Estimée entre deux et trois millions d'euros, une peinture impériale chinoise d'époque Qing sur soie a été vendue contre toute attente pour 22 057 760 euros (frais compris- 17,8 millions d'euros au marteau) lors d'une vente organisée le 26 mars à Toulouse par le groupe Labarbe lequel a engrangé près de 23 millions d'euros de C.A pour figurer parmi les leaders des ventes en France durant ce premier trimestre de 2011.
Peinture impériale chinoise (longueur plus de 20 mètres)
Détail de la peinture impériale Qing : « La Grande Revue », sujet des « Manœuvres » (4e partie) Ce rouleau horizontal en encre et couleurs sur soie, dû à plusieurs peintres de la Cour, datant de 1747 ou 1748 et concluant une série de quatre, reproduisant une revue militaire ayant mobilisé quelque 20 000 hommes. La première de ces peintures : Xingying (L'empereur se rendant au camp) reste à découvrir. Elle représenterait la suite impériale se rendant au lieu de la Revue, le parc du Sud Nanyuan, où les empereurs mandchous tenaient des manœuvres militaires.
Le prix atteint pour cette oeuvre provenant d'un grenier d'une demeure parisienne a constitué la plus haute enchère pour un objet d'art vendu aux enchères en France depuis le début de 2011 ainsi qu'un prix record pour un objet d'art chinois vendu dans ce pays qui était de 6,5 millions d'euros pour deux vases en cloisonné vendus par Christie's en 2007.
Au cours de cette vente, le groupe Labarbe a obtenu 140 000 euros pour une robe chinoise "Dragon" de type long pao en satin de soie jaune de la période Qing, 200 000 euros pour un rare casque de prince de sang de l'armée impériale chinoise du 18e siècle,et 110 000 euros pour un porte-pinceau en jade néphrite céladon d'époque Qing partiellement veiné de brun sculpté en haut relief de scènes de philosophes.
Toujours à Toulouse, le groupe Chassaing a vendu pour un million d'euros le même jour un sceau de l'empereur Qianlong (r.1736-1795) en jade néphrite blanc très légèrement veiné de rouille sur le sommet, la prise finement sculptée en ronde-bosse de deux dragons adossés et enlacés
Ces résultats ont démontré que les principaux acheteurs chinois ne se fixaient pas de limite pour acheter des pièces importantes à des prix considérés comme démentiels.
Estimée entre deux et trois millions d'euros, une peinture impériale chinoise d'époque Qing sur soie a été vendue contre toute attente pour 22 057 760 euros (frais compris- 17,8 millions d'euros au marteau) lors d'une vente organisée le 26 mars à Toulouse par le groupe Labarbe lequel a engrangé près de 23 millions d'euros de C.A pour figurer parmi les leaders des ventes en France durant ce premier trimestre de 2011.
Peinture impériale chinoise (longueur plus de 20 mètres)
Détail de la peinture impériale Qing : « La Grande Revue », sujet des « Manœuvres » (4e partie) Ce rouleau horizontal en encre et couleurs sur soie, dû à plusieurs peintres de la Cour, datant de 1747 ou 1748 et concluant une série de quatre, reproduisant une revue militaire ayant mobilisé quelque 20 000 hommes. La première de ces peintures : Xingying (L'empereur se rendant au camp) reste à découvrir. Elle représenterait la suite impériale se rendant au lieu de la Revue, le parc du Sud Nanyuan, où les empereurs mandchous tenaient des manœuvres militaires.
Le prix atteint pour cette oeuvre provenant d'un grenier d'une demeure parisienne a constitué la plus haute enchère pour un objet d'art vendu aux enchères en France depuis le début de 2011 ainsi qu'un prix record pour un objet d'art chinois vendu dans ce pays qui était de 6,5 millions d'euros pour deux vases en cloisonné vendus par Christie's en 2007.
Au cours de cette vente, le groupe Labarbe a obtenu 140 000 euros pour une robe chinoise "Dragon" de type long pao en satin de soie jaune de la période Qing, 200 000 euros pour un rare casque de prince de sang de l'armée impériale chinoise du 18e siècle,et 110 000 euros pour un porte-pinceau en jade néphrite céladon d'époque Qing partiellement veiné de brun sculpté en haut relief de scènes de philosophes.
Toujours à Toulouse, le groupe Chassaing a vendu pour un million d'euros le même jour un sceau de l'empereur Qianlong (r.1736-1795) en jade néphrite blanc très légèrement veiné de rouille sur le sommet, la prise finement sculptée en ronde-bosse de deux dragons adossés et enlacés
Ces résultats ont démontré que les principaux acheteurs chinois ne se fixaient pas de limite pour acheter des pièces importantes à des prix considérés comme démentiels.