BERLUSCONI SILVIO : En délicatesse avec le justice, le Premier ministre italien a eu droit à un rappel à l'ordre de la part de Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés, qui lui reproché de gouverner avec une sorte d'immunité vis-à-vis de tout autre autorité de contrôle au point de se sentir comme un monarque absolu. Fini a par ailleurs qualifié de « bombe atomique » les accusations d'un repenti de la mafia, Gaspare Spatuzza, qui a mis en cause Berlusconi dans les attentats de 1993 à Milan, Florence et Rome lequel aurait négocié des accords avec des proches du parrain Toto Riina juste avant d'entrer en politique.
CAMARA MOUSSA DADIS : Ayant survécu à une tentative de meurtre par son aide de camp, le chef de la junte en Guinée s'est rendu au Maroc pour y être hospitalisé alors que son agresseur a été activement recherché. Les autorités marocaines n'ont pas vraiment apprécié l'arrivée sur leur territoire de Camara à bord d'un avion mis à sa disposition par le Président du Burkina Faso ,mais se sont résignées à accepter qu'il soit soigné pour des raisons humanitaires. La tentative de meurtre visant Camara est survenue deux mois après le massacre d'opposants qui réclamaient la fin de la "dictature militaire" et exigeaient que le chef de la junte ne soit pas candidat à la prochaine présidentielle.
OBAMA BARACK: Le Président des Etats-Unis a eu du mal à justifier sa distinction de Prix Nobel de la Paix en décidant d'envoyer 33 000 soldats supplémentaire pour combattre les talibans en Afghanistan.De quoi casser le Barack plutôt récipiendaire du Prix Nobel de l'épée que de la paix...
PAKISTAN : Au moins 40 personnes, dont quatre assaillants, ont été tuées le 4 décembre au cours d'une attaque menée un commando d'islamistes contre une mosquée bondée fréquentée par les militaires à Rawalpindi, une ville-garnison de la banlieue d'Islamabad. Le grand quartier général de l'état-major, à Rawalpindi, avait essuyé, le 10 octobre, une attaque audacieuse par un commando suicide qui s'était soldée par la mort de 14 militaires et des huit assaillants. Elle avait été revendiquée par les talibans alliés à Al-Qaïda. Une vaste offensive des militaires avait été lancée sept jours plus tard dans le district tribal du Waziristan du Sud, dans le nord-ouest, contre le Mouvement des Talibans Pakistanais (TTP), principal responsable de la vague d'attentats qui ont ensanglanté le pays depuis l'été 2007.
SHALIT GILAD : Les négociations concernant le soldat israélien détenu depuis trois ans et demi par le Hamas à Gaza ont été sur le point d'aboutir, Israël ayant accepté de libérer 980 prisonniers palestiniens pour obtenir le retour de ce dernier. Les négociations menées au Caire par un médiateur allemand se sont déroulées dans le plus grand secret alors que le Hamas a exigé la libération de tous ses cadres emprisonnés au cours de l'intifada des années 2000 ainsi que celle d'autres prisonniers appartenant au Fatah ou à d'autres organisations palestiniennes, notamment Marouane Barghouti charismatique cadre du Fatah, et Ahmed Saadat, secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine, condamné pour l'assassinat d'un ministre israélien. Un prisonnier israélien vaudrait ainsi près de 1000 fois plus qu'un Palestinien.
UE : L'Union européenne a appelé Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États hébreu et palestinien, dans un appel urgent à la négociation lancé par les vingt-sept ministres des Affaires étrangères. Voilà qui a quelque irrité le gouvernement Nétanyahou et les partisans de l'unité de la ville sous férule israélienne du fait que les Vingt-Sept ont assuré qu'ils «ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié» au statut d'avant 1967, c'est-à-dire antérieur à l'annexion de Jérusalem-Est.