Organisée chez Sotheby's à Paris le 29 septembre 2015, la première dispersion de souvenirs historiques des héritiers du Comte de Paris a rapporté 4 millions d'euros avec à la clé, plusieurs enchères records et préemptions de l'Etat.
En à peine une heure et trente minutes, 85% des 41 lots proposés à la vente ont dépassé leurs estimations hautes, comme une aquarelle et gouache de Louis Carrogis dit Carmontelle titrée les"Gentilhommes du duc d'Orléans dans l'habit de Saint Cloud," adjugée pour 531.000 au marteau, un record mondial pour cet artiste tandis qu'une autre de ses aquarelles, "Monsieur de Mornay, gouverneur de Saint-Cloud", a atteint 165 000 euros tandis que le portrait de Louis-Philippe, duc de Vallois au berceau par Nicolas-Bernard Lépicié a réalisé un record mondial de 231.000 euros au profit du Château de Versailles qui a préempté ensuite pour 30 000 euros le portrait de Louis-Philippe, duc d'Orléans assis contre un arbre dans un paysage suisse par Emile-Jean-Horace Vernet.
Du même artiste, Versailles s'est offert pour 77.400 euros le portrait duDuc de Chartres tenant un cerceaupeint vers 1821 puisLe roi Louis -Philippe entouré de sa famillepar une école française du XIXe siècle, enlevé à 47.500 euros.
Pour sa part, le Musée du Louvre a préempté pour 67.500 euros, trois fois son estimation haute, la grande aquarelle avec des rehauts de gouache d'Eugène-Louis Lami, représentantUne soirée chez le duc d'Orléansen 1843 alors que le Musée de la Légion d'Honneur a jeté son dévolu sur le portrait de Louis Philippe recevant l'ordre de la Jarretière par Nicolas-Louis François Gosse adjugé pour 68 750 euros et que le Château d'Eu s'est réservé l'Étude pour la tête de Louis-Philippe, Duc de Valois, fut roi Louis-Philippe 1er au berceaupar Nicolas-Bernard Lépicié.
Daté de 1840 et livré à la reine Amélie sur ordre du roi Louis-Philippe, LeDéjeuner royal en porcelaine de Sèvres, comprenant tasses, théières et plateau avec un décor d'après les peintures de Jean-Charles Deveilly a atteint par ailleurs 410 000 euros tandis qu'une toile de Joseph Nash,La chambre de la reine Marie-Amélie, a été adjugée pour 75.000 euros, un record mondial pour cet artiste.
En conflit avec ses enfants jusqu'à son décès en 1999, Henri d'Orléans, feu le comte de Paris, avait légué sa collection par voie de donation, le 28 juin 1976, à la Fondation Saint-Louis mais la justice avait reconnu que ce dernier les avait spoliés pour décider de leur restituer des biens historiques du trésor des rois de France qu'ils ont mis en vente, à part le livre de comptes du château d'Amboise ou les portraits de Louis XIII par Philippe de Champaigne et de la duchesse d'Orléans par Mme Vigée Le Brun, deux toiles qui ont finalement été interdites de sortie.
Au final, la vente a rapporté 6,2 millions d'euros avec 94% de lots vendus.
Organisée chez Sotheby's à Paris le 29 septembre 2015, la première dispersion de souvenirs historiques des héritiers du Comte de Paris a rapporté 4 millions d'euros avec à la clé, plusieurs enchères records et préemptions de l'Etat.
En à peine une heure et trente minutes, 85% des 41 lots proposés à la vente ont dépassé leurs estimations hautes, comme une aquarelle et gouache de Louis Carrogis dit Carmontelle titrée les"Gentilhommes du duc d'Orléans dans l'habit de Saint Cloud," adjugée pour 531.000 au marteau, un record mondial pour cet artiste tandis qu'une autre de ses aquarelles, "Monsieur de Mornay, gouverneur de Saint-Cloud", a atteint 165 000 euros tandis que le portrait de Louis-Philippe, duc de Vallois au berceau par Nicolas-Bernard Lépicié a réalisé un record mondial de 231.000 euros au profit du Château de Versailles qui a préempté ensuite pour 30 000 euros le portrait de Louis-Philippe, duc d'Orléans assis contre un arbre dans un paysage suisse par Emile-Jean-Horace Vernet.
Du même artiste, Versailles s'est offert pour 77.400 euros le portrait duDuc de Chartres tenant un cerceaupeint vers 1821 puisLe roi Louis -Philippe entouré de sa famillepar une école française du XIXe siècle, enlevé à 47.500 euros.
Pour sa part, le Musée du Louvre a préempté pour 67.500 euros, trois fois son estimation haute, la grande aquarelle avec des rehauts de gouache d'Eugène-Louis Lami, représentantUne soirée chez le duc d'Orléansen 1843 alors que le Musée de la Légion d'Honneur a jeté son dévolu sur le portrait de Louis Philippe recevant l'ordre de la Jarretière par Nicolas-Louis François Gosse adjugé pour 68 750 euros et que le Château d'Eu s'est réservé l'Étude pour la tête de Louis-Philippe, Duc de Valois, fut roi Louis-Philippe 1er au berceaupar Nicolas-Bernard Lépicié.
Daté de 1840 et livré à la reine Amélie sur ordre du roi Louis-Philippe, LeDéjeuner royal en porcelaine de Sèvres, comprenant tasses, théières et plateau avec un décor d'après les peintures de Jean-Charles Deveilly a atteint par ailleurs 410 000 euros tandis qu'une toile de Joseph Nash,La chambre de la reine Marie-Amélie, a été adjugée pour 75.000 euros, un record mondial pour cet artiste.
En conflit avec ses enfants jusqu'à son décès en 1999, Henri d'Orléans, feu le comte de Paris, avait légué sa collection par voie de donation, le 28 juin 1976, à la Fondation Saint-Louis mais la justice avait reconnu que ce dernier les avait spoliés pour décider de leur restituer des biens historiques du trésor des rois de France qu'ils ont mis en vente, à part le livre de comptes du château d'Amboise ou les portraits de Louis XIII par Philippe de Champaigne et de la duchesse d'Orléans par Mme Vigée Le Brun, deux toiles qui ont finalement été interdites de sortie.
Au final, la vente a rapporté 6,2 millions d'euros avec 94% de lots vendus.
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