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DU VOMI ET DE L'ART CONTEMPORAIN
10 Septembre 2012
Catégorie : News

Animatrice du site www.schtroumpf-emergent.com Nicole Esterolle a quelque peu brocardé dans sa dernière livraison de septembre l'artiste américaine Millie Brown qui vend pour 1500 dollars l'unité ses œuvres réalisées à l'aide de ses vomissements pour signaler à quel point l'art contemporain s'enfonçait dans le ridicule (voir :.http://www.youtube.com/watch?feature)!


Superbe créature perchée sur de très hauts talons et tout de noir vêtue, Millie Brown vomit tour à tour du liquide  jaune, vert, bleu, violet sur une toile posée à plat sur le sol tandis que les vocalises de deux amies couvrent le bruit provoqué par les vomissements. Bref, selon Nicole Esterolle,les artistes américains ont, en matière de performances plasticiennes, toujours une longueur d'avance sur les français - comme l'avait très bien souligné le rapport Quémin en 2001 déjà,  puisque autant qu'elle a su, on n'a pas encore vu en France d'artistes  émergents  subventionnés pour vomir réellement de la peinture sinon pour la *vomir* au figuré.

On lui a ailleurs aussi signalé une exposition en Belgique d'un autre « plasticien » qui fait des toiles avec son caca, chaque œuvre étant assortie d'une notice mentionnant ce que l'artiste avait mangé la veille pour obtenir telle nuance , tel savant dégradé ou telle fulgurance chromatique… Ce qui tendrait à prouver que les belges avaient également une longueur d'avance en matière de « performativité picturalisante » (sic) sur les Français malgré les soutiens dont ceux-ci bénéficiaient de leur  Ministère

Ceci dit, Nicole n'a rien eu contre le travail de Millie, qu'elle a trouvé très courageux, soigné, élégant, professionnel, assez virtuose, et finalement, plutôt amusant et sympathique. D'ailleurs, ce n'est pas par hasard si elle est l'amie de Lady Gaga, pour qui elle a eu la plus grande et sincère estime.

« Non, le spectacle de la  régurgitation multicolore de Mademoiselle Brown n'a pour moi vraiment rien de nauséabond ou de vomitif. Beaucoup moins en tous cas que la lecture des textes de Mademoiselle Lequeux, ou de ceux de Monsieur Dagen dans Le Monde… Car les occasions d'avoir envie de vomir sont nombreuses également à l'examen des  textes des dossiers de presse que je reçois quotidiennement concernant les expos dans les FRAC et autres centres d' « art contemporain »… Sans oublier de ce qui se passe en ce moment à l'école des Beaux Arts d'Avignon, dont j'ai parlé dans ma précédente chronique.( voir le site http://www.esa-avignon.fr/ ) »

Mais à son avis, le record dans ce registre du "dégueulatoire", a été de lire dans la news letter de l'AMA (Art Media Agency qui est une agence de contenu spécialiste du marché de l'art.) au sujet de l'artiste chinois Ai Wei Wei. On y a trouvé en effet une « étude analytique » de la valorisation  de cet artiste – formé pendant plusieurs années aux USA à l'école Andy Warhol - avec les courbes et diagrammes des variations de sa fabuleuse cote sur le marché international, en fonction de ses provocations médiatisées et du nombre de milliers d'articles parus sur celles-ci dans les journaux du monde entier. Le pic de visibilité, et donc de valorisation,ayant été obtenu lorsque l'artiste a enfoncé symboliquement son majeur droit dans l'anus d'une représentation de Mao Tsé Toung et obtenu pour cela les quelques semaines de prison qui ont fait sa notoriété planétaire.

"Il s'était signalé auparavant par ce mur de cartables d'enfants pour 
protester contre l'incurie des pouvoirs publics chinois ayant, faute d'avoir fait construire des bâtiments assez solides, causé la mort de centaines d'enfants lors du tremblement de terre de Yushu en 2010. Il avait provoqué l'émoi en Angleterre avec son exposition à la Turbine Hall de la Tate Modern à Londres d'un tapis de 100 millions de graines de tournesol en porcelaine peinte , lequel tapis avait fonction de se moquer  des images de propagande qui, pendant le révolution culturelle, représentaient Mao en soleil et le peuple en fleurs de tournesol tournées vers lui et «encourager beaucoup de jeunes à s'exprimer»…."Tapis toxique", puisque qu'il a causé suffocations  et vomissements chez les visiteurs "afficionados" de  l'art contemporain qui avaient droit de marcher dessus et se vautrer dedans. Tapis abject, étant donné qu'il était le résultat du travail de plusieurs années de 1600 ouvriers chinois surexploités qui n'avaient bien sûr aucun droit de s'exprimer sur l'ineptie de la chose qu'ils fabriquaient. Mais tapis lucratif, puisque les premières « reliques » de cette installation proposées à la vente quelque temps plus tard ont été vendues 140 000 euros le sac de 100 kilos de graines… Ce qui permet d'estimer la  valeur totale des 10 millions de graines d'un poids de 150 tonnes, à 210 millions d'euros avec zéro euro pour les 1600 ouvriers qui se sont ruiné la santé pour réaliser cette gigantesque 
crétinerie pathogène », a-t-elle ajouté.
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