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Le journal d'un fou d'art

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XLVIème Chapitre
UNE ARTISTE ISRAELIENNE POURSUIVIE POUR OFFENSE AU DRAPEAU NATIONAL
14 Janvier 2016
Cet article se compose de 3 pages.
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DEBORAH DE ROBERTIS FAIT A NOUVEAU SCANDALE

L'artiste luxembourgeoise Déborah de Robertis a été arrêtée et placée en garde à vue pour exhibitionnisme après avoir posé nue le 16 janvier au musée d'Orsay devant le tableau "Olympia" d'Edouard Manet.

"Face à cette remise en cause du nu idéalisé, fondement de la tradition académique, la violence des réactions fut considérable" : c'est de cette façon que le musée d'Orsay a présenté le tableau "Olympia" d'Edouard Manet en faisant ainsi réagir l'artiste luxembourgeoise Déborah de Robertis qui s'est étendue nue devant cette toile, dans la même position que la prostituée représentée par le peintre.

"Elle portait une caméra portative pour pouvoir filmer la réaction du public. Il s'agit d'une performance artistique", a expliqué son avocat Me Bouzenoune après son arrestation.

En mai 2014, Déborah de Robertis, 31 ans, avait proposé ce même genre de performance en se dénudant au musée d'Orsay devant le tableau "L'origine du monde" de Gustave Courbet pour s'asseoir par terre devant l'œuvre et exposer son sexe ouvert avec ses mains devant des visiteurs médusés par cette vision qui entendaient une  bande-son passant  en boucle l'"Ave Maria" de Schubert recouvert par la voix de l'artiste qui ne cessait de répéter "je suis l'origine, je suis toutes les femmes, tu ne m'as pas vue, je veux que tu me reconnaisses, vierge comme l'eau, créatrice du sperme". 

Deborah de Robertis a vivement critiqué le Musée d'Orsay qui tire selon elle profit de la nudité pour attirer des visiteurs et leur montrer au passage des films qu'elle considère comme pornographiques mais quand une artiste vient créer une performance comme la sienne, ses responsables se permettent de nier son caractère artistique et de la censurer.

 

"J'ai simplement voulu représenter le modèle du tableau de Manet dans un environnement contemporain mais les gardiens sont accourus pour me couvrir et cacher ma nudité au public, en fait composé de comparses venus pour une mise en scène afin de m'applaudir si la situation devenait tendue, mais d'autres personnes étrangères à ce groupe ont aussi battu des mains alors que les gardiens ont essayé d'évacuer les personnes présentes," a-t-elle indiqué en ajoutant qu'elle ne comprenait pas qu'on pouvait organiser une telle exposition si on n'était pas préparé en retour à examiner la nudité dans le monde réel.

 

"Comme en 2014 avec l'Origine du Monde de Courbet, j'ai choisi des oeuvres qui avaient scandalisé le public de leur époque. Je ne fais donc que recréer le scandale dans un contexte contemporain. Cette fois, j'ai voulu montrer le modèle féminin de l'Olympia à l'ère de l'I-Phone", a-t-elle ajouté tandis que son avocat s'est étonné que sa performance se soit terminée dans la cellule d'un commissariat pour aller fustiger l'impact d'une censure frappant la créativité des artistes qui ont, suspendue au-dessus de leur tête, une épée de Damoclès sous forme d'une poursuite en justice.


UNE INNOCENCE DANS LA BALANCE

 

Suspecté du meurtre de l'artiste indienne Hema Upadvay et de Haresh Bambini, son avocat,Chintan Upadvay, le mari de cette dernière, a reçu le soutien de plusieurs personnalités du monde de l'art pour prouver son innocence.

 

De nombreux artistes ont ainsi accusé la police de conclusions hâtives basées sur de simples allégations et ont appelé des relations du suspect à se manifester pour dire qu'il est impensable que celui-ci ait pu commettre un tel crime.

 

L'artiste Habil Istavan qui est le directeur de l'Institut des Arts Visuels de Hongrie, a ainsi affirmé qu'il avait été en compagnie de Chintan Updadvay du 8 au 10 décembre dernier, soit deux jours avant la découverte des corps des victimes à Mumbai.

 

" Le 9 décembre, nous avons eu une longue discussion chez lui et après le déjeuner nous avons fait du shopping dans un marché de produits artisanaux. Le soir, Arish Ahluwalia, un ami commun, est venu dîner avec nous et Chintan paraissait jovial et bien dans sa peau", a-t-il écrit  dans un e-mail adressé au Mumbai Mirror en joignant une photo le montrant avec les deux hommes ainsi que les copies de deux tickets d'entrée pour l'accès à ce marché.

 

Les dires d'Istavan concordent avec ceux de Chintan donnés à la police tandis qu'Amir Rizvi, un de ses amis, a surenchéri en indiquant qu'il avait été arrêté en raison d'un manque de coordination entre la brigade criminelle et la police de Kandivali.

 

Ce dernier a estimé que la police avait fait fausse route en recueillant les témoignages de membres de la famille de Hema qui avaient accusé son mari dont elle était séparée d'être le principal suspect de son meurtre alors que l'enquête avai tourné au préalable autour d'un atelier utilisé par la victime qui devait de l'argent à son propriétaire.

 

Somu Desai, un autre artiste, a indiqué que la police s'était apparemment trop intéressée à un soi-disant différent découlant du divorce entre le suspect et sa femme alors que durant la procédure de séparation, celle-ci avait signalé être en proie à des difficultés financières.

Un des cousins de Hema avait ainsi témoigné contre Chintan en prétendant qu'il était jaloux de sa réussite financière, ce qui en fait n'était nullement le cas, a assuré Desai.



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