La crise financière internationale ayant atteint de plein fouet le marché de l'art, les prix ont lourdement chuté dans plusieurs domaines sauf pour l'artiste irakien Mohamed Hamedan réfugié politique en France après avoir travaillé à Bagdad comme le peintre officiel des chevaux de Saddam Hussein.
Hamedan ne peint plus de chevaux, histoire d'oublier peut-être une collaboration sulfureuse avec le dictateur irakien, mais des oeuvres très contemporaines qui sont probablement les moins chères sur un marché devenu erratique par la faute de la tempête financière et boursière qui a secoué la planète.
Les oeuvres de cet artiste reconverti dans l'art contemporain a fait cavaler les amateurs puisqu'elles ont été proposées à 21 euros pièce par une galerie tourangelle laquelle en a vendu des dizaines depuis le début du mois d'octobre 2008. A ce rythme, la cote de Hamedan ne pourra que grimper...