Réunis à Paris le 4 décembre 2009, les spécialistes du trafic des biens culturels n'ont pas caché que leur travail devenait de plus en plus difficile du fait que les vols d'objets d'art avaient atteint un niveau inquiétant un peu partout dans le monde.
Rien qu'à travers les vols perpétrés dans de grands musées de la planète, le constat a paru inquiétant, à croire que les voleurs ont considéré que dérober des œuvres d'art pouvait rapporter gros.
En quelques années, des œuvres de Vermeer, du Caravage, de Picasso, de Klimt, de Munch, de Goya, de Renoir, de Monet, de Cézanne, de Corot, de Van Gogh et de nombreux autres artistes célèbres ont été volées dans des musées.
La première interrogation des polices concernées a été de déterminer les raisons de ces vols, lesquelles ont finalement paru multiples. D'une part, il y a l'attrait de l'argent, les œuvres d'art ayant atteint des prix très conséquents sur le marché mais d'un autre côté, du fait qu'elle est répertoriée, une pièce importante volée est quasiment invendable.
On pourrait imaginer qu'elle intéresserait un collectionneur peu scrupuleux excité à l'idée de posséder un chef d'œuvre qu'il irait contempler dans une cache secrète, une hypothèse plausible si on fait un parallèle avec le cas de Stéphane Breitwieser, un Mulhousien qui écuma les musées français et européens pour dérober en quelques années près de 240 œuvres d'art qu'il entreposa dans sa chambre pour en jouir à la façon d'un riche amateur, un statut qu'il avait usurpé sans vergogne faute d'avoir les moyens de s'offrir des pièces comparables.
On peut aussi citer le cas d'individus ayant le comportement de kidnappeurs qui, au lieu de s'en prendre à des personnes, jettent leur dévolu sur des œuvres d'art, notamment lors d'une visite dans la salle vide d'une institution ou dans le cas d'un étudiant en art autorisé à copier une œuvre dans un musée qui une fois son travail fini, s'empare de l'original pour le remplacer par sa copie comme cela est arrivé un jour au Musée polonais de Poznan où de cette manière, un copiste est reparti avec une toile de Monet.
D'autre part, les chefs d'œuvre volés dans les musées servent plus communément à exercer des chantages à l'assurance mais aussi à servir dans le milieu du grand banditisme de garantie ou de monnaie d'échange dans des transactions concernant des cargaisons de drogue sans compter que ceux qui sont en leur possession imposent quelque part le respect vis à vis d'autres caïds.
En dehors des musées qui restent des cibles difficiles, les voleurs ont une prédilection marquée pour les églises, les châteaux, les résidences secondaires et les appartements cossus qui regorgent de pièces intéressantes. Une fois un volée, la marchandise quitte souvent le territoire où le vol a été commis en transitant par des pays où le contrôle sur les œuvres d'art est moins strict. Bizarrement, l'Europe n'a pas encore été à l'unisson à ce sujet puisque des pays comme la Belgique ou les Pays-Bas, considérés comme de véritables passoires, n'ont pas la même législation que la France concernant le recel ou la tenue d'un livre de police pour les professionnels de l'art.
Il y a aussi les guerres qui ont grandement accentué le trafic de biens culturels comme on s'en est rendu compte lors des saccages des musées des antiquités de Bagdad ou de Kaboul lorsque des milliers d'objets furent pillés.
La marchandise volée étant quand même devenue difficile à écouler en Europe, les voleurs qui forment des réseaux de plus en plus structurés sont parvenus à d'autres débouchés, notamment dans des pays du Golfe, d'Asie ou d'Amérique Latine. Depuis quelques années, Interpol a eu ainsi du pain sur la planche pour juguler le fléau des vols d'autant plus qu'ils ont eu à surveiller étroitement les sites de vente sur Internet où bien des objets douteux ont été repérés.
Réunis à Paris le 4 décembre 2009, les spécialistes du trafic des biens culturels n'ont pas caché que leur travail devenait de plus en plus difficile du fait que les vols d'objets d'art avaient atteint un niveau inquiétant un peu partout dans le monde.
Rien qu'à travers les vols perpétrés dans de grands musées de la planète, le constat a paru inquiétant, à croire que les voleurs ont considéré que dérober des œuvres d'art pouvait rapporter gros.
En quelques années, des œuvres de Vermeer, du Caravage, de Picasso, de Klimt, de Munch, de Goya, de Renoir, de Monet, de Cézanne, de Corot, de Van Gogh et de nombreux autres artistes célèbres ont été volées dans des musées.
La première interrogation des polices concernées a été de déterminer les raisons de ces vols, lesquelles ont finalement paru multiples. D'une part, il y a l'attrait de l'argent, les œuvres d'art ayant atteint des prix très conséquents sur le marché mais d'un autre côté, du fait qu'elle est répertoriée, une pièce importante volée est quasiment invendable.
On pourrait imaginer qu'elle intéresserait un collectionneur peu scrupuleux excité à l'idée de posséder un chef d'œuvre qu'il irait contempler dans une cache secrète, une hypothèse plausible si on fait un parallèle avec le cas de Stéphane Breitwieser, un Mulhousien qui écuma les musées français et européens pour dérober en quelques années près de 240 œuvres d'art qu'il entreposa dans sa chambre pour en jouir à la façon d'un riche amateur, un statut qu'il avait usurpé sans vergogne faute d'avoir les moyens de s'offrir des pièces comparables.
On peut aussi citer le cas d'individus ayant le comportement de kidnappeurs qui, au lieu de s'en prendre à des personnes, jettent leur dévolu sur des œuvres d'art, notamment lors d'une visite dans la salle vide d'une institution ou dans le cas d'un étudiant en art autorisé à copier une œuvre dans un musée qui une fois son travail fini, s'empare de l'original pour le remplacer par sa copie comme cela est arrivé un jour au Musée polonais de Poznan où de cette manière, un copiste est reparti avec une toile de Monet.
D'autre part, les chefs d'œuvre volés dans les musées servent plus communément à exercer des chantages à l'assurance mais aussi à servir dans le milieu du grand banditisme de garantie ou de monnaie d'échange dans des transactions concernant des cargaisons de drogue sans compter que ceux qui sont en leur possession imposent quelque part le respect vis à vis d'autres caïds.
En dehors des musées qui restent des cibles difficiles, les voleurs ont une prédilection marquée pour les églises, les châteaux, les résidences secondaires et les appartements cossus qui regorgent de pièces intéressantes. Une fois un volée, la marchandise quitte souvent le territoire où le vol a été commis en transitant par des pays où le contrôle sur les œuvres d'art est moins strict. Bizarrement, l'Europe n'a pas encore été à l'unisson à ce sujet puisque des pays comme la Belgique ou les Pays-Bas, considérés comme de véritables passoires, n'ont pas la même législation que la France concernant le recel ou la tenue d'un livre de police pour les professionnels de l'art.
Il y a aussi les guerres qui ont grandement accentué le trafic de biens culturels comme on s'en est rendu compte lors des saccages des musées des antiquités de Bagdad ou de Kaboul lorsque des milliers d'objets furent pillés.
La marchandise volée étant quand même devenue difficile à écouler en Europe, les voleurs qui forment des réseaux de plus en plus structurés sont parvenus à d'autres débouchés, notamment dans des pays du Golfe, d'Asie ou d'Amérique Latine. Depuis quelques années, Interpol a eu ainsi du pain sur la planche pour juguler le fléau des vols d'autant plus qu'ils ont eu à surveiller étroitement les sites de vente sur Internet où bien des objets douteux ont été repérés.