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Le journal d'un fou d'art

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XXVIème Chapitre
LA STATUETTE PREFEREE DE DE GAULLE ENFIN RETROUVEE
10 Juillet 2007
Vendredi 6 juillet 2007, on a appris qu'une sculpture de l'artiste René Iché représentant l'âme de la Résistance que le Général De Gaulle considérait comme son oeuvre préférée a été retrouvée 60 ans après sa disparition.

"La France Déchirée" que René Iché (1897-1954) avait réalisée juste après l'appel du 18 juin 1940 puis offerte au chef de la France Libre en 1942 à Londres avait disparu à la Libération après que De Gaulle l'eût remise à l'artiste qui avait été un résistant de la première heure.

Depuis, on avait perdu la trace de cette statuette incarnant la résistance avant qu'elle ne soit retrouvée dans des conditions plutôt mystérieuses puisque c'est à la suite d'une enquête menée sur les activités d'un gang soupçonné de se livrer à des extorsions de fonds que la police du Val d'Oise a pu mettre la main dessus.

Haute d'une quarantaine de centimètres, cette statuette représentant une femme à demi-nue se voilant la face de honte de son bras gauche pour ne pas voir son pays vaincu et qui lève son bras droit en l'air comme pour appeler au secours avait été déposée au patrimoine national par le gouvernement de la France Libre dès 1943. Après que De Gaulle l'eût remise à l'artiste, un second exemplaire avait été fondu en 1946 et offert à ce dernier qui le conserva dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Eglises où il se trouve toujours. La police a désormais cherché à déterminer comment l'original avait atterri chez la soeur d'un des membres de ce gang qui ont été mis en examen et incarcérés.

Possédant une valeur historique indéniable, "La France Déchirée" a toutefois été loin de posséder la charge émotionnelle des oeuvres de Camille Claudel exposées dans le cadre d'une exposition organisée à partir du 7 juillet au CID de Deauville laquelle a permis de constater que cette artiste avait apporté beaucoup de son incroyable talent à Auguste Rodin qui fut son mentor et son amant.

Aveuglée par son amour pour Rodin qui lui avait promis par écrit de l'épouser, une promesse qui d'ailleurs resta lettre morte, la soeur de Paul Claudel sombra progressivement dans la misère et la folie avant d'être internée en 1913 dans un asile d'aliénés où elle demeura jusqu'à sa mort en 1943.

Si Rodin avait tenu sa promesse, il est certain que Camille Claudel aurait continué à produire des chefs d'oeuvre durant de nombreuses années au lieu de connaître le néant durant 30 ans et d'implorer en vain l'amour du grand sculpteur qui préféra finalement finir ses jours avec sa compagne mais à la décharge de ce dernier, on peut imaginer qu'il prit peur de cet amour envahissant qui dut en outre s'accompagner de multiples scènes de jalousie sans compter que l'extraordinaire talent de sa jeune maîtresse risquait de lui porter ombrage. Le génie de Rodin ne pouvant décidément pas s'allier avec celui de l'impétueuse Camille celui-ci l'envoya donc carrément valser...

ELTON JOHN N'AIME PAS SE FAIRE BLOUSER

Mauvaise nouvelle pour un antiquaire parisien qui en 1996 avait vendu  pour 360 000 dollars au chanteur Elton John des statues décrites sur facture comme étant du 18e siècle. Las, ces sculptures étaient en fait des faux, ce qui n'avait guère eu l'heur de plaire à la star de la chanson qui a obtenu d'un tribunal le remboursement de son achat en valeur réactualisée. L'antiquaire aura appris qu'il était inutile d'étonner Elton jusqu'à le prendre pour un gogo.

Mercredi 11 juillet 2007, le chineur surnommé "Le Professeur" a été soumettre à un galeriste spécialiste du peintre Othon Friesz une toile trouvée aux puces de Vanves portant au dos une marque en forme de griffe comparable à celle que l'artiste apposait parfois sur ses oeuvres.

Croyant que le galeriste allait d'emblée lui dire que cette toile représentant un paysage était bien de Friesz, "Le Professseur" a été plus que surpris de voir ce dernier afficher une moue dubitative.

Voyant son interlocuteur complètement perdu, le chineur a alors sorti de sa poche une photocopie d'une page du catalogue raisonné de l'artiste montrant une oeuvre similaire à la sienne nantie de cette fameuse griffe avant de se diriger subitement vers la porte en déclarant à la cantonnade qu'il ne servait vraiment à rien de venir le consulter vu qu'il ne semblait pas connaître grand chose. Dur, dur pour un spécialiste de se faire contrer de la sorte.

UN POUSSIN VA PIAILLER AU LOUVRE

Vendredi 13 juillet 2007, vendu aux enchères en 1986 comme étant de l'atelier de Nicolas Poussin, un tableau titré « La Fuite en Egypte » sera acquis finalement par le Louvre qui ensuite le prêtera probablement au musée de Lyon.

 

Cette belle toile avait été reconnue 18 ans plus tard comme étant de la main de Poussin, ce qui avait provoqué l'annulation de la vente et entraîné sa restitution à son précédent propriétaire qui, ravi d'empocher une sacrée plus-value, espérait le vendre au plus offrant.

 

De crainte que le tableau ne soit cédé à un collectionneur étranger, l'Etat avait pris la sage précaution de le classer comme trésor national pour bloquer durant trente mois son exportation et réunir les 17 millions d'euros nécessaires à son acquisition, ce qui pourra être fait grâce à la nouvelle législation sur le mécénat qui permet à des entreprises d'obtenir des avantages fiscaux en échange de leur concours pour l'achat d'œuvres d'art.

 

Samedi 14 juillet 2007, défilé des chineurs au marché aux puces de Vanves où il n'y avait en fait rien à voir de palpitant, ce qui a fait dire à un marchand qu'il valait mieux attendre la rentrée de septembre pour espérer voir les affaires redémarrer. La veille, Saint-Ouen a semblé plongé en plein sommeil et même dans un coma profond puisque depuis le mois d'avril, les affaires ont tourné au ralenti mais pour un brocanteur du marché Paul Bert, le réveil a été plutôt rude lorsqu'un chineur qui lorgnait sur une magnifique lithographie d'Alberto Giacometti qu'il avait déballée devant son stand s'est rendu compte à l'aide d'une loupe qu'il s'agissait d'une vulgaire reproduction ne valant pas dix euros. Un sommeil sans espoir de rêve est vraiment dur à supporter…


Lundi 16 juillet 2007, enterrement à Rennes du galeriste Dominique Divet, mort brutalement à 53 ans d'une crise cardiaque trois jours auparavant. Une autre figure attachante du monde des chineurs a ainsi disparu au grand dam de ses amis qui le considéraient comme un homme possédant de solides connaissances en matière de tableaux modernes. Autre disparition, celle d'André Pacitti, expert en tableaux impressionnistes et modernes qui fut vraiment incontournable entre les années 1950 et 1980.


Ayant commencé à officier à l'Hôtel Drouot à partir de 1946, Paciti s'était bâti une solide réputation grâce à son flair redoutable mais l'âge venant, ses jugements concernant certains peintres n'étaient plus devenus aussi percutants.


Mardi 17 juillet 2007, l'Hôtel Drouot a sombré à son tour dans la torpeur une semaine avant de fermer. Les sacro-saintes vacances de l'été ont constitué un lourd handicap pour le marché parisien alors que les ventes à New York et à Londres sont restées toujours plus actives.







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