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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 92/1346
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    VIIème Chapitre
    COUP DE TRIQUE SUR MAASTRICHT
    01 Mars 2001
    Cet article se compose de 2 pages.
    1 2
    Samedi 17 mars, j'apprends que la Foire de Maastricht, devenue la plus prestigieuse aux yeux des antiquaires du monde entier, n'a pas rencontré le succès escompté. En fait, la crise boursière aux Etats-Unis est passée par là et les acheteurs se sont montrés frileux quoique pas mal d'objets et de tableaux de grande qualité ont été vendus mais les transactions n'ont pas dépassé en majorité la barre des 5 millions de francs. Au delà de cette somme, les acheteurs se sont montrés très difficiles en raison notamment du fait que beaucoup de pièces vendues aux enchères ces derniers mois étaient proposées lors de cette édition.

    Je remarque que les choses ont diablement changé depuis ces cinq dernières années car les salles de ventes ont causé pas mal de tort aux marchands qui de plus en plus ont à batailler contre des collectionneurs. Il est fini le temps où un professionnel pouvait acquérir une pièce aux enchères, la garder quelques années et la ressortir à l'occasion de la Biennale de Paris ou d'une autre manifestation prestigieuse pour la revendre au moins au double de son prix d'adjudication.

    Maintenant, les pièces acquises dans les ventes réapparaissent immédiatement pour être revendues avec un petit bénéfice alors que de nombreux collectionneurs ont fini par se dire qu'il semble stupide de donner un bonus à un marchand pour un objet ou un tableau qui aurait pu être acheté directement aux enchères quelques semaines plus tôt. En outre, les prix enregistrés dans les salles de ventes sont devenus très conséquents et les marchands ont moins de marge de manoeuvre pour réaliser de bonnes plus-values à la revente.

    Dimanche 18 mars, déjeuner avec Maurice qui évoque le rôle des salles de ventes ainsi que les enchères très soutenues qui y sont enregistrées pour finalement prédire qu'un krach risque de survenir sur le marché de l'art. Chantant son habituelle antienne, il me déclare que le marché sera bientôt foutu parce que ses limites ont été atteintes.

    Je l'approuve en grande partie mais signale que le marché a encore des capacités pour rebondir. L'art contemporain offre encore des perspectives de développement tout comme d'autres domaines comme la photographie alors que les chefs d'oeuvre feront toujours de gros prix.

    N'empêche, si les indicateurs économiques ne sortent pas du rouge au Japon ou aux Etats-Unis, il y aura certainement une crise comme les résultats de Maastricht et surtout les mauvaises affaires constatées par ailleurs le laissent entrevoir.

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