Disparue en 1939 et retrouvée par hasard en 2007, une valise contenant des négatifs de clichés sur la guerre civile espagnole réalisés par les reporters de guerre Endre Friedmann, dit Robert Capa, sa compagne d'alors Gerda Taro et David Seymour fait l'objet d'une exposition au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme à Paris jusqu'au 30 juin 2013.
Ce sont 4500 négatifs de Seymour, Capa et de sa compagne Gerda Taro, tuée en 1937 durant cette guerre meurtrière, qui étaient contenus dans cette valise dont la destinée fut assez étonnante.
Venus de Budapest, Varsovie et Stuttgart, Capa, taro et leur ami David Seymour, trois juifs profondément épris d'idéalisme étaient partis en Espagne soutenir les Républicains contre les Franquistes pour aller au front et couvrir les combats avec une inconscience folle tout en faisant découvrir au monde les atrocités d'un conflit fraticide.
Après la défaite des Républicains, Capa était allé à Paris où, aidé par son ami, le photographe David Weisz, il avait soigneusement rangé ces négatifs dans son studio du 37 de la rue Froidevaux avant de quitter précipitamment de la capitale pour chercher refuge à New York deux mois après l'entrée en guerre de la France et de la Greande-Bretagne contre l'Allemagne nazie.
S'étant enfui vers Bordeaux au moment de l'invasion de la France par la Wehrmacht avec l'intention de partir pour le Mexique, Weisz n'oublia pas d'emporter la précieuse valise qu'il confia dès son arrivée à un Chilien afin de les mettre en lieu sûr à son consulat.
Puis tard, parti couvrir la guerre d'Indochine, Capa mourut en 1954 en marchant sur une mine tandis que David Seymour fut tué en 1956, 72 heures après l'entrée du cessez-le-feu à l'issue de l'intervention franco-anglaise au canal de Suez mais entre 1939 et 1954 jamais ceux-ci n'avaient évoqué l'existence de ces fameux clichés.
Finalement, la valise a été retrouvée miraculeusement chez l'héritière du général Aguilar Gonzales, ambassadeur du Mexique à Vichy en 1941-1942 avant d'être rendue en 2007 à Cornell Capa, frère du photographe et fondateur de l'International Center of Photography (ICP) à New York, qui lui-même avait essayé durant de nombreuses années de retrouver les clichés réalisés durant la guerre civile espagnole.
Il y avait trois boîtes de négatifs rangés pêle-mêle et sans chronologie dans cette valise et il a fallu effectuer un travail minutieux pour les identifier et savoir par qui, de Capa, Taro ou Seymour, elles avaient été prises avant de les exposer à l'ICP en 2010 puis aux rencontres d'Arles en 2011
Le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme rend donc un vibrant hommage aux trois photographes qui s'illustrèrent de manière héroïque sinon folle en couvrant en première ligne la sanglante guerre civile espagnole pour offrir au monde des images chocs et inoubliables comme celle d'un combattant républicain fauché en pleine course devant l'objectif de Robert Capa.
Né en Hongrie en 1913, Capa était allé en 1933 à Paris avec Emeric Weisz après un passage à Bucarest et avait rencontré Gerda Taro- Pohorylle, une native de Stuttgart issue d'une famille juive aisée, une jeune femme à l'allure de garçonne de deux ans son aînée. Né à Varsovie en 1911, David Szymin, dont le père était éditeur de livres en yiddish, avait de son côté effectué des études en Allemagne avant de se consacrer au reportage photographique sous le nom de David Seymour.
Disparue en 1939 et retrouvée par hasard en 2007, une valise contenant des négatifs de clichés sur la guerre civile espagnole réalisés par les reporters de guerre Endre Friedmann, dit Robert Capa, sa compagne d'alors Gerda Taro et David Seymour fait l'objet d'une exposition au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme à Paris jusqu'au 30 juin 2013.
Ce sont 4500 négatifs de Seymour, Capa et de sa compagne Gerda Taro, tuée en 1937 durant cette guerre meurtrière, qui étaient contenus dans cette valise dont la destinée fut assez étonnante.
Venus de Budapest, Varsovie et Stuttgart, Capa, taro et leur ami David Seymour, trois juifs profondément épris d'idéalisme étaient partis en Espagne soutenir les Républicains contre les Franquistes pour aller au front et couvrir les combats avec une inconscience folle tout en faisant découvrir au monde les atrocités d'un conflit fraticide.
Après la défaite des Républicains, Capa était allé à Paris où, aidé par son ami, le photographe David Weisz, il avait soigneusement rangé ces négatifs dans son studio du 37 de la rue Froidevaux avant de quitter précipitamment de la capitale pour chercher refuge à New York deux mois après l'entrée en guerre de la France et de la Greande-Bretagne contre l'Allemagne nazie.
S'étant enfui vers Bordeaux au moment de l'invasion de la France par la Wehrmacht avec l'intention de partir pour le Mexique, Weisz n'oublia pas d'emporter la précieuse valise qu'il confia dès son arrivée à un Chilien afin de les mettre en lieu sûr à son consulat.
Puis tard, parti couvrir la guerre d'Indochine, Capa mourut en 1954 en marchant sur une mine tandis que David Seymour fut tué en 1956, 72 heures après l'entrée du cessez-le-feu à l'issue de l'intervention franco-anglaise au canal de Suez mais entre 1939 et 1954 jamais ceux-ci n'avaient évoqué l'existence de ces fameux clichés.
Finalement, la valise a été retrouvée miraculeusement chez l'héritière du général Aguilar Gonzales, ambassadeur du Mexique à Vichy en 1941-1942 avant d'être rendue en 2007 à Cornell Capa, frère du photographe et fondateur de l'International Center of Photography (ICP) à New York, qui lui-même avait essayé durant de nombreuses années de retrouver les clichés réalisés durant la guerre civile espagnole.
Il y avait trois boîtes de négatifs rangés pêle-mêle et sans chronologie dans cette valise et il a fallu effectuer un travail minutieux pour les identifier et savoir par qui, de Capa, Taro ou Seymour, elles avaient été prises avant de les exposer à l'ICP en 2010 puis aux rencontres d'Arles en 2011
Le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme rend donc un vibrant hommage aux trois photographes qui s'illustrèrent de manière héroïque sinon folle en couvrant en première ligne la sanglante guerre civile espagnole pour offrir au monde des images chocs et inoubliables comme celle d'un combattant républicain fauché en pleine course devant l'objectif de Robert Capa.
Né en Hongrie en 1913, Capa était allé en 1933 à Paris avec Emeric Weisz après un passage à Bucarest et avait rencontré Gerda Taro- Pohorylle, une native de Stuttgart issue d'une famille juive aisée, une jeune femme à l'allure de garçonne de deux ans son aînée. Né à Varsovie en 1911, David Szymin, dont le père était éditeur de livres en yiddish, avait de son côté effectué des études en Allemagne avant de se consacrer au reportage photographique sous le nom de David Seymour.
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