Rien ne prouve que les hommes de la préhistoire avaient des voix caverneuses...Rien ne dit que l'homme d'aujourd'hui a une voix qui compte et pour cause, on reste souvent sans voix...
La galerie londonienne Aktis, 10 Park Place SW1 , présente jusqu'au 14 novembre 2013 une exposition consacrée au peintre Français André Marfaing (1925-1987)qui en compagnie de Pierre Soulages, Hans Hartung ou Franz Kline fut un des maîtres de l'abstraction lyrique.
Ce sont au moins trente œuvres s'étalant de 1950 à 1980 que les visiteurs sont amenés à découvrir pour comprendre l'univers énigmatique de Marfaing qui fut un chantre du monochrome à travers l'utilisation de la couleur noire et du blanc.
Considéré comme une des figures littéraires les plus éminentes du XXe siècle, Edmond Jabes se signala comme un des principaux admirateurs de l'œuvre de Marfaing en s'extasiant sur ses prises de risques via son noir qui à ses yeux se transformait en un spectre chromatique vibrant dans un équilibre parfait entre sérénité et excitation, ordre et chaos, lumière et ombre.
Pour Marfaing, le noir et le blanc étaient des couleurs absolues qui lui convenaient pour construire un univers sans référence avec la nature extérieure.
Né le 11 décembre 1925 à Toulouse, Marfaing s'intéressa à l'art dès son plus jeune âge pour alors dessiner des paysages au fusain avant de se tourner progressivement vers l'abstraction. Son diplôme de droit en poche, Marfaing s'installa à Paris où il fut attiré par les travaux de Hartung, Schneider et Soulages. Là, il se lia d'amitié avec Zao Wou Ki et décida de se consacrer pleinement à la peinture.
Il participa au Salon de Mai en 1953 puis eut droit à sa première exposition personnelle à la Galerie Claude Bernard en 1956 avant de remporté en 1959 le Prix Lissone en tant que meilleur jeune peintre.
En compagnie de Manessier, Poliakoff et Messagier, Marfaing représenta la France à la Biennale de Venise en 1962 et participa à de nombreuses expositions dans des galeries et plusieurs musées Français avant d'avoir droit à une rétrospective dans sa ville natale durant les années 1970. L'œuvre de Marfaing figure dans plusieurs musées français et étrangers, notamment ceux de Belgrade (Musée d'Art Moderne), Skoplje, Eilat, Haïfa, Santiago du Chili (Solidarity Museum Salvador Allende), Copenhague (Musée Royal), Pittsburgh, l'Université de Saint-Louis (Charles H. Yalem Collection), Genève (Gandur Art Foundation), Ridgefield (Larry Aldrich Museum) ou Liège (Musée d'Art Moderne)
La galerie londonienne Aktis, 10 Park Place SW1 , présente jusqu'au 14 novembre 2013 une exposition consacrée au peintre Français André Marfaing (1925-1987)qui en compagnie de Pierre Soulages, Hans Hartung ou Franz Kline fut un des maîtres de l'abstraction lyrique.
Ce sont au moins trente œuvres s'étalant de 1950 à 1980 que les visiteurs sont amenés à découvrir pour comprendre l'univers énigmatique de Marfaing qui fut un chantre du monochrome à travers l'utilisation de la couleur noire et du blanc.
Considéré comme une des figures littéraires les plus éminentes du XXe siècle, Edmond Jabes se signala comme un des principaux admirateurs de l'œuvre de Marfaing en s'extasiant sur ses prises de risques via son noir qui à ses yeux se transformait en un spectre chromatique vibrant dans un équilibre parfait entre sérénité et excitation, ordre et chaos, lumière et ombre.
Pour Marfaing, le noir et le blanc étaient des couleurs absolues qui lui convenaient pour construire un univers sans référence avec la nature extérieure.
Né le 11 décembre 1925 à Toulouse, Marfaing s'intéressa à l'art dès son plus jeune âge pour alors dessiner des paysages au fusain avant de se tourner progressivement vers l'abstraction. Son diplôme de droit en poche, Marfaing s'installa à Paris où il fut attiré par les travaux de Hartung, Schneider et Soulages. Là, il se lia d'amitié avec Zao Wou Ki et décida de se consacrer pleinement à la peinture.
Il participa au Salon de Mai en 1953 puis eut droit à sa première exposition personnelle à la Galerie Claude Bernard en 1956 avant de remporté en 1959 le Prix Lissone en tant que meilleur jeune peintre.
En compagnie de Manessier, Poliakoff et Messagier, Marfaing représenta la France à la Biennale de Venise en 1962 et participa à de nombreuses expositions dans des galeries et plusieurs musées Français avant d'avoir droit à une rétrospective dans sa ville natale durant les années 1970. L'œuvre de Marfaing figure dans plusieurs musées français et étrangers, notamment ceux de Belgrade (Musée d'Art Moderne), Skoplje, Eilat, Haïfa, Santiago du Chili (Solidarity Museum Salvador Allende), Copenhague (Musée Royal), Pittsburgh, l'Université de Saint-Louis (Charles H. Yalem Collection), Genève (Gandur Art Foundation), Ridgefield (Larry Aldrich Museum) ou Liège (Musée d'Art Moderne)