Le Salon Art Paris organisé du 30 mars au 3 avril
2011 a présenté un visage séduisant en misant toutefois sur une certaine sagesse à un
moment où l'art contemporain a cherché à retrouver un second souffle pour
effacer les effets négatifs de la crise boursière et financière de 2008.
Pas d'œuvres de Jeff Koons, Maurizio Cattelan ou
Damien Hirst à l'horizon mais des sélections assez carrées en général avec un superbe
ensemble de Philippe Pasqua, un dessinateur hors pair, à la galerie Laurent
Strouk, des créations en néon de François Morellet chez Lelia Mordoch, des
étonnants trompe l'œil créés avec des bobines de fil par Devorah Sperber chez
Zidoun Gallery, une belle série de peintures de Claude Viallat à la galerie
Ceysson, des présentations ça et là de valeurs consacrées comme Hartung, Oscar
Gauthier, Edik Steinberg, Delvaux, Chaissac, César, Arman, Picasso ou Degottex,
de magnifiques dessins de Moebius, star de la B.D, de séduisants tableaux
représentant des immeubles vus du ciel par Ralph Fleck chez Alfred Baumgarten,
des huiles captivantes de Jan de Vliegher et des clichés photographiques bien choisis de
Richard Prince, Kimiko Yoshida, Sylvie Zijlmans ou Albert Watson.
Voilà pour le meilleur. Pour le reste, les œuvres
contemporaines présentées au public ont été certes de qualité mais plutôt
dénuées d'originalité comme si les exposants avaient écarté toute prise de risque au profit
de valeurs jugées sûres.
Cette
année, on a vu peu d'œuvres scandaleuses ou morbides, à part les deux Kulik qui
avaient déjà fait l'objet d'une polémique précédemment à Paris bien que des œuvres
montrant des crânes ont paru par trop nombreuses. La seule interrogation a finalement
concerné la présentation par la Werkstattgalerie de Berlin de dessins inédits
« attribués » à Francis Bacon qui a soulevé des commentaires
parfoiscinglants de certains amateurs lesquels ont crié au plagiat. Il est vrai que ces Bacon là ont semblé vraiment bizarres et très en retrait avec les oeuvres connues de l'artiste.
Au final, on pourra néanmoins parler de cru acceptable mais il
restera à connaître le niveau des ventes, certes bonnes pour certains dès
l'ouverture et passables pour d'autres à un moment où le marché a semblé
marquer le pas.
Le Salon Art Paris organisé du 30 mars au 3 avril
2011 a présenté un visage séduisant en misant toutefois sur une certaine sagesse à un
moment où l'art contemporain a cherché à retrouver un second souffle pour
effacer les effets négatifs de la crise boursière et financière de 2008.
Pas d'œuvres de Jeff Koons, Maurizio Cattelan ou
Damien Hirst à l'horizon mais des sélections assez carrées en général avec un superbe
ensemble de Philippe Pasqua, un dessinateur hors pair, à la galerie Laurent
Strouk, des créations en néon de François Morellet chez Lelia Mordoch, des
étonnants trompe l'œil créés avec des bobines de fil par Devorah Sperber chez
Zidoun Gallery, une belle série de peintures de Claude Viallat à la galerie
Ceysson, des présentations ça et là de valeurs consacrées comme Hartung, Oscar
Gauthier, Edik Steinberg, Delvaux, Chaissac, César, Arman, Picasso ou Degottex,
de magnifiques dessins de Moebius, star de la B.D, de séduisants tableaux
représentant des immeubles vus du ciel par Ralph Fleck chez Alfred Baumgarten,
des huiles captivantes de Jan de Vliegher et des clichés photographiques bien choisis de
Richard Prince, Kimiko Yoshida, Sylvie Zijlmans ou Albert Watson.
Voilà pour le meilleur. Pour le reste, les œuvres
contemporaines présentées au public ont été certes de qualité mais plutôt
dénuées d'originalité comme si les exposants avaient écarté toute prise de risque au profit
de valeurs jugées sûres.
Cette
année, on a vu peu d'œuvres scandaleuses ou morbides, à part les deux Kulik qui
avaient déjà fait l'objet d'une polémique précédemment à Paris bien que des œuvres
montrant des crânes ont paru par trop nombreuses. La seule interrogation a finalement
concerné la présentation par la Werkstattgalerie de Berlin de dessins inédits
« attribués » à Francis Bacon qui a soulevé des commentaires
parfoiscinglants de certains amateurs lesquels ont crié au plagiat. Il est vrai que ces Bacon là ont semblé vraiment bizarres et très en retrait avec les oeuvres connues de l'artiste.
Au final, on pourra néanmoins parler de cru acceptable mais il
restera à connaître le niveau des ventes, certes bonnes pour certains dès
l'ouverture et passables pour d'autres à un moment où le marché a semblé
marquer le pas.