En faisant l'acquisition du
Portrait du comte Mathieu-Louis Molé par Ingres en décembre 2009, le Louvre a
effectué son plus gros achat depuis 2007.
Le grand Portrait du comte
Mathieu-Louis Molé montré debout de trois-quarts avec un air sérieux sera
bientôt exposé aux côtés de Monsieur Bertin et du Duc d'Orléans, deux autres
chefs-d'œuvre de l'art du portrait politique.
Propriétaire
de cette œuvre représentant son lointain aïeul, la famille de Noailles a
finalement décidé de s'en séparer de peur qu'elle ne soit volée dans le salon
de la maison de campagne où elle était accrochée depuis des lustres.
Les
responsables du Musée ont dû négocier ferme pour parvenir à l'acheter car au
départ elle était estimée à 30 millions d'euros, une somme considérable qu'ils
ne pouvaient décemment pas réunir alors qu'ils ne disposaient que de 5 millions
d'euros. Heureusement, la société des Amis du Louvre, trois mécènes , Eiffiage,
la Banque de France et Mazars ainsi qu'un donateur anonyme leur ont permis de
réunir suffisamment de fonds pour envisager cet achat tandis que la famille
Noailles a baissé ses prétentions en descendant à 24 millions d'euros avant de
transiger à 19 millions alors que des musées américains étaient en lice pour
tenter d'enlever ce chef d'œuvre à la France.
En faisant l'acquisition du
Portrait du comte Mathieu-Louis Molé par Ingres en décembre 2009, le Louvre a
effectué son plus gros achat depuis 2007.
Le grand Portrait du comte
Mathieu-Louis Molé montré debout de trois-quarts avec un air sérieux sera
bientôt exposé aux côtés de Monsieur Bertin et du Duc d'Orléans, deux autres
chefs-d'œuvre de l'art du portrait politique.
Propriétaire
de cette œuvre représentant son lointain aïeul, la famille de Noailles a
finalement décidé de s'en séparer de peur qu'elle ne soit volée dans le salon
de la maison de campagne où elle était accrochée depuis des lustres.
Les
responsables du Musée ont dû négocier ferme pour parvenir à l'acheter car au
départ elle était estimée à 30 millions d'euros, une somme considérable qu'ils
ne pouvaient décemment pas réunir alors qu'ils ne disposaient que de 5 millions
d'euros. Heureusement, la société des Amis du Louvre, trois mécènes , Eiffiage,
la Banque de France et Mazars ainsi qu'un donateur anonyme leur ont permis de
réunir suffisamment de fonds pour envisager cet achat tandis que la famille
Noailles a baissé ses prétentions en descendant à 24 millions d'euros avant de
transiger à 19 millions alors que des musées américains étaient en lice pour
tenter d'enlever ce chef d'œuvre à la France.
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