La Cour d'appel de Paris a aggravé
au début du mois de février 2010 la peine prononcée en première instance contre
le commissaire-priseur Jacques Tajan dans l'affaire Baude en le condamnant dans
pour faux et abus de confiance à deux ans de prison avec sursis et 300 000
euros d'amende.
Sollicité en 1996 par Claire Baude, une riche
nonagénaire, pour procéder à la vente d'un lot de tableaux, Jacques Tajan
s'était ensuite vu reprocher d'avoir vendu de gré à gré huit tableaux qui
n'avaient pas trouvé preneur lors des enchères ce qui était formellement interdit alors, et
d'avoir modifié le procès-verbal de vente.
En première instance il y a près de deux ans, M° Tajan avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende pour faux en écriture mais avait néanmoins bénéficié d'une relaxe pour sa mise en examen d'abus de confiance aggravé concernant le détournement d'un triptyque flamand du début du 16e siècle d'une valeur de 400 000 euros.
En alourdissant la condamnation de M° Tajan, les magistrats de la cour d'appel
ont estimé que ce dernier avait en fait abusé de la faiblesse de Claire Baude
pour obtenir son accord pour la vente du triptyque.
Ayant revendu sa maison de vente en
2004 à Mme Rodica Seward, M° Tajan devra en outre verser un total de 66 000
euros à Médecins du Monde et à l'Institut Pasteur, les deux légataires universels
de sa défunte cliente, et s'acquitter de plus de 20 000 euros de frais de
justice.
La Cour d'appel de Paris a aggravé
au début du mois de février 2010 la peine prononcée en première instance contre
le commissaire-priseur Jacques Tajan dans l'affaire Baude en le condamnant dans
pour faux et abus de confiance à deux ans de prison avec sursis et 300 000
euros d'amende.
Sollicité en 1996 par Claire Baude, une riche
nonagénaire, pour procéder à la vente d'un lot de tableaux, Jacques Tajan
s'était ensuite vu reprocher d'avoir vendu de gré à gré huit tableaux qui
n'avaient pas trouvé preneur lors des enchères ce qui était formellement interdit alors, et
d'avoir modifié le procès-verbal de vente.
En première instance il y a près de deux ans, M° Tajan avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende pour faux en écriture mais avait néanmoins bénéficié d'une relaxe pour sa mise en examen d'abus de confiance aggravé concernant le détournement d'un triptyque flamand du début du 16e siècle d'une valeur de 400 000 euros.
En alourdissant la condamnation de M° Tajan, les magistrats de la cour d'appel
ont estimé que ce dernier avait en fait abusé de la faiblesse de Claire Baude
pour obtenir son accord pour la vente du triptyque.
Ayant revendu sa maison de vente en
2004 à Mme Rodica Seward, M° Tajan devra en outre verser un total de 66 000
euros à Médecins du Monde et à l'Institut Pasteur, les deux légataires universels
de sa défunte cliente, et s'acquitter de plus de 20 000 euros de frais de
justice.