En
créant le site Internet artcult il y a maintenant 12 ans, j'avais pensé pouvoir être le
seul à revendiquer ce nom puisque j'en étais l'inventeur et l'utilisateur après
l'avoir enregistré sur le Web et déposé cette marque auprès de l'INPI.
Hélas,
j'avais oublié les pirates du Web bons à être surnommés les
« Webraptors », aussi redoutables que les dinosaures carnassiers de
l'ère préhistorique, qui ont profité des avantages un peu trop généraux offerts sur le Net
pour s'approprier un titre en toute liberté en ajoutant tout simplement à un
nom de domaine les suffixes org, net ou autres comme celui désignant un pays
(par exemple : de pour Allemagne, at pour Autriche, mx pour Mexique, etc,)
alors que prendre un abonnement pour couvrir l'ensemble de la planète Web
concernant artcult m'aurait coûté une petite fortune. Le problème est que les
organismes vendant les noms de domaine ont trouvé le moyen de gagner énormément
d'argent via l'ajout pernicieux de ces suffixes. Ainsi, j'ai découvert que
depuis quelques années, bien après le lancement de artcult sur Internet,
plusieurs sites et organisations comme www.artcult.at, www.artcult.de, www.theartcult.com,http://artcult.gciprojects.com/form.phporhttp://www.artcult.org/cst pour ne citer que ceux-là, avaient pris la liberté
d'utiliser ce nom d'une manière que d'aucuns trouveraient abusive.
De
plus, certaines personnes ont eu plutôt le culot de s'approprier le nom
d'artcult comme le dénommé Colin Fabig qui en Australie s'est autoproclamé
directeur d'ArtCult, un organisme pour la promotion de l'art et des artistes
visant à « inspirer des orgasmes intellectuels et esthétiques ».
A cet égard, ce n'est pas un orgasme que j'ai éprouvé mais plutôt une sacrée
colère lorsque j'ai pris connaissance de l'activité de cet individu laquelle a
de quoi nuire quelque part à celle du site artcult. Toutefois, j'ai trouvé
encore plus inquiétant d'apprendre l'arrestation du journaliste iranien Amin
Ghazai, accusé de menées subversives dans son pays, en découvrant que ce dernier
était directeur du journal Artcult diffusé sur le Web, lequel n'a strictement à
rien à voir de près ou de loin avec www.artcult.fr.
Tout en étant donc disposé à dénoncer l'arrestation de ce journaliste, j'ai
néanmoins trouvé navrant de constater que celui-ci ne s'était pas privé
d'utiliser arbitrairement le nom artcult.
Je n'ai
pas passé 13 années de mon existence à mettre bénévolement 15000 pages de
contenu dans le site www.artcult.fr, devenu depuis 1996 une référence sur le Web, pour accepter sans mot dire d'être volé
d'un titre que j'ai inventé et déposé en tant que marque. Je me sens donc
obligé de protester contre le piratage du nom artcult qui a été étroitement
associé au mien et de vilipender ceux qui l'ont utilisé sans vergogne.
Inutile
de dire que l'utilisation d'un nom ou d'un titre inventé et déposé par autrui
est inacceptable pour la simple raison qu'une telle initiative se résume à un
vol. Il est regrettable que les règlements du Web ne soient pas suffisamment
ficelés pour éviter des abus manifestes. A tout le moins, ces règlements
auraient dû prévoir qu'un nom de site soit seulement attribué à son premier
utilisateur et ne puisse pas être détourné par le biais d'un ajout quelconque
du genre net, org, com ou autre. Il n' y aurait dû y avoir qu'une seule unique
adresse artcult et non plusieurs autres sites portant ce nom, ce qui aurait
permis d'éviter de fâcheuses confusions comme c'est le cas désormais. En conclusion,
aucune grande marque n'acceptera le détournement de son nom sur Internet sans
réagir immédiatement et ce, avec l'assurance de pouvoir obtenir gain de cause
contre celui qui se sera montré coupable de ce fait. Je ne vois donc pas
pourquoi toutautre propriétaire d'une
marque ne pourrait pas bénéficier d'une protection équivalente sans être obligé de débourser des sommes folles pour la protéger dans le monde entier.
Adrian Darmon
En
créant le site Internet artcult il y a maintenant 12 ans, j'avais pensé pouvoir être le
seul à revendiquer ce nom puisque j'en étais l'inventeur et l'utilisateur après
l'avoir enregistré sur le Web et déposé cette marque auprès de l'INPI.
Hélas,
j'avais oublié les pirates du Web bons à être surnommés les
« Webraptors », aussi redoutables que les dinosaures carnassiers de
l'ère préhistorique, qui ont profité des avantages un peu trop généraux offerts sur le Net
pour s'approprier un titre en toute liberté en ajoutant tout simplement à un
nom de domaine les suffixes org, net ou autres comme celui désignant un pays
(par exemple : de pour Allemagne, at pour Autriche, mx pour Mexique, etc,)
alors que prendre un abonnement pour couvrir l'ensemble de la planète Web
concernant artcult m'aurait coûté une petite fortune. Le problème est que les
organismes vendant les noms de domaine ont trouvé le moyen de gagner énormément
d'argent via l'ajout pernicieux de ces suffixes. Ainsi, j'ai découvert que
depuis quelques années, bien après le lancement de artcult sur Internet,
plusieurs sites et organisations comme www.artcult.at, www.artcult.de, www.theartcult.com,http://artcult.gciprojects.com/form.phporhttp://www.artcult.org/cst pour ne citer que ceux-là, avaient pris la liberté
d'utiliser ce nom d'une manière que d'aucuns trouveraient abusive.
De
plus, certaines personnes ont eu plutôt le culot de s'approprier le nom
d'artcult comme le dénommé Colin Fabig qui en Australie s'est autoproclamé
directeur d'ArtCult, un organisme pour la promotion de l'art et des artistes
visant à « inspirer des orgasmes intellectuels et esthétiques ».
A cet égard, ce n'est pas un orgasme que j'ai éprouvé mais plutôt une sacrée
colère lorsque j'ai pris connaissance de l'activité de cet individu laquelle a
de quoi nuire quelque part à celle du site artcult. Toutefois, j'ai trouvé
encore plus inquiétant d'apprendre l'arrestation du journaliste iranien Amin
Ghazai, accusé de menées subversives dans son pays, en découvrant que ce dernier
était directeur du journal Artcult diffusé sur le Web, lequel n'a strictement à
rien à voir de près ou de loin avec www.artcult.fr.
Tout en étant donc disposé à dénoncer l'arrestation de ce journaliste, j'ai
néanmoins trouvé navrant de constater que celui-ci ne s'était pas privé
d'utiliser arbitrairement le nom artcult.
Je n'ai
pas passé 13 années de mon existence à mettre bénévolement 15000 pages de
contenu dans le site www.artcult.fr, devenu depuis 1996 une référence sur le Web, pour accepter sans mot dire d'être volé
d'un titre que j'ai inventé et déposé en tant que marque. Je me sens donc
obligé de protester contre le piratage du nom artcult qui a été étroitement
associé au mien et de vilipender ceux qui l'ont utilisé sans vergogne.
Inutile
de dire que l'utilisation d'un nom ou d'un titre inventé et déposé par autrui
est inacceptable pour la simple raison qu'une telle initiative se résume à un
vol. Il est regrettable que les règlements du Web ne soient pas suffisamment
ficelés pour éviter des abus manifestes. A tout le moins, ces règlements
auraient dû prévoir qu'un nom de site soit seulement attribué à son premier
utilisateur et ne puisse pas être détourné par le biais d'un ajout quelconque
du genre net, org, com ou autre. Il n' y aurait dû y avoir qu'une seule unique
adresse artcult et non plusieurs autres sites portant ce nom, ce qui aurait
permis d'éviter de fâcheuses confusions comme c'est le cas désormais. En conclusion,
aucune grande marque n'acceptera le détournement de son nom sur Internet sans
réagir immédiatement et ce, avec l'assurance de pouvoir obtenir gain de cause
contre celui qui se sera montré coupable de ce fait. Je ne vois donc pas
pourquoi toutautre propriétaire d'une
marque ne pourrait pas bénéficier d'une protection équivalente sans être obligé de débourser des sommes folles pour la protéger dans le monde entier.