La vente de B.D organisée par Christie's le 14 mars 2015 à Paris a rapporté 5,9 millions d'euros, prouvant par là que les grandes maisons de vente ont décidé de faire de domaine très porteur depuis 5 ans un de leurs fers de lance.
L'engouement des amateurs pour les bandes dessinées ne s'est donc pas démenti du fait de leur propension à chercher leurs meilleurs souvenirs d'enfance sauf que le domaine a fini par devenir très spéculatif au point que les dessinateurs concernés valent plus cher que des maîtres anciens ayant forgé la légende de l'histoire de l'art.
On peut se poser des questions quand on songe qu'une double planche de Tintin par Hergé a été vendue au prix record de 2,6 millions d'euros en mai 2014 chez Artcurial alors qu'un dessin de Remabrandt aurait du mal à atteindre pareille somme en vente.
Cela dit, la vente de Christie's n'a pas tenu toutes ses promesses puisque sur dix planches de Hergé, six seulement ont atteint leurs estimations avec une notamment une enchère de 600 000 euros pour une couverture du "Journal de Tintin".
Par ailleurs, une planche de "La Foire aux immortels" d'Enki Bilal a été vendue au prix record de 115 000 euros, soit plus de dix fois le prix d'un Guerchin tandis qu'une planche de "La marque Jaune" sur les aventures de Blake et Mortimer d'Edgar P. Jacobs s'e'st envolée à 205 000 euros.
Une couverture de "Blueberry" par Jean Giraud alais Moebius a été adjugée au prix record de 109 500 euros, moins cependant qu'une planche d'Uderzo titrée "Les Lauriers de César" qui a culminé à 150 000 euros. Bref, la B.D est devenue de l'art à part entière au grand plaisir d'amateurs qui ne lésinent pas sur la dépense mais qui ne savent guère faire la différence entre un véritable maître de la peinture et un dessinateur de talent voué à construire des histoires destinées à constituer des albums. A cet égard, ce serait comme mettre Mozart ou Beethoven sur un même pied d'égalité avec un chef d'orchestre qui sait admirablement diriger ses musiciens mais c'est oublier que sans ces génies, il n' y aurait pas de symphonie digne de ce nom tout comme il n'y aurait pas eu de Grande Armée sans Napoléon. Tout ça pour dire qu'il semblme inconcevable que Hergé puisse faire de l'ombre à Rembrandt quand bien même il aurait marqué les esprits des enfants devenus grands.
La vente de B.D organisée par Christie's le 14 mars 2015 à Paris a rapporté 5,9 millions d'euros, prouvant par là que les grandes maisons de vente ont décidé de faire de domaine très porteur depuis 5 ans un de leurs fers de lance.
L'engouement des amateurs pour les bandes dessinées ne s'est donc pas démenti du fait de leur propension à chercher leurs meilleurs souvenirs d'enfance sauf que le domaine a fini par devenir très spéculatif au point que les dessinateurs concernés valent plus cher que des maîtres anciens ayant forgé la légende de l'histoire de l'art.
On peut se poser des questions quand on songe qu'une double planche de Tintin par Hergé a été vendue au prix record de 2,6 millions d'euros en mai 2014 chez Artcurial alors qu'un dessin de Remabrandt aurait du mal à atteindre pareille somme en vente.
Cela dit, la vente de Christie's n'a pas tenu toutes ses promesses puisque sur dix planches de Hergé, six seulement ont atteint leurs estimations avec une notamment une enchère de 600 000 euros pour une couverture du "Journal de Tintin".
Par ailleurs, une planche de "La Foire aux immortels" d'Enki Bilal a été vendue au prix record de 115 000 euros, soit plus de dix fois le prix d'un Guerchin tandis qu'une planche de "La marque Jaune" sur les aventures de Blake et Mortimer d'Edgar P. Jacobs s'e'st envolée à 205 000 euros.
Une couverture de "Blueberry" par Jean Giraud alais Moebius a été adjugée au prix record de 109 500 euros, moins cependant qu'une planche d'Uderzo titrée "Les Lauriers de César" qui a culminé à 150 000 euros. Bref, la B.D est devenue de l'art à part entière au grand plaisir d'amateurs qui ne lésinent pas sur la dépense mais qui ne savent guère faire la différence entre un véritable maître de la peinture et un dessinateur de talent voué à construire des histoires destinées à constituer des albums. A cet égard, ce serait comme mettre Mozart ou Beethoven sur un même pied d'égalité avec un chef d'orchestre qui sait admirablement diriger ses musiciens mais c'est oublier que sans ces génies, il n' y aurait pas de symphonie digne de ce nom tout comme il n'y aurait pas eu de Grande Armée sans Napoléon. Tout ça pour dire qu'il semblme inconcevable que Hergé puisse faire de l'ombre à Rembrandt quand bien même il aurait marqué les esprits des enfants devenus grands.