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L'INCROYABLE REDECOUVERTE D'UNE FABULEUSE COLLECTION D'OEUVRES DE PICASSO
29 Novembre 2010
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Un électricien retraité vient de faire l'objet d'une plainte de la part des héritiers de Pablo Picasso (1881-1973) après avoir essayé de faire authentifier 271 oeuvres importantes  de l'artiste pour lequel il avait travaillé durant les trois dernières de sa vie, a révélé le quotidien "Libération" le 29 novembre, 2010.

Pierre Le Guennec, l'électricien aujourd'hui âgé de 71 ansq ui se chargeait des réparations dans les propriétés que possédait Picasso durant les trois dernières années de la vie de ce dernier, était venu voir son fils Claude au début du mois de septembre avec une valise contenant 175 œuvres afin de les faire authentifier. Autant dire que l'héritier Picasso, stupéfait de découvrir de tels trésors, eut du mal à croire son visiteur qui prétendait les avoir reçus en cadeau.

Inconnues de la famille, ces œuvres datant d'entre 1900 et 1932 et estimés à plus de 60 millions d'euros n'avaient pas été répertoriées après être restées dans des cartons depuis 1955 à la Villa “La Californie” que possédait Picasso.

Le journaliste Vincent Noce a rapporté que le retraité avait présenté de rares collages, des aquarelles, des dessins, des lithographies et des études à l'huile de toute splendeur et d'une grande importance historique, ne serait-ce déjà pour neuf collages cubistes datant de 1912 valant au bas mot 40 millions d'euros, nonobstant le fait que beaucoup d'œuvres de ce genre furent perdues dans des déménagements ou lors de l'inondation de l'atelier que Picasso occupait à Montrouge.

Ayant examiné avec soin ces œuvres d'une authenticité incontestable, Claude Picasso s'est demandé pourquoi l'électricien retraité avait attendu si longtemps pour les lui soumettre, un fait qui a suscité sa suspicion au sujet de leur provenance et amené les héritiers de l'artiste à déposer plainte le 23 septembre pour déclencher alors une enquête de la police.

Picasso était connu pour avoir horreur de se séparer de ses œuvres et si parfois il se montrait généreux avec des gens qu'il côtoyait, il se contentait de leur offrir de petits dessins croqués à la va-vite . On imagine mal dès lors qu'il eût pu se résoudre à bazarder de telles pièces qui devaient lui tenir à cœur en les offrant à un petit électricien alors âgé d'une trentaine d'années qui se chargeait de menues réparations dans ses propriétés, d'où le soupçon de vol de la part de ses héritiers.

Le problème est que le vol n'a jamais été constaté, un fait qui aurait pu induire le détenteur de ces œuvres à attendre que le délai de prescription pour ce type de délit, qui est de 30 ans, soit dépassé en croyant obtenir des certificats d'authenticité sans trop de difficulté. C'est pour raison que les héritiers Picasso ont déposé plainte pour recel lequel est un délit continu. Encore faudra-t-il apporter la preuve du vol devant les juges pour confirmer qu'il y a eu recel, a précisé Vincent Noce.

Placé en garde à vue au début du mois d'octobre après que la mise sous scellés des œuvres dans une chambre forte de l'Office central contre le trafic des biens culturels (OCB), le retraité a plaidé la bonne foi en s'emmêlant cependant dans ses explications puisqu'il a déclaré d'un côté les avoir reçues de Picasso et de l'autre par son épouse Jacqueline, décédée en 1986.
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