Le Musée des Beaux-Arts de Lyon présente jusqu'au 24 janvier 2011 une exposition consacrée à Louis Cretey, un peintre du 17e siècle plutôt méconnu qui avait notamment décoré dans cette ville le palais de justice et le réfectoire de l'abbaye de Saint-Pierre lequel constitue aujourd'hui le hall d'entrée du bâtiment.
Les recherches menées par Pierre Rosenberg, ancien président du Louvre, et Aude Henry-Gobet, une historienne d'art, ont permis de mieux cerner ce peintre énigmatique dont près de 60 oeuvres- toiles ou dessins- ont été données pour être de sa main à travers l'analyse de personnages nantis de yeux globuleux, de grands nez et de fronts bas, coiffés parfois de casques particuliers alors que les drapés sont peints avec des effets de lumière et que les couleurs sont caractérisées par des touches bleus sombres et par des tons orangés sans oublier des ciels sombres avec des touches rosâtres qui font de Cretey un peintre à part pour son époque d'autant plus qu'il était porté à avoir une touche très spontanée et un goût prononcé pour l'étrange propre à le faire considérer comme un visionnaire.
Un halo de mystère entoure la vie et la carrière de ce peintre né entre 1630 et 1637 qui ne travailla probablement pas à Paris mais dont on sait qu'il fit plusieurs voyages en Italie à partir de 1661, qu'il se maria en 1667 et mourut après 1702 alors que son oeuvre commence seulement à sortir progressivement de l'ombre.
Le Musée des Beaux-Arts de Lyon présente jusqu'au 24 janvier 2011 une exposition consacrée à Louis Cretey, un peintre du 17e siècle plutôt méconnu qui avait notamment décoré dans cette ville le palais de justice et le réfectoire de l'abbaye de Saint-Pierre lequel constitue aujourd'hui le hall d'entrée du bâtiment.
Les recherches menées par Pierre Rosenberg, ancien président du Louvre, et Aude Henry-Gobet, une historienne d'art, ont permis de mieux cerner ce peintre énigmatique dont près de 60 oeuvres- toiles ou dessins- ont été données pour être de sa main à travers l'analyse de personnages nantis de yeux globuleux, de grands nez et de fronts bas, coiffés parfois de casques particuliers alors que les drapés sont peints avec des effets de lumière et que les couleurs sont caractérisées par des touches bleus sombres et par des tons orangés sans oublier des ciels sombres avec des touches rosâtres qui font de Cretey un peintre à part pour son époque d'autant plus qu'il était porté à avoir une touche très spontanée et un goût prononcé pour l'étrange propre à le faire considérer comme un visionnaire.
Un halo de mystère entoure la vie et la carrière de ce peintre né entre 1630 et 1637 qui ne travailla probablement pas à Paris mais dont on sait qu'il fit plusieurs voyages en Italie à partir de 1661, qu'il se maria en 1667 et mourut après 1702 alors que son oeuvre commence seulement à sortir progressivement de l'ombre.