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CASANOVA SUPER STAR A LA BNF par Adrian Darmon
29 Novembre 2011
Catégorie : EXPO'TIN

La Bibliothèque nationale de France présente jusqu'au 19 février 2012 le manuscrit autographe des mémoires de Giacomo Casanova, le célèbre aventurier libertin qui séduisit nombre de femmes à travers l'Europe qu'il sillonna à la manière d'un apatride sa vie durant.

Casanova le Vénitien n'eut rien du personnage de Don Juan, toujours parti à la conquête des femmes pour ensuite les abandonner avec dédain; bien au contraire s'il les séduisit, ce fut avant tout en tombant amoureux d'elles pour l'amener ainsi à partager des moments délicieux sans faux semblants.

Mieux même, il osa défendre la condition féminine en allant jusqu'à prôner l'égalité des sexes. Toutefois, s'il se montra délicat et courtois avec les femmes lorsqu'il les courtisait, il se comporta autrement en dehors des alcôves pour se retrouver sans cesse en porte à faux vis-à-vis de ses hôtes.

Evadé à 30 ans de la prison des Plombs de Venise où il avait été enfermé à la suite d'une sombre histoire, Casanova vécut à la manière d'un exilé très aventurier dans l'âme en passant d'un endroit à l'autre, un temps à Paris puis à Londres et ainsi de suite dans plusieurs villes européennes où sa réputation l'avait précédé.

pris par le démon du jeu, il perdit de lourdes sommes puis, cherchant des moyens astucieux pour différer le règlement de ses dettes et se renflouer, il se rendit plus énigmatique qu'il ne l'était pour endormir ses bienfaiteurs en se livrant à des séances de magie ou d'occultisme avant que ces derniers ne se rendissent compte qu'il les avait bernés, de sorte qu'il se faisait chasser de là où il avait atterri pour reprendre la route comme un paria.

S'il avait le cœur sur la main en amour, Casanova fut plutôt du genre à abuser de l'hospitalité et de la gentillesse de gens importants en oubliant que ceux-ci ne faisaient que le tolérer tant qu'il les amusait et qu'ils auraient toujours le dernier mot face à un individu de basse extraction tel que lui une fois qu'il les auraient lassés.

En faisant revivre Casanova à travers les 3700 pages de son merveilleux manuscrit titré « L'Histoire de ma vie » et une présentation restituant le contexte de son époque, la BnF se met bizarrement à palpiter de plaisir, frivole avec le souvenir des multiples aventures du Vénitien, mais aussi jouissif à l'idée d'avoir pu mettre la main dessus il y a à peine un an.

Ecrit en français d'une belle écriture lisible, le manuscrit fut légué à sa mort en 1798 à son neveu puis vendu en 1821 par les héritiers de ce dernier à l'éditeur allemand Friedrich Brockhaus lequel publia une première édition en prenant soin d'expurger les passages scabreux.

Il y eut ainsi près de 500 éditions des mémoires de Casanova, certaines remaniées d'une manière très fantaisiste, durant près d'un siècle et demi alors que la famille Brockhaus s'évertua à ne jamais publier le manuscrit dans son intégralité.

Celui-ci resta à l'abri d'un coffre à Leipzig et échappa miraculeusement aux bombardements aériens de 1944. Lorsque la ville fut intégrée à la RDA, la famille s'organisa alors pour transférer le précieux manuscrit en RFA mais ce ne fut qu'en 1960 qu'il fut publié en français dans sa quasi-totalité par les éditions Plon.

De grandes bibliothèques et plusieurs collectionneurs fortunés rêvèrent longtemps de mettre la main sur ce fabuleux manuscrit jusqu'à ce jour d'octobre 2007 où l'ambassadeur d'Allemagne appela Bruno Racine, tout juste nommé à la tête de la BnF pour l'informer qu'un héritier de la famille était disposé à le vendre à la France.

Suite à un rendez-vous en terrain neutre, Racine, ébloui par l'état de conservation du manuscrit, se vit demander la coquette somme de 7,5 millions d'euros dont il ne disposait pas, ce qui l'obligea à chercher au plus vite des mécènes pour l'acquérir.

Après plusieurs mois de quête infructueuse, Bruno Racine finit par conclure l'affaire après avoir reçu en 2009 un don de 7,2 millions d'euros de la part d'un mécène qui désira rester anonyme. Le manuscrit sera bientôt publié dans son intégralité par les éditions Gallimard.

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