De nombreuses enchères enregistrées à Paris du 3 au 13 décembre 2012 ont atteint des altitudes surprenantes pour démentir les évaluations faites par les experts, comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux estimations dans les ventes.
C'est à se demander si les experts font vraiment leur travail tant certains écarts entre les estimations initiales et les prix obtenus sont parfois stupéfiants. A leur décharge, il faut reconnaître toutefois qu'ils n'ont pas tellement le temps de bien examiner et évaluer certaines pièces entre le moment où on les leur présente et celui où le catalogue est imprimé sans oublier qu'il faut compter avec les réactions imprévisibles des amateurs.
Le 3 décembre, un acrylique titré "Flowers before flames" de l'artiste américain James Rosenquist (né en 1933) a atteint 490 000 euros, un record français pour ce dernier, lors d'une vente organisée par le groupe Digard à Drouot lequel a également enregistré un record mondial de 130 000 euros pour une technique mixte de 202 x 340 cm titrée "Coffret 1-Marbre figure paysage" de l'artiste François Rouan.
Le 3 encore, une bague Cartier en platine sertie d'un diamant de couleur exceptionnelle taillé en coussin (13,55 ct-D.VS1 Type Ila rare) a été adjugée au double de son estimation à 1,340 000 euros par le groupe Mathias à Drouot.
Toujours le 3, une boîte à thé en faïence de Delft du 17e siècle (H.12 cm) a été vendue au quintuple de son estimation à 4400 euros par le groupe Pescheteau-Badin tandis que le groupe Castor-Hara a adjugé au décuple de son estimation une rare conque marine du Pérou (1000-400 avant J.-C.) pour 11 000 euros.
Les 3 et 4 décembre chez Christie's à Paris, une pièce unique en acier de Louise Bourgeois titrée "Spider" (1995- 45,7 x 152,4 x 100,3 cm) a été adjugée pour 3 millions d'euros, au double de son estimation alors qu'un record mondial a été établi à 700 000 euros pour une huile sur toile de Karel Appel datée de 1951 et titrée "Two Birds and a Flower" (114,5 x 120 cm)
le 4 décembre à la salle V V, le groupe Millon a vendu pour 10 500 euros, au quintuple de son estimation, un vase balustre (H.38,5 cm) d'époque Xuantong (1908-1912) portant la marque du dernier empereur chinois alors qu'un plat en porcelaine du XXe siècle (diam. 34 cm) décoré en bleu sous couverte de deux dragons chassant la perle sacrée parmi les nuages a atteint 7200 euros sur une estimation haute de 600.
A l'Espace Tajan, une suite de 12 fauteuils en noyer d'Alfred Porteneuve à piétement fuselé et galbé a atteint 31 000 euros, au quintuple de son estimation alors qu'à l'Hôtel Marcel-Dassault, le groupe Artcurial a obtenu 1,41 millions d'euros pour un acrylique et crayon gras de Jean-Michel Basquiat de 1982 (122 x 77,5 cm) acheté 165 000 dollars chez Sotheby's en 1989 puis pour l'équivalenbt de 397 230 euros chez Christie's en 2002 avant d'atteindre 1 161 000 dollars, toujours chez Christie's, en 2007.
Le 5 décembre, le groupe Piasa a vendu à Drouot pour 180 000 euros sur une estimation haute de 30 000 une plaque en serpentine réalisée à Constantinople entre le XIe et XIIe siècle représentant la Déesis (11,2 x 8,8 x 1,9 cm). La plus belle surprise a eu lieu le même jour lorsqu'une Vénus en bronze patinée sur un socle de marbre rosso antico (H. totale 41 cm) réalisée d'après le célèbre modèle de Jean Bologne et donnée comme un travail du début du 19e siècle a vu son estimation de 1000 à 2000 euros être pulvérisée pour atteindre 110 000 euros, l'acheteur ayant eu tendance à croire fermement que cette sculpture datait du 17e siècle.
Le groupe Millon a vendu quant à lui pour 125 000 euros, au double de son estimation haute, une huile sur toile de Salavatore Rosa (1615-1673) titrée "Apollon et la Sibylle de Cumes" (120 x 100 cm) tandis qu'à l'Hôtel Marcel-Dassault, le groupe Artcurial a enregistré un record mondial de 1,8 millions d'euros pour une huile sur toile de l'artiste surréaliste Yves Tanguy, "Sans titre" de 1933 (55 x 46 cm), vendue au double de son estimation.
Le groupe Piasa a adjugé pour 100 000 euros, au décuple de son estimation, un panneau sculpté d'une crucifixion (27 x 21,8 cm) en tilleul réalisé vers 1525 attribué à Hans Leinsberger tandis que le groupe Millon a trouvé preneur pour 80 000 euros, au quadruple de son estimation, une paire de girandoles en cristal de Waterford d'époque Regency (H.86,5 cm)
le 7 décembre, le groupe Aguttes a vendu pour 1,2 millions d'euros, au quadruple de son estimation basse, à drouot un rouleau peint sur papier (54 x 304 cm) du 18e siècle par l'artiste Zhang Weibang, d'après Lu Huang représentant des Fées et officiers divins se déployant, la divinité stellaire montée sur un carrosse attelé de dragons et escortée d'officiers en armure. Le même groupe a obtenu un record mondial de 760 000 euros pour un cuivre parqueté de Hendrick Van Balen (1575-1632) titré "Le frappement du rocher", une oeuvre qui n'était estimée au départ qu'à 80 000 euros...
Le groupe de Maigret a enregistré de son côté une enchère surprenante de 360 000 euros, au décuple de son estimation médiane, pour une huile sur toile de l'école française de la fin du XVIIIe siècle représentant le portrait d'Hilaire Rouillé du Coudray dit de "Boissy" (1765-1840" en lapin (211 x 163 cm), un riche marquis connu pour sa légendaire avarice et qui pour payer le tarif le moins cher en diligence allait s'installer sur le toit de celle-ci en montant en lapin. Lors de cette vente, un guéridon de la fin du XIXe siècle de Paul Sormani s'inspirant d'un modèle de Weisweiler en placage d'amarante et bois de tabac à riche ornementation de bronzes dorés (diam. 80 cm) a culminé à 75 000 euros sur une estimation haute de 8000.
A la vente Pierre Beres organisée par Christie's les 12 et 13 décembre à Paris, une première édition collective des oeuvres de Byron annotée par Stendhal s'est vendu 85.000 euros contre une estimation de 5.000 à 7.000 euros. Un cadre réalisé par Diego Giacometti en 1947 s'est envolé à 70.600 euros contre une estimation initiale de 6.000-8.000. A noter également le vif intérêt pour une table de salle à manger en chêne vendue 16.250 euros sur une estimation initiale de 800-1.200 euros.
De nombreuses enchères enregistrées à Paris du 3 au 13 décembre 2012 ont atteint des altitudes surprenantes pour démentir les évaluations faites par les experts, comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux estimations dans les ventes.
C'est à se demander si les experts font vraiment leur travail tant certains écarts entre les estimations initiales et les prix obtenus sont parfois stupéfiants. A leur décharge, il faut reconnaître toutefois qu'ils n'ont pas tellement le temps de bien examiner et évaluer certaines pièces entre le moment où on les leur présente et celui où le catalogue est imprimé sans oublier qu'il faut compter avec les réactions imprévisibles des amateurs.
Le 3 décembre, un acrylique titré "Flowers before flames" de l'artiste américain James Rosenquist (né en 1933) a atteint 490 000 euros, un record français pour ce dernier, lors d'une vente organisée par le groupe Digard à Drouot lequel a également enregistré un record mondial de 130 000 euros pour une technique mixte de 202 x 340 cm titrée "Coffret 1-Marbre figure paysage" de l'artiste François Rouan.
Le 3 encore, une bague Cartier en platine sertie d'un diamant de couleur exceptionnelle taillé en coussin (13,55 ct-D.VS1 Type Ila rare) a été adjugée au double de son estimation à 1,340 000 euros par le groupe Mathias à Drouot.
Toujours le 3, une boîte à thé en faïence de Delft du 17e siècle (H.12 cm) a été vendue au quintuple de son estimation à 4400 euros par le groupe Pescheteau-Badin tandis que le groupe Castor-Hara a adjugé au décuple de son estimation une rare conque marine du Pérou (1000-400 avant J.-C.) pour 11 000 euros.
Les 3 et 4 décembre chez Christie's à Paris, une pièce unique en acier de Louise Bourgeois titrée "Spider" (1995- 45,7 x 152,4 x 100,3 cm) a été adjugée pour 3 millions d'euros, au double de son estimation alors qu'un record mondial a été établi à 700 000 euros pour une huile sur toile de Karel Appel datée de 1951 et titrée "Two Birds and a Flower" (114,5 x 120 cm)
le 4 décembre à la salle V V, le groupe Millon a vendu pour 10 500 euros, au quintuple de son estimation, un vase balustre (H.38,5 cm) d'époque Xuantong (1908-1912) portant la marque du dernier empereur chinois alors qu'un plat en porcelaine du XXe siècle (diam. 34 cm) décoré en bleu sous couverte de deux dragons chassant la perle sacrée parmi les nuages a atteint 7200 euros sur une estimation haute de 600.
A l'Espace Tajan, une suite de 12 fauteuils en noyer d'Alfred Porteneuve à piétement fuselé et galbé a atteint 31 000 euros, au quintuple de son estimation alors qu'à l'Hôtel Marcel-Dassault, le groupe Artcurial a obtenu 1,41 millions d'euros pour un acrylique et crayon gras de Jean-Michel Basquiat de 1982 (122 x 77,5 cm) acheté 165 000 dollars chez Sotheby's en 1989 puis pour l'équivalenbt de 397 230 euros chez Christie's en 2002 avant d'atteindre 1 161 000 dollars, toujours chez Christie's, en 2007.
Le 5 décembre, le groupe Piasa a vendu à Drouot pour 180 000 euros sur une estimation haute de 30 000 une plaque en serpentine réalisée à Constantinople entre le XIe et XIIe siècle représentant la Déesis (11,2 x 8,8 x 1,9 cm). La plus belle surprise a eu lieu le même jour lorsqu'une Vénus en bronze patinée sur un socle de marbre rosso antico (H. totale 41 cm) réalisée d'après le célèbre modèle de Jean Bologne et donnée comme un travail du début du 19e siècle a vu son estimation de 1000 à 2000 euros être pulvérisée pour atteindre 110 000 euros, l'acheteur ayant eu tendance à croire fermement que cette sculpture datait du 17e siècle.
Le groupe Millon a vendu quant à lui pour 125 000 euros, au double de son estimation haute, une huile sur toile de Salavatore Rosa (1615-1673) titrée "Apollon et la Sibylle de Cumes" (120 x 100 cm) tandis qu'à l'Hôtel Marcel-Dassault, le groupe Artcurial a enregistré un record mondial de 1,8 millions d'euros pour une huile sur toile de l'artiste surréaliste Yves Tanguy, "Sans titre" de 1933 (55 x 46 cm), vendue au double de son estimation.
Le groupe Piasa a adjugé pour 100 000 euros, au décuple de son estimation, un panneau sculpté d'une crucifixion (27 x 21,8 cm) en tilleul réalisé vers 1525 attribué à Hans Leinsberger tandis que le groupe Millon a trouvé preneur pour 80 000 euros, au quadruple de son estimation, une paire de girandoles en cristal de Waterford d'époque Regency (H.86,5 cm)
le 7 décembre, le groupe Aguttes a vendu pour 1,2 millions d'euros, au quadruple de son estimation basse, à drouot un rouleau peint sur papier (54 x 304 cm) du 18e siècle par l'artiste Zhang Weibang, d'après Lu Huang représentant des Fées et officiers divins se déployant, la divinité stellaire montée sur un carrosse attelé de dragons et escortée d'officiers en armure. Le même groupe a obtenu un record mondial de 760 000 euros pour un cuivre parqueté de Hendrick Van Balen (1575-1632) titré "Le frappement du rocher", une oeuvre qui n'était estimée au départ qu'à 80 000 euros...
Le groupe de Maigret a enregistré de son côté une enchère surprenante de 360 000 euros, au décuple de son estimation médiane, pour une huile sur toile de l'école française de la fin du XVIIIe siècle représentant le portrait d'Hilaire Rouillé du Coudray dit de "Boissy" (1765-1840" en lapin (211 x 163 cm), un riche marquis connu pour sa légendaire avarice et qui pour payer le tarif le moins cher en diligence allait s'installer sur le toit de celle-ci en montant en lapin. Lors de cette vente, un guéridon de la fin du XIXe siècle de Paul Sormani s'inspirant d'un modèle de Weisweiler en placage d'amarante et bois de tabac à riche ornementation de bronzes dorés (diam. 80 cm) a culminé à 75 000 euros sur une estimation haute de 8000.
A la vente Pierre Beres organisée par Christie's les 12 et 13 décembre à Paris, une première édition collective des oeuvres de Byron annotée par Stendhal s'est vendu 85.000 euros contre une estimation de 5.000 à 7.000 euros. Un cadre réalisé par Diego Giacometti en 1947 s'est envolé à 70.600 euros contre une estimation initiale de 6.000-8.000. A noter également le vif intérêt pour une table de salle à manger en chêne vendue 16.250 euros sur une estimation initiale de 800-1.200 euros.
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