Selon, le rapport annuel Artprice-Artron 2014 rendu public au début du mois de mars 2015, 2014 a été une année record au plan des ventes publiques avec un C.A global de 15,2 milliards de dollars, en hausse de 26% par rapport à 2013 alors que la croissance dans ce secteur a été de 300% en une décennie.
Le nombre d'œuvres adjugées (505 000) est resté relativement stable mais la forte demande pour le haut de gamme, surtout en Occident, a fait monter les prix sur ce créneau.
La Chine reste la première puissance, mais avec un produit des ventes de 5,66 milliards de dollars, en baisse de 5%. La peinture traditionnelle et la calligraphie, qui représentent 84,3% du marché chinois, ont reculé de 3,9%, et l'art contemporain plus encore, de 14%, une baisse qui s'explique par un PIB moins fort que prévu et par la volonté des autorités chinoises de mieux lutter contre le blanchiment d'argent.
Conservant leur deuxième position, les Etats-Unis ont progressé de 21% en réalisant la meilleure année de leur histoire avec 4,88 milliards de dollars d'œuvres vendues aux enchères. Le Royaume-Uni, troisième avec 2,87 milliards de dollars, a gagné 35 points tandis que la France avec un produit global de ventes de 496 millions de dollars a régressé de 10% en étant désavantagée dans ce rapport par la non-prise en compte des arts décoratifs et du design, créneaux où elle excelle.
L'écart de part et d'autre de la Manche s'explique aussi par le fait que les lots les plus chers en Occident sont adjugés à New York et à Londres. Or, l'année 2014 a affiché un autre record, celui du nombre d'enchères millionnaires qui ont été de 1.679, soit quatre fois plus qu'il y a dix ans tandis que 116 œuvres ont dépassé les 10 millions de dollars contre 18 en 2005.
Fait significatif, faute de chefs-d'œuvre impressionnistes et modernes en quantité suffisante pour satisfaire la demande, les acheteurs ont misé de plus en plus sur les contemporains, y compris sur de jeunes artistes en devenir dont les prix pourraient doubler en deux ou trois ans. Le segment très haut de gamme est porté par une poignée d'Américains, Européens, Asiatiques, mais aussi d'acteurs du Moyen-Orient, d'Amérique latine et de Russie.
Par ailleurs, le développement des ventes en ligne a élargi le marché avec parfois des participants de près de 200 pays. Une mondialisation facilitée encore par l'Internet mobile.
Selon, le rapport annuel Artprice-Artron 2014 rendu public au début du mois de mars 2015, 2014 a été une année record au plan des ventes publiques avec un C.A global de 15,2 milliards de dollars, en hausse de 26% par rapport à 2013 alors que la croissance dans ce secteur a été de 300% en une décennie.
Le nombre d'œuvres adjugées (505 000) est resté relativement stable mais la forte demande pour le haut de gamme, surtout en Occident, a fait monter les prix sur ce créneau.
La Chine reste la première puissance, mais avec un produit des ventes de 5,66 milliards de dollars, en baisse de 5%. La peinture traditionnelle et la calligraphie, qui représentent 84,3% du marché chinois, ont reculé de 3,9%, et l'art contemporain plus encore, de 14%, une baisse qui s'explique par un PIB moins fort que prévu et par la volonté des autorités chinoises de mieux lutter contre le blanchiment d'argent.
Conservant leur deuxième position, les Etats-Unis ont progressé de 21% en réalisant la meilleure année de leur histoire avec 4,88 milliards de dollars d'œuvres vendues aux enchères. Le Royaume-Uni, troisième avec 2,87 milliards de dollars, a gagné 35 points tandis que la France avec un produit global de ventes de 496 millions de dollars a régressé de 10% en étant désavantagée dans ce rapport par la non-prise en compte des arts décoratifs et du design, créneaux où elle excelle.
L'écart de part et d'autre de la Manche s'explique aussi par le fait que les lots les plus chers en Occident sont adjugés à New York et à Londres. Or, l'année 2014 a affiché un autre record, celui du nombre d'enchères millionnaires qui ont été de 1.679, soit quatre fois plus qu'il y a dix ans tandis que 116 œuvres ont dépassé les 10 millions de dollars contre 18 en 2005.
Fait significatif, faute de chefs-d'œuvre impressionnistes et modernes en quantité suffisante pour satisfaire la demande, les acheteurs ont misé de plus en plus sur les contemporains, y compris sur de jeunes artistes en devenir dont les prix pourraient doubler en deux ou trois ans. Le segment très haut de gamme est porté par une poignée d'Américains, Européens, Asiatiques, mais aussi d'acteurs du Moyen-Orient, d'Amérique latine et de Russie.
Par ailleurs, le développement des ventes en ligne a élargi le marché avec parfois des participants de près de 200 pays. Une mondialisation facilitée encore par l'Internet mobile.