Vendus au triple de leur estimation pour 979 400 euros le 18 mai chez Sotheby's à Paris, les rares manuscrits de Maximilien Robespierre, resteront finalement en France puisqu'ils ont fait l'objet d'une préemption par l'Etat.
Certains défenseurs du patrimoine s'étaient inquiétés du risque de
voir partir à l'étranger cet exceptionnel ensemble de brouillons et
discours de Maximilien Robespierre écrits entre 1792 et juillet 1794.
Estimés entre 200 000 et 300 000 euros,
ces rares documents ainsi qu'un autre lot de lettres d'Augustin
Robespierre à son frère Maximilien provenaient directement de la famille
du conventionnel Philippe François Joseph Le Bas, un proche de
Robespierre, Couthon et Saint-Just qui le 9 thermidor se suicida d'un
coup de pistolet au moment où les anti-robespierristes dirigés par
Barras envahirent l'Hôtel de Ville pour arrêter ces derniers.
Le Bas avait épousé Elisabeth Duplay, fille de Maurice
Duplay, logeur de Robespierre à Paris. De cette union était né Philippe
Le Bas (1794-1860) qui fut le précepteur de Louis-Napoléon Bonaparte
jusqu'en 1827 avant de devenir le directeur de la bibliothèque de La
Sorbonne entre 1844 et 1860. Il avait également été membre de l'
Académie des inscriptions et belles lettres de 1838 jusqu'à sa mort et
président de l'Institut de France en 1858.
Les 116 pages rédigées par Robespierre avec biffures
et corrections montrant les repentirs d'écriture inédits du plus célèbre
des orateurs de la Révolution française considéré comme le plus
original de ses législateurs, constituent un ensemble inconnu jusqu'à nos
jours jugé d'un intérêt primordial pour les historiens. Le voir partir à
l'étranger était jugé comme une perte incommensurable du fait que ces
derniers auraient été privés de la possibilité de mieux comprendre le
cheminement de la pensée de "l'irréductible" qui par son intransigeance fut conduit à sa perte.
Vendus au triple de leur estimation pour 979 400 euros le 18 mai chez Sotheby's à Paris, les rares manuscrits de Maximilien Robespierre, resteront finalement en France puisqu'ils ont fait l'objet d'une préemption par l'Etat.
Certains défenseurs du patrimoine s'étaient inquiétés du risque de
voir partir à l'étranger cet exceptionnel ensemble de brouillons et
discours de Maximilien Robespierre écrits entre 1792 et juillet 1794.
Estimés entre 200 000 et 300 000 euros,
ces rares documents ainsi qu'un autre lot de lettres d'Augustin
Robespierre à son frère Maximilien provenaient directement de la famille
du conventionnel Philippe François Joseph Le Bas, un proche de
Robespierre, Couthon et Saint-Just qui le 9 thermidor se suicida d'un
coup de pistolet au moment où les anti-robespierristes dirigés par
Barras envahirent l'Hôtel de Ville pour arrêter ces derniers.
Le Bas avait épousé Elisabeth Duplay, fille de Maurice
Duplay, logeur de Robespierre à Paris. De cette union était né Philippe
Le Bas (1794-1860) qui fut le précepteur de Louis-Napoléon Bonaparte
jusqu'en 1827 avant de devenir le directeur de la bibliothèque de La
Sorbonne entre 1844 et 1860. Il avait également été membre de l'
Académie des inscriptions et belles lettres de 1838 jusqu'à sa mort et
président de l'Institut de France en 1858.
Les 116 pages rédigées par Robespierre avec biffures
et corrections montrant les repentirs d'écriture inédits du plus célèbre
des orateurs de la Révolution française considéré comme le plus
original de ses législateurs, constituent un ensemble inconnu jusqu'à nos
jours jugé d'un intérêt primordial pour les historiens. Le voir partir à
l'étranger était jugé comme une perte incommensurable du fait que ces
derniers auraient été privés de la possibilité de mieux comprendre le
cheminement de la pensée de "l'irréductible" qui par son intransigeance fut conduit à sa perte.