On peut remercier Alexandre Dumas d'avoir eu une imagination débordante pour écrire nombre de livres extraordinaires. Sinon, il n'aurait peut-être écrit qu'un seul roman qu'il aurait peut-être intitulé « L'Etroit Mousquetaire »….
Les activités des fondeurs français de sculptures se sont amenuisées depuis ces trois dernières décennies pour ne laisser la place qu'à une poignée de maisons confrontées sans cesse à des difficultés pour survivre.Il y a un siècle pourtant, les fonderies françaises étaient les plus renommées au monde.
Il y a 130 ans, l'industrie du bronze occupait 7500 ouvriers dans 600 fabriques alors que 60 ans plus tôt, la profession s'était organisée en créant une "Réunion des fabricants de bronze" ayant pourobjectif de défendre les intérêts de ses membres et en particulier de lutter contre la contrefaçon (voir : http://www.au-bazar-du-luxe.com/s/39-Partenaires/).
Plus tard, pour lutter contre les multiplications inconsidérées d'œuvres en bronze et contre les faux des fondeurs comme Rudier, Hébrard et Valsuani furent les premiers à se décider de numéroter leurs tirages, chaque épreuve portant un numéro d'ordre et le chiffre total du tirage.
La liste des fondeurs et éditeurs de bronzes des XIXe et XXe siècle étant assez longue, parmi les plus importantes figurent ainsi la lignée des Rudier :
L'histoire de la fonderie Rudier aurait pu débuter dans les années 1850 lorsque les trois frères de la famille, Victor, François et Alexis Rudier firent le projet de créer une entité commune pour ce faire mais leur association tourna court.
Ce ne fut qu'en 1881 que François Rudier devint le premier associé d'Auguste Griffoul avant le départ pour les Etats-Unis de ce dernier qui y créa avec succès une fonderie Resté seul, François Rudier s'installa, dit-on, en 1883 au 41 de la rue Vavin avant de produire jusqu'en 1904 pour Auguste Rodin 115 bronzes ne portant ni sceau ni signature, donc difficilement identifiables aujourd'hui.
De son côté, Alexis fonda sa propre fonderie en 1874 et produisit une quantité appréciable de bronzes pour Rodin qui, elles, portèrent sa marque. Après sa mort, en 1887, sa veuve et son fils Eugène Rudier reprirent son activité avant de s'installer au 45 rue de Saintonge au début du 20ème siècle.
Eugène Rudier devint le principal fondeur de Rodin à partir de 1902 puis son fondeur attitré à partir de 1913 en restant par la suite le fondeur exclusif du Musée Rodin. Eugène produisit également une vingtaine d'épreuves d'après le " Ratapoil" de Daumier vers 1925 et une dizaine d'épreuves des "Immigrants" du même artiste. Eugène Rudier travailla aussi pour Renoir, Bourdelle et Maillol en continuant à utiliser la marque de son père Alexis jusqu'à sa mort en 1952. A ce moment là, la fonderie cessa toute activité. Néanmoins, Bernard Rudier, son descendant, fut sollicité en 1966 pour procéder à la restauration des "Bourgeois de Calais" de Rodin alors que. Georges Rudier, neveu d'Eugène, créa sa propre fonderie à Chatillon sous Bagneux où il se servit notamment des moules originaux de la fonderie de son oncle pour continuer à produire des oeuvres devenues légendaires.
Les activités des fondeurs français de sculptures se sont amenuisées depuis ces trois dernières décennies pour ne laisser la place qu'à une poignée de maisons confrontées sans cesse à des difficultés pour survivre.Il y a un siècle pourtant, les fonderies françaises étaient les plus renommées au monde.
Il y a 130 ans, l'industrie du bronze occupait 7500 ouvriers dans 600 fabriques alors que 60 ans plus tôt, la profession s'était organisée en créant une "Réunion des fabricants de bronze" ayant pourobjectif de défendre les intérêts de ses membres et en particulier de lutter contre la contrefaçon (voir : http://www.au-bazar-du-luxe.com/s/39-Partenaires/).
Plus tard, pour lutter contre les multiplications inconsidérées d'œuvres en bronze et contre les faux des fondeurs comme Rudier, Hébrard et Valsuani furent les premiers à se décider de numéroter leurs tirages, chaque épreuve portant un numéro d'ordre et le chiffre total du tirage.
La liste des fondeurs et éditeurs de bronzes des XIXe et XXe siècle étant assez longue, parmi les plus importantes figurent ainsi la lignée des Rudier :
L'histoire de la fonderie Rudier aurait pu débuter dans les années 1850 lorsque les trois frères de la famille, Victor, François et Alexis Rudier firent le projet de créer une entité commune pour ce faire mais leur association tourna court.
Ce ne fut qu'en 1881 que François Rudier devint le premier associé d'Auguste Griffoul avant le départ pour les Etats-Unis de ce dernier qui y créa avec succès une fonderie Resté seul, François Rudier s'installa, dit-on, en 1883 au 41 de la rue Vavin avant de produire jusqu'en 1904 pour Auguste Rodin 115 bronzes ne portant ni sceau ni signature, donc difficilement identifiables aujourd'hui.
De son côté, Alexis fonda sa propre fonderie en 1874 et produisit une quantité appréciable de bronzes pour Rodin qui, elles, portèrent sa marque. Après sa mort, en 1887, sa veuve et son fils Eugène Rudier reprirent son activité avant de s'installer au 45 rue de Saintonge au début du 20ème siècle.
Eugène Rudier devint le principal fondeur de Rodin à partir de 1902 puis son fondeur attitré à partir de 1913 en restant par la suite le fondeur exclusif du Musée Rodin. Eugène produisit également une vingtaine d'épreuves d'après le " Ratapoil" de Daumier vers 1925 et une dizaine d'épreuves des "Immigrants" du même artiste. Eugène Rudier travailla aussi pour Renoir, Bourdelle et Maillol en continuant à utiliser la marque de son père Alexis jusqu'à sa mort en 1952. A ce moment là, la fonderie cessa toute activité. Néanmoins, Bernard Rudier, son descendant, fut sollicité en 1966 pour procéder à la restauration des "Bourgeois de Calais" de Rodin alors que. Georges Rudier, neveu d'Eugène, créa sa propre fonderie à Chatillon sous Bagneux où il se servit notamment des moules originaux de la fonderie de son oncle pour continuer à produire des oeuvres devenues légendaires.