ronde en composition finement appliquée d'éléments de plusieurs tons dessinant des étoiles ou des motifs géométriques et cerclée d'or. Le couvercle à charnière présente une fine miniature allégorique «L'Amour Endormi» dissimulant sous un dispositif secret une autre miniature libertine à deux personnages. L'intérieur doublé d'or. Travail du XVIIIe siècle
Etude Pescheteau, Drouot-Paris. Une enchère astronomique pour cette tabatière érotique qui s'explique en fait par son sujet. Le XVIIIe siècle a été celui du libertinage et de la production de miniatures, peintures et gravures dites coquines sous l'impulsion de peintres célèbres comme Fragonard, Boucher ou Charlet qui firent des émules, comme Baudoin, lesquels furent tentés d'aller plus loin dans les représentations érotiques. On assista alors à une production d'œuvres licencieuses qui se diversifia à travers des tabatières ou des montres à automates. Cela dura jusque vers 1840, période à partir de laquelle triompha la morale bourgeoise et relégua l'érotisme au rayon de l'interdit durant fort longtemps (voir Sex in Art).