Plusieurs plaintes pour abus de confiance ont été déposées contre un courtier en art qui promettait 16% de rentabilité annuelle à toute personne qui désirait investir dans l'achat et la revente de tableaux contemporains sous la supervision de la Sté Marble Art Invest,a-t-on appris le 18 février 2011.
Selon le quotidien " Le Parisien" plusieurs des plaignants n'auraient pas touché leur retour sur investissement pour en venir à soupçonner un système de cavalerie mis en place par cette société implantée à Paris, Neuilly-sur-Seine, Londres et Moscou.
Il faut quand même être vraiment naïf pour croire qu'il existe un système simple et infaillible pour obtenir un rendement annuel de 16% sur des investissements effectués dans l'achat et la revente d'oeuvres d'art qui plus est en faisant miser des épargnants sur des peintres contemporains peu connus sur le marché dont la cote paraît aléatoire.
Justement, artcult a reçu le 18 novembre 2010 un mail d'un lecteur qui cherchait à obtenir des informations sur la Sté Marble Art Invest, ce à quoi j'avais immédiatement répondu que je n'avais aucune connaissance de cette société en signalant qu'il fallait être sacrément devin pour promettre des placements rémunérés à 16% l'an.
J'avais ajouté avec une pointe d'humour que Marble Art Invest ne m'avait pas contacté pour quémander mes conseils de spécialiste du marché de l'art, ce qui était déjà à mon avis un mauvais point.
Puis, ayant fait un tour sur le site Internet de Marble Art Invest, j'avais adressé un autre message à ce lecteur pour lui signaler que tout le blabla rédigé sur celui-ci n'était que la poudre aux yeux en soulignant que ceux qui réalisaient des plus-values sur le marché de l'art avaient l'habitude de miser plus d'un million d'euros sur un seul tableau en espérant réaliser un profit au bout de 5 ans.
"Investir 5000, 10 000 ou 20 000 euros ne rime pratiquement à rien. Si vous voulez gagner de l'argent il faut alors miser sur un Picasso d'une période donnée acheté pour 5 millions d'euros et revendable avec une plus-value de 20% dans 5 ans si le marché parvient à rester en dehors des turbulences économiques, ce qui n'est pas certain si on se réfère à la crise de 1991 ou à celles 2001, 2003 ou 2008. Pour l'instant, ça repart à la hausse mais à y regarder de plus près, les mouvements concernent des oeuvres majeures et rien d'autre", avais-je écrit.
Désormais, un administrateur a été nommé pour gérer l'entreprise défaillante alors qu'un des ses cofondateurs s'est ingénié à déclarer que "le produit avait été dépassé par son succès, qu'il avait été en fait abusé par un mandataire indépendant et qu'il suffisait d'organiser la revente des oeuvres d'art pour rembourser les investisseurs" sauf que le stock acheté par Marble Art Invest avec l'argent de ses souscripteurs ne contient apparemment aucune oeuvre d'artiste consacré...
Adrian Darmon
Plusieurs plaintes pour abus de confiance ont été déposées contre un courtier en art qui promettait 16% de rentabilité annuelle à toute personne qui désirait investir dans l'achat et la revente de tableaux contemporains sous la supervision de la Sté Marble Art Invest,a-t-on appris le 18 février 2011.
Selon le quotidien " Le Parisien" plusieurs des plaignants n'auraient pas touché leur retour sur investissement pour en venir à soupçonner un système de cavalerie mis en place par cette société implantée à Paris, Neuilly-sur-Seine, Londres et Moscou.
Il faut quand même être vraiment naïf pour croire qu'il existe un système simple et infaillible pour obtenir un rendement annuel de 16% sur des investissements effectués dans l'achat et la revente d'oeuvres d'art qui plus est en faisant miser des épargnants sur des peintres contemporains peu connus sur le marché dont la cote paraît aléatoire.
Justement, artcult a reçu le 18 novembre 2010 un mail d'un lecteur qui cherchait à obtenir des informations sur la Sté Marble Art Invest, ce à quoi j'avais immédiatement répondu que je n'avais aucune connaissance de cette société en signalant qu'il fallait être sacrément devin pour promettre des placements rémunérés à 16% l'an.
J'avais ajouté avec une pointe d'humour que Marble Art Invest ne m'avait pas contacté pour quémander mes conseils de spécialiste du marché de l'art, ce qui était déjà à mon avis un mauvais point.
Puis, ayant fait un tour sur le site Internet de Marble Art Invest, j'avais adressé un autre message à ce lecteur pour lui signaler que tout le blabla rédigé sur celui-ci n'était que la poudre aux yeux en soulignant que ceux qui réalisaient des plus-values sur le marché de l'art avaient l'habitude de miser plus d'un million d'euros sur un seul tableau en espérant réaliser un profit au bout de 5 ans.
"Investir 5000, 10 000 ou 20 000 euros ne rime pratiquement à rien. Si vous voulez gagner de l'argent il faut alors miser sur un Picasso d'une période donnée acheté pour 5 millions d'euros et revendable avec une plus-value de 20% dans 5 ans si le marché parvient à rester en dehors des turbulences économiques, ce qui n'est pas certain si on se réfère à la crise de 1991 ou à celles 2001, 2003 ou 2008. Pour l'instant, ça repart à la hausse mais à y regarder de plus près, les mouvements concernent des oeuvres majeures et rien d'autre", avais-je écrit.
Désormais, un administrateur a été nommé pour gérer l'entreprise défaillante alors qu'un des ses cofondateurs s'est ingénié à déclarer que "le produit avait été dépassé par son succès, qu'il avait été en fait abusé par un mandataire indépendant et qu'il suffisait d'organiser la revente des oeuvres d'art pour rembourser les investisseurs" sauf que le stock acheté par Marble Art Invest avec l'argent de ses souscripteurs ne contient apparemment aucune oeuvre d'artiste consacré...