Les ventes d'oeuvres de qualité résistent à la crise, c'est ce qu'à confirmé celle de Sotheby's organisée le 2 novembre 2011 à New York en vendant un paysage peint en 1914-1915 par le peintre autrichien Gustav Klimt titré « Litlberg on the Attersee » pour 40,4 millions de dollars.
Exposée au musée d'art moderne de Salzburg avant d'être restituée au descendant de George Jorish, son propriétaire spolié par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, cette toile a fait l'objet d'une vive bataille d'enchères pour être vendue près du double de son estimation en faveur de David Lachenmann, un marchand de Zurich, qui n'a pas voulu dévoiler le nom de son client.
Avec un total de 199,8 millions de dollars, soit dans la fourchette globale des estimations et 57 lots vendus sur 70, Sotheby's a donc fait beaucoup mieux que Christie's, dont la vente impressionniste et moderne organisée la veille s'est soldée par 31 invendus sur 82 lots pour atteindre un total de 140,7 millions de dollars, très en dessous de l'estimation basse.
En fait la vente Christie's où la « Petite Danseuse de 14 ans » de Degas n'a pas atteint son prix de réserve de 25 millions de dollars, a servi de baromètre pour Sotheby's qui au vu des résultats de sa concurrente, a pu convaincre certains de ses vendeurs à baisser leurs prétentions.
Les acheteurs des ventes de New York ont surtout misé sur des pièces de grande qualité comme « L'Aubade » de Picasso peinte en 1967 qui a été vendue 23 millions de dollars chez Sotheby's ainsi que la gravure du même artiste, « La Femme qui Pleure » de 1938, laquelle a atteint une enchère record de 4,7 millions de dollars.
Autre œuvres très convoitées, « Le Miroir Volé » de Max Ernst qui a culminé à 16,3 millions de dollars chez Christie's et « Le premier Cri », un bronze poli de Brancusi qui a atteint14,8 millions de dollars.
En plus de
la « Petite danseuse de quatorze ans » d'Edgar Degas (estimée
de 25 à 35 millions de dollars) restée en rade, Christie's n'a pas réussi à
vendre deux toiles de Pablo Picasso, « Femme endormie » et « Tête
de femme au chapeau mauve », estimées toutes deux entre 12 et 18
millions de dollars. Parmi les autres invendus, à signaler « La Robe
violette » d'Henri Matisse, estimée de 4 à 6 millions de dollars, le
bronze d'Alberto Giacometti « Femme de Venise », estimé entre
10 et 15 millions de dollars ou « La Leçon » de Pierre-Auguste
Renoir, estimée entre 5 et 7 millions de dollars.
Christie's a donc fait un flop avec sa vente en reconnaissant avoir été trop
ambitieuse avec ses estimations, notamment pour le bronze de Degas dont le prix
record avait été établi en 2009 chez Sotheby's à Londres pour l'équivalent de 18,8
millions de dollars. En espérer aujourd'hui au moins 25 millions de dollars
était pour ainsi dire gonflé. Heureusement, le tableau de Ernst et la gravure
de Picasso ont permis à Christie's de sauver les meubles.
Pour sa
part, Sotheby's a cru plus sage de vendre de gré à gré le bronze d'Henri
Matisse, « Nu de dos » (1er état), estimé de 20 à 30 millions
de dollars tout en tirant satisfaction de la belle enchère du Klimt et des 18
millions de dollars enregistrés par « Le Pont d'Argenteuil et la
Seine » de Gustave Caillebotte, un nouveau record mondial pour
l'artiste.
Il n'en
reste pas moins que le total cumulé de deux ventes new-yorkaises a été en
baissé de plus de 25% par rapport à celles de l'an dernier, ce qui démontre que la crise a freiné les ardeurs des acheteurs.
En cette période d'incertitude boursière, les amateurs font ainsi montre de prudence en achetant des pièces qui ne sont apparues sur le marché depuis au moins une dizaine d'années tout en se montrant très sélectifs dans leurs choix.
Les ventes d'oeuvres de qualité résistent à la crise, c'est ce qu'à confirmé celle de Sotheby's organisée le 2 novembre 2011 à New York en vendant un paysage peint en 1914-1915 par le peintre autrichien Gustav Klimt titré « Litlberg on the Attersee » pour 40,4 millions de dollars.
Exposée au musée d'art moderne de Salzburg avant d'être restituée au descendant de George Jorish, son propriétaire spolié par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, cette toile a fait l'objet d'une vive bataille d'enchères pour être vendue près du double de son estimation en faveur de David Lachenmann, un marchand de Zurich, qui n'a pas voulu dévoiler le nom de son client.
Avec un total de 199,8 millions de dollars, soit dans la fourchette globale des estimations et 57 lots vendus sur 70, Sotheby's a donc fait beaucoup mieux que Christie's, dont la vente impressionniste et moderne organisée la veille s'est soldée par 31 invendus sur 82 lots pour atteindre un total de 140,7 millions de dollars, très en dessous de l'estimation basse.
En fait la vente Christie's où la « Petite Danseuse de 14 ans » de Degas n'a pas atteint son prix de réserve de 25 millions de dollars, a servi de baromètre pour Sotheby's qui au vu des résultats de sa concurrente, a pu convaincre certains de ses vendeurs à baisser leurs prétentions.
Les acheteurs des ventes de New York ont surtout misé sur des pièces de grande qualité comme « L'Aubade » de Picasso peinte en 1967 qui a été vendue 23 millions de dollars chez Sotheby's ainsi que la gravure du même artiste, « La Femme qui Pleure » de 1938, laquelle a atteint une enchère record de 4,7 millions de dollars.
Autre œuvres très convoitées, « Le Miroir Volé » de Max Ernst qui a culminé à 16,3 millions de dollars chez Christie's et « Le premier Cri », un bronze poli de Brancusi qui a atteint14,8 millions de dollars.
En plus de
la « Petite danseuse de quatorze ans » d'Edgar Degas (estimée
de 25 à 35 millions de dollars) restée en rade, Christie's n'a pas réussi à
vendre deux toiles de Pablo Picasso, « Femme endormie » et « Tête
de femme au chapeau mauve », estimées toutes deux entre 12 et 18
millions de dollars. Parmi les autres invendus, à signaler « La Robe
violette » d'Henri Matisse, estimée de 4 à 6 millions de dollars, le
bronze d'Alberto Giacometti « Femme de Venise », estimé entre
10 et 15 millions de dollars ou « La Leçon » de Pierre-Auguste
Renoir, estimée entre 5 et 7 millions de dollars.
Christie's a donc fait un flop avec sa vente en reconnaissant avoir été trop
ambitieuse avec ses estimations, notamment pour le bronze de Degas dont le prix
record avait été établi en 2009 chez Sotheby's à Londres pour l'équivalent de 18,8
millions de dollars. En espérer aujourd'hui au moins 25 millions de dollars
était pour ainsi dire gonflé. Heureusement, le tableau de Ernst et la gravure
de Picasso ont permis à Christie's de sauver les meubles.
Pour sa
part, Sotheby's a cru plus sage de vendre de gré à gré le bronze d'Henri
Matisse, « Nu de dos » (1er état), estimé de 20 à 30 millions
de dollars tout en tirant satisfaction de la belle enchère du Klimt et des 18
millions de dollars enregistrés par « Le Pont d'Argenteuil et la
Seine » de Gustave Caillebotte, un nouveau record mondial pour
l'artiste.
Il n'en
reste pas moins que le total cumulé de deux ventes new-yorkaises a été en
baissé de plus de 25% par rapport à celles de l'an dernier, ce qui démontre que la crise a freiné les ardeurs des acheteurs.
En cette période d'incertitude boursière, les amateurs font ainsi montre de prudence en achetant des pièces qui ne sont apparues sur le marché depuis au moins une dizaine d'années tout en se montrant très sélectifs dans leurs choix.