Lundi 15 décembre 2008, l'escroquerie de quelque 50 milliards de dollars
commises par le financier américain Bernard Madoff au détriment de nombreux investisseurs
fortunés et de fonds de placement a eu des répercussions incalculables aux Etats-Unis
et en Europe sans compter qu'elle pourrait avoir une fâcheuse incidence sur le
marché de l'art du fait que nombre des grugés ont été de gros collectionneurs.
Certains d'entre eux ont perdu parfois plus de 95% de leur
fortune en confiant aveuglément leurs économies à l'ancien maître-nageur Bernie
Madoff surnommé outre-Atlantique « Made off » (traduction : qui
s'est tiré) ou appelé par artcult « Mad off side » (Le Fou hors-jeu)
qui lui-même possédait quelques œuvres importantes signées entre autres de Roy
Lichtenstein ou Andy Warhol. Il va sans dire que ses victimes seront
probablement obligées de se défaire d'une bonne partie de leurs collections
pour ne pas finir à la rue, ce qui signifiera un engorgement d'œuvres proposées
aux enchères dans les mois à venir, une perspective peu réjouissante pour le
marché de l'art, déjà sérieusement secoué par la crise financière et boursière
internationale, notamment dans le domaine de l'art contemporain où la baisse
pour de nombreux artistes réputés a atteint 20% et plus en moins de trois mois.
Il fallait vraiment être stupide de boire les
belles paroles de Madoff lorsque celui-ci se vantait de pouvoir dégager des
rendements de plus de 10% sur les placements qu'il effectuait alors que la
norme se situait aux alentours de 4%. Toujours est-il que nombre de
millionnaires en dollars se sont précipités sans réfléchir dans la gueule du
loup pour ne plus avoir aujourd'hui que leurs yeux pour pleurer. Il faut dire
que la liste des victimes de ce jongleur, qualifié dorénavant de plus grand escroc
du XXIe siècle, a été impressionnante puisque parmi celles-ci ont figuré des
héritiers de grandes familles, des pontes de l'industrie automobile et du bâtiment,
le cinéaste Steven Spielberg, le Prix Nobel Elie Wiesel et une pléiade d'institutions
caritatives dont plusieurs ont été mises sur la paille.
Le plus incroyable a été que ces gogos ont
pour la plupart
fait leur propre malheur en allant eux-mêmes solliciter le beau parleur
en
allant le solliciter lors de parties du golf au cours desquelles ils le
suppliaient carrément de placer leur fric sans se douter qu'il le
ferait
swinguer à sa façon alors qu'ils auraient dû se méfier d'emblée étant
donné que l'idée première de ce jeu était justement de finir dans un
trou…
Mardi
16 décembre 2008, la FED a décidé de baisser son taux directeur à 0,25% pour
relancer l'économie américaine, ce qui a signifié que les taux d'emprunt aux
Etats-Unis sont devenus ridiculement bas et donc que le dollar a perdu
encore de sa valeur. Résultat : le cours de l'euro est remonté en flèche
face à la monnaie américaine alors que les responsables des banques, sacrément
mises à mal par la crise, se sont creusé la tête quant à savoir comment elles
pourraient désormais dégager des bénéfices intéressants.
Gagner
de l'argent étant devenu plus difficile, les investisseurs de tout poil se sont
subitement trouvés confrontés à un sérieux dilemme car les marchés financiers
n'offriront aucune perspective intéressante de rendement, ce qui va les amener
à réfléchir à d'autres sources de profits, ce qui signifie que le marché de
l'art pourrait finalement constituer un moyen adéquat de faire fructifier leur
argent puisqu'il peut offrir des gains supérieurs à 5% l'an pourvu que les
placements soient bien dirigés. A cet égard, il faut néanmoins des
connaissances et du flair pour ne pas se planter mais au vu des résultats
enregistrés par le marché depuis que la crise a éclaté à la mi-septembre de
2008, il y a encore quelques bonnes opportunités offertes à certains petits
malins.
Si
l'art contemporain subit la crise, il n'en va pas certes de mêmes pour d'autres
domaines, comme la peinture ancienne où les prix sont restés stables. Il y a
donc de bonnes affaires à réaliser sur le marché, où les décotes ont été bien
moindres que sur les places financières ou boursières, à condition de savoir
dans quel domaine on peut mettre les pieds sans se les prendre dans le tapis. A
bon entendeur…
Lundi 15 décembre 2008, l'escroquerie de quelque 50 milliards de dollars
commises par le financier américain Bernard Madoff au détriment de nombreux investisseurs
fortunés et de fonds de placement a eu des répercussions incalculables aux Etats-Unis
et en Europe sans compter qu'elle pourrait avoir une fâcheuse incidence sur le
marché de l'art du fait que nombre des grugés ont été de gros collectionneurs.
Certains d'entre eux ont perdu parfois plus de 95% de leur
fortune en confiant aveuglément leurs économies à l'ancien maître-nageur Bernie
Madoff surnommé outre-Atlantique « Made off » (traduction : qui
s'est tiré) ou appelé par artcult « Mad off side » (Le Fou hors-jeu)
qui lui-même possédait quelques œuvres importantes signées entre autres de Roy
Lichtenstein ou Andy Warhol. Il va sans dire que ses victimes seront
probablement obligées de se défaire d'une bonne partie de leurs collections
pour ne pas finir à la rue, ce qui signifiera un engorgement d'œuvres proposées
aux enchères dans les mois à venir, une perspective peu réjouissante pour le
marché de l'art, déjà sérieusement secoué par la crise financière et boursière
internationale, notamment dans le domaine de l'art contemporain où la baisse
pour de nombreux artistes réputés a atteint 20% et plus en moins de trois mois.
Il fallait vraiment être stupide de boire les
belles paroles de Madoff lorsque celui-ci se vantait de pouvoir dégager des
rendements de plus de 10% sur les placements qu'il effectuait alors que la
norme se situait aux alentours de 4%. Toujours est-il que nombre de
millionnaires en dollars se sont précipités sans réfléchir dans la gueule du
loup pour ne plus avoir aujourd'hui que leurs yeux pour pleurer. Il faut dire
que la liste des victimes de ce jongleur, qualifié dorénavant de plus grand escroc
du XXIe siècle, a été impressionnante puisque parmi celles-ci ont figuré des
héritiers de grandes familles, des pontes de l'industrie automobile et du bâtiment,
le cinéaste Steven Spielberg, le Prix Nobel Elie Wiesel et une pléiade d'institutions
caritatives dont plusieurs ont été mises sur la paille.
Le plus incroyable a été que ces gogos ont
pour la plupart
fait leur propre malheur en allant eux-mêmes solliciter le beau parleur
en
allant le solliciter lors de parties du golf au cours desquelles ils le
suppliaient carrément de placer leur fric sans se douter qu'il le
ferait
swinguer à sa façon alors qu'ils auraient dû se méfier d'emblée étant
donné que l'idée première de ce jeu était justement de finir dans un
trou…
Mardi
16 décembre 2008, la FED a décidé de baisser son taux directeur à 0,25% pour
relancer l'économie américaine, ce qui a signifié que les taux d'emprunt aux
Etats-Unis sont devenus ridiculement bas et donc que le dollar a perdu
encore de sa valeur. Résultat : le cours de l'euro est remonté en flèche
face à la monnaie américaine alors que les responsables des banques, sacrément
mises à mal par la crise, se sont creusé la tête quant à savoir comment elles
pourraient désormais dégager des bénéfices intéressants.
Gagner
de l'argent étant devenu plus difficile, les investisseurs de tout poil se sont
subitement trouvés confrontés à un sérieux dilemme car les marchés financiers
n'offriront aucune perspective intéressante de rendement, ce qui va les amener
à réfléchir à d'autres sources de profits, ce qui signifie que le marché de
l'art pourrait finalement constituer un moyen adéquat de faire fructifier leur
argent puisqu'il peut offrir des gains supérieurs à 5% l'an pourvu que les
placements soient bien dirigés. A cet égard, il faut néanmoins des
connaissances et du flair pour ne pas se planter mais au vu des résultats
enregistrés par le marché depuis que la crise a éclaté à la mi-septembre de
2008, il y a encore quelques bonnes opportunités offertes à certains petits
malins.
Si
l'art contemporain subit la crise, il n'en va pas certes de mêmes pour d'autres
domaines, comme la peinture ancienne où les prix sont restés stables. Il y a
donc de bonnes affaires à réaliser sur le marché, où les décotes ont été bien
moindres que sur les places financières ou boursières, à condition de savoir
dans quel domaine on peut mettre les pieds sans se les prendre dans le tapis. A
bon entendeur…