ANNEES 2004-2005: SERIE DES COMPOSITIONS ET DES PERSONNAGES Mariana-Luiza a poussé plus loin ses recherches pour créer en 2004 et 2005 des compositions et des oeuvres figuratives allant dans le droit fil de son évolution artistique avec le souci constant de parvenir à une élaboration toujours plus poussée. Mariana-Luiza: "Composition" | Mariana-Luiza "Composition" | Mariana-Luiza: "Composition" | Mariana-Luiza: "Composition" | Mariana-Luiza: "Composition" | Mariana-Luiza: "Composition" | Mariana-Luiza: "Composition" (130 x 97 cm) | Mariana-Luiza "Composition" (60 x 80 cm) |
ANNEES 2004-2005: SERIE DES COMPOSITIONS ET DES PERSONNAGES Mariana-Luiza a poussé plus loin ses recherches pour créer en 2004 et 2005 des compositions et des oeuvres figuratives allant dans le droit fil de son évolution artistique avec le souci constant de parvenir à une élaboration toujours plus poussée. Mariana-Luiza: "Personnages" | Mariana-Luiza "Têtes en bas" (130 x 97 cm) | Mariana-Luiza: "Personnages" (60 x 80 cm) | Mariana-Luiza: "Personnages" (130 x 97 cm) | Mariana-Luiza: "Personnages" (130 x 97 cm) | Mariana-Luiza: "Personnages" (40 p) | Mariana-Luiza: "Composition" (80 x 80 cm)
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