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CONDAMNATIONS POUR DES TRAFIQUANTS DE FAUX TABLEAUX
21 Août 2010 Catégorie : News
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Douze personnes appartenant à un important réseau de trafic de faux tableaux ayant commis des escroqueries évaluées à plus de deux millions d'euros ont été condamnées au début du mois d'août 2010 à des peines de prison et à diverses amendes par le tribunal correctionnel de Créteil (Val de Marne).
Considéré comme la tête pensante du réseau, Pascal Robaglia, un galeriste parisien de 55 ans précédemment impliqué dans d'autres affaires d'escroquerie, a été condamné à cinq ans de prison dont 30 mois avec sursis et à 50 000 euros d'amende. Il s'était chargé notamment de vendre des faux produits par Guy Ribes, 61 ans, un artiste plagiaire installé à Saint-Mandé qui a été condamné à trois ans d'emprisonnement dont deux avec sursis. Un autre membre de cette bande, Gilbert Ribert, 58 ans, déjà incarcéré pour trafic de drogue, a été condamné à quatre années de prison dont 18 mois avec sursis pour avoir fabriqué des faux certificats d'authenticité
Les principaux accusés ont été également condamnés à verser plus de 900 000 euros de dommages et intérêts aux victimes de leurs escroqueries. Les autres prévenus de ce réseau ont reçu des peines allant de 3 000 euros d'amende à deux ans de prison assortis de 16 mois de sursis.
La découverte par la police de plagiats vendus sur le marché avait conduit à l'interpellation en 2005 de Guy Ribes puis au démantèlement du réseau dirigé par le rusé Robaglia qui dans le passé avait déjà eu affaire à la justice pour avoir notamment escroqué de nombreux amateurs et marchands venus notamment dans sa villa cossue du Vésinet lui acheter des oeuvres de sa prétendue collection. Beau parleur, Robaglia appâtait ses clients en leur racontant qu'il désirait se séparer d'oeuvres héritées de son grand-père pour se construire une piscine ou simplement pour changer le décor de sa belle demeure. Pour sa part, Ribes a reconnu devant le tribunal avoir réalisé des centaines de faux en échange de 1 000 à 2 000 euros l'unité entre 1997 et 2005.
Se faisant passer pour des héritiers désargentés, les membres de ce réseau avaient vendu durant cette période des faux Picasso, Chagall ou Fernand Léger à des personnes fortunées généralement dépourvues de solides connaissances en matière d'art. Certains des clients floués auraient ainsi dépensé jusqu'à deux millions de francs (300 000 euros) auprès de Robaglia et de ses complices pour l'acquisition des fausses toiles.
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