Un record absolu a été établi par le groupe de vente Artcurial le 5 février 2015 à Paris pour, une Ferrari 335 S Spider de 1957, l'une des voitures de course majeures de l'histoire de la firme de Maranello, vendue pour plus de 32,075 millions d'euros (frais compris) en faveur d'un acheteur américain qui a voulu rester anonyme.
Dotée d'un impressionnant palmarès, cette Ferrari a été adjugée au marteau à son estimation basse pour 28 millions d'euros par Hervé Poulain, commissaire-priseur chez Artcurial. Le précédent record avait été établi par une autre voiture frappée du cheval cabré, une 250 GTO de 1962 adjugée 38 millions de dollars en 2014 (soit 28,9 millions d'euros selon le taux de change à l'époque) à Pebble Beach en Californie.
Depuis 1970, ce bolide a fait partie fait partie de la collection de Pierre Bardinon, décédé le 17 août 2012, qui, disait-on, possédait le plus bel ensemble de Ferrari au monde constitué à une époque où rares étaient ceux qui spéculaient sur les voitures anciennes bien.
La 335 Sport avait permis à Enzo Ferrari de conserver le titre de champion du monde des Marques à Maranello avant d'être mise à l'écart au début de l'année 1957 en raison d'un changement de réglementation pour la saison suivante.
A l'apogée d'une époque à travers la beauté et sa puissance, la 335 Sport était un bijou de technologie avec une distribution à quatre arbres à cames en tête, un double allumage et ses carburateurs Weber quadruple corps. La cylindrée de son 12 cylindres en V ( entre 3,5 litres, 3,8 l et 4 l) lui donnait des puissances comprises entre 330 et 390 chevaux et un régime moteur de près de 7800 tr/min qui lui permit de passer pour la première fois les 200 km/h de moyenne sur le circuit des 24 Heures du Mans. Un exploit qui tint quatre ans.
La disparition tragique du marquis Alfonso de Portago au volant de l'une des cinq barquettes 335 S sur les routes des Mille Miglia et la mort de dix spectateurs durant la troisième manche du championnat 1957 causa l'arrêt définitif de l'épreuve italienne et contribua au souvenir de cette machine.
La voiture vendue par Artcurial avait terminé à deux reprises sur la seconde marche du podium de ce championnat après avoir été pilotée par les meilleurs pilotes, tels Maurice Trintignant, Mike Hawthorn, Peter Collins, Wolfgang von Trips ou Luigi Musso.
Un record absolu a été établi par le groupe de vente Artcurial le 5 février 2015 à Paris pour, une Ferrari 335 S Spider de 1957, l'une des voitures de course majeures de l'histoire de la firme de Maranello, vendue pour plus de 32,075 millions d'euros (frais compris) en faveur d'un acheteur américain qui a voulu rester anonyme.
Dotée d'un impressionnant palmarès, cette Ferrari a été adjugée au marteau à son estimation basse pour 28 millions d'euros par Hervé Poulain, commissaire-priseur chez Artcurial. Le précédent record avait été établi par une autre voiture frappée du cheval cabré, une 250 GTO de 1962 adjugée 38 millions de dollars en 2014 (soit 28,9 millions d'euros selon le taux de change à l'époque) à Pebble Beach en Californie.
Depuis 1970, ce bolide a fait partie fait partie de la collection de Pierre Bardinon, décédé le 17 août 2012, qui, disait-on, possédait le plus bel ensemble de Ferrari au monde constitué à une époque où rares étaient ceux qui spéculaient sur les voitures anciennes bien.
La 335 Sport avait permis à Enzo Ferrari de conserver le titre de champion du monde des Marques à Maranello avant d'être mise à l'écart au début de l'année 1957 en raison d'un changement de réglementation pour la saison suivante.
A l'apogée d'une époque à travers la beauté et sa puissance, la 335 Sport était un bijou de technologie avec une distribution à quatre arbres à cames en tête, un double allumage et ses carburateurs Weber quadruple corps. La cylindrée de son 12 cylindres en V ( entre 3,5 litres, 3,8 l et 4 l) lui donnait des puissances comprises entre 330 et 390 chevaux et un régime moteur de près de 7800 tr/min qui lui permit de passer pour la première fois les 200 km/h de moyenne sur le circuit des 24 Heures du Mans. Un exploit qui tint quatre ans.
La disparition tragique du marquis Alfonso de Portago au volant de l'une des cinq barquettes 335 S sur les routes des Mille Miglia et la mort de dix spectateurs durant la troisième manche du championnat 1957 causa l'arrêt définitif de l'épreuve italienne et contribua au souvenir de cette machine.
La voiture vendue par Artcurial avait terminé à deux reprises sur la seconde marche du podium de ce championnat après avoir été pilotée par les meilleurs pilotes, tels Maurice Trintignant, Mike Hawthorn, Peter Collins, Wolfgang von Trips ou Luigi Musso.
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