Marina Picasso s'apprêterait à mettre en vente plusieurs oeuvres de son
grand-père estimées à quelque 290 millions de dollars, selon le New York Post du 5 janvier 2015.
Parmi les tableaux dont elle se séparerait figurent le portrait d'Olga
Khokhlova, son arrière grand-mère, titré "Portrait de Femme" (Olga)
estimé à lui-seul 60 millions de dollars, une "Maternité" de 1921
estimée à 54 millions de dollars et "Femme à la Mandoline" (Mlle
Léonie assise), un tableau de 1911 évalué à 60 millions de dollars.
Marina Picasso aurait décidé de les vendre en privé au lieu de les confier à une grande maison de vente et de se séparer en outre de la villa de Cannes "La Californie"
dont elle avait hérité de son grand-père.
Ces dernières années, cette villa où Picasso avait vécu avec Jacqueline
Roque, sa seconde épouse, avait été transformée en galerie dédié aux oeuvres de
l'artiste.
Dans son livre "Picasso, mon grand-père" publié en 2001, Marina
Picasso avait employés des mots assez durs envers l'artiste en signalant qu'il avait
négligé sa famille à l'époque où elle n'était qu'une enfant en laissant vivre celle-ci dans la pauvreté. Elle avait ajouté que Picasso avait eu tendance à
étouffer ses proches et à les conduire au désespoir et que son héritage lui
avait été attribué sans amour véritable alors que le frère de Marina s'était suicidé après s'être vu
interdire par Jacqueline Roque d'assister à l'enterrement de l'artiste. Sa
décision de vendre les oeuvres précitées et la villa de Cannes serait donc due à son envie de tourner
la page d'un passé douloureux.