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En Colombie, les narco-trafiquants ont vraisemblablement un arbre à came dans leur jardin
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VOLS: PHOTOGRAPHIEZ VOS OBJETS DE VALEUR
05 Septembre 2007 Catégorie : News
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Pour lutter contre les vols d'objets d'art, il est recommandé aux particuliers tout autant qu'aux professionnels du marché de photographier tous les objets de valeur en leur possession et ce, pour faciliter le travail de la police à la suite d'un cambriolage.
Ne pas prendre en photo les objets ou les tableaux qu'on possède constitue une sérieuse négligence d'autant plus que les victimes de vol ont souvent des difficultés à décrire avec précision les oeuvres dérobées.
Les biens culturels, qu'il s'agisse d'objets d'art proprement dits oude biens qui présentent un intérêt patrimonial évident, sont aujourd'hui la cible de vols destinés à alimenter un trafic important.
Ces atteintes au patrimoine – public, mais aussi et surtout privé –entraînent une dispersion des objets, qui sont très rapidement disséminés sur le territoire national et souvent à l'étranger.
L'identification des objets volés est la clef des enquêtes conduites dans ce domaine par les services de police et de gendarmerie ; elle permet d'une part de confondre les acteurs de ce trafic, et d'autre part de restituer les objets à leur légitime propriétaire. Pour faciliter cette identification, l'Office Central de lutte contre le trafic des BiensCulturels (OCBC) dispose de la base de données TREIMA, photothèque nationale d'objets volés, alimentée par la police et la gendarmerie nationales.
Ainsi, afin de permettre aux forces de l'ordre d'identifier rapidement et sûrement un objet volé, il est important que les propriétaires en fournissent des photographies. Pour que celles-ci soient exploitables, elles doivent obéir à un certain nombre de règles.
Il s'agit là uniquement de recommandations, toutes ne pourront pas être suivies car parfois techniquement difficiles à réaliser en raison du poids, de la taille ou de l'emplacement des objets (exemple : prendre de face la photo d'une armoire avec suffisamment de recul pour l'avoir de face et en entier).
Ces photographies doivent être conservées dans un ou plusieurs endroits sûrs afin qu'elles ne puissent pas être dérobées en même temps que l'objet. Il est conseillé d'y ajouter une description textuelle la plus précise possible, comprenant notamment des informations telles que l'époque, les dimensions, le poids et tout autre détail permettant d'identifier avec certitude l'objet (ex. :description des restaurations qui ont pu être faites).
Ce descriptif est particulièrement important pour des objets fabriqués en série (horlogerie, bronzes, meubles…) qui doivent absolument être individualisés afin de pouvoir être attribués avec certitude à leur propriétaire.
La photographie numérique doit être privilégiée, pour une exploitation plus rapide des éléments transmis. Pour chaque photo, il est recommandé de rédiger une fiche technique de l'objet (mentionner la dimension, un détail particulier, des usures ou restaurations éventuelles, etc,.)
Ces informations (photographies et descriptions) doivent être stockées de préférence sur un support informatique mobile (de type CD-Rom, pour une plus grande longévité), et être communiquées le plus rapidement possible aux services d'enquête, y compris par Internet, afin de réduire le délai entre la constatation du vol et l'intégration dans la base TREIMA. La qualité des informations et la rapidité de leur transmission peuvent conditionner le succès des enquêtes – et donc la récupération des objets volés.
VOIR LE GUIDE PRATIQUE PROPOSE PAR LES SERVICES DE POLICE: http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/votre_securite/votre-domicile/guide-photo-objet-valeur/downloadFile/attachedFile/OCBC.pdf?nocache
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