L'Hôtel de Ville de Paris présente une rétrospective consacré au photographe Izis, de son vrai nom Izrael Bidermanas, pour rendre ainsi un hommage plus que mérité à cet artiste de l'objectif.
Né en 1911 en Lithuanie, Izrael Bidermanas passa son enfance à étudier le talmud dans un école rabbinique où on le surnomma "Le Rêveur". D'un naturel plutôt mélancolique sans toutefois jamais à céder au désespoir, il décida de quitter son pays natal après s'être rendu compte que les perspectives de concrétiser son ambition de devenir photographe étaient maigres.
Venu sans un sou à Paris et vivant à la manière d'un clandestin, il travailla au noir dans des laboratoires photographiques jusqu'au moment où il dut se résoudre à fuir en zone libre après la défaite de la France en 1940 tandis que plusieurs membres de sa famille furent déportés puis assassinés par les nazis.
Entré alors en contact avec des membres de la Résistance, Izis débuta sa carrière en photographiant l'existence des maquisards puis, la guerre finie, il revint à Paris travailler comme reporter en réalisant des clichés empreints de romantisme et d'humanité qui subitement font regretter qu'il n'ait pas connu la gloire au même titre que Doisneau ou Cartier-Bresson d'autant plus que son livre "Le Paris des rêves", publié en 1950, fut vendu à plus de 170 000 exemplaires au bout de 16 rééditions.
L'Hôtel de Ville de Paris présente une rétrospective consacré au photographe Izis, de son vrai nom Izrael Bidermanas, pour rendre ainsi un hommage plus que mérité à cet artiste de l'objectif.
Né en 1911 en Lithuanie, Izrael Bidermanas passa son enfance à étudier le talmud dans un école rabbinique où on le surnomma "Le Rêveur". D'un naturel plutôt mélancolique sans toutefois jamais à céder au désespoir, il décida de quitter son pays natal après s'être rendu compte que les perspectives de concrétiser son ambition de devenir photographe étaient maigres.
Venu sans un sou à Paris et vivant à la manière d'un clandestin, il travailla au noir dans des laboratoires photographiques jusqu'au moment où il dut se résoudre à fuir en zone libre après la défaite de la France en 1940 tandis que plusieurs membres de sa famille furent déportés puis assassinés par les nazis.
Entré alors en contact avec des membres de la Résistance, Izis débuta sa carrière en photographiant l'existence des maquisards puis, la guerre finie, il revint à Paris travailler comme reporter en réalisant des clichés empreints de romantisme et d'humanité qui subitement font regretter qu'il n'ait pas connu la gloire au même titre que Doisneau ou Cartier-Bresson d'autant plus que son livre "Le Paris des rêves", publié en 1950, fut vendu à plus de 170 000 exemplaires au bout de 16 rééditions.