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TRAFIC D'ANTIQUITES : DURCISSEMENT DES SANCTIONS EGYPTIENNES
03 Février 2010
Catégorie : News
A la suite de demandes répétées de restitution par Le Caire d'œuvres pharaoniques détenues par plusieurs grands musées, le Parlement égyptien a renforcé le 3 février 2010 la loi sur les antiquités pour durcir les sanctions en cas de trafic.

Censée entrer en vigueur le 1er mars 2010, cette loi prévoit également d'imposer un droit de propriété intellectuelle (copyright) qui permettra à l'Egypte de réclamer des sanctions et des indemnisations pour des reproductions non-autorisées.

Zahi Hawass, le bouillant responsable du Conseil suprême des antiquités égyptien a précisé que  la nouvelle législation avait pour but de protéger le patrimoine et les antiquités de son pays en exposant les trafiquants à des amendes atteignant désormais 150 000 euros et des peines de prison pouvant aller jusqu'à  15 ans.


La nouvelle législation entend également imposer aux détenteurs égyptiens d'antiquités de déclarer leurs collections sous un délai de six mois et ce, pour éviter d'être poursuivis pour détention illégale. Ils seront certes autorisés de se séparer de ces pièces par don ou par héritage mais celles-ci seront interdites de sortie du territoire.

 
Par ailleurs, le  Conseil suprême des antiquités (CSA) égyptien se voit octroyer l'exclusivité sur les reproductions des pièces archéologiques et sur l'utilisation des photos d'archives, ce qui signifie que toute utilisation d'image sans son accord sera passible d'amende.

 
Au nom de l'Egypte, Zahi Hawas a réclamé avec insistance la restitution de pièces majeure comme la pierre de Rosette conservée au British Museum qui servit à déchiffrer les hiéroglyphes, le zodiaque de Dendérah détenu par le Louvre ou  le célèbre buste de Néfertiti exposé au musée égyptien de Berlin. On imagine cependant que les pays concernés resteront sourds aux demandes du Caire, nonobstant le fait que les satisfaire engendrerait une foule de demandes de la part d'autres pays dont les trésors archéologiques sont disséminés  depuis des décennies dans plusieurs pays du monde avec l'avantage de faire connaître leur histoire ailleurs que chez eux.

 

Ces demandes intempestives ont déstabilisé nombre d'institutions à l'étranger qui craignent qu'un nationalisme forcené ne vienne entraver la diffusion de la connaissance à travers la planète. D'ailleurs, l'Egypte éprouverait vraisemblablement des difficultés à exposer les pièces qu'elle n'a eu cesse de réclamer vu que ses musées sont déjà pleins à craquer. De plus, rien ne dit que le pays restera politiquement sûr après la disparition du Président Moubarak. Ainsi, si jamais l'Egypte devenait une république dirigée par des islamistes, ceux-ci pourraient adopter une attitude néfaste vis-à-vis  de représentations qu'ils jugeraient iconoclastes au point d' aller imiter un jour les talibans afghans qui se permirent de détruire à l'explosif les gigantesques statues de Bouddha taillées dans le roc à Bamyam. Bref, il serait temps pour l'Unesco d'organiser une conférence internationale pour faire cesser une polémique grandissante dont les retombées diplomatiques risquent de devenir problématiques un jour ou l'autre.

 

Adrian Darmon

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