| | Citation |
| | |
|
« Mon travail est l'objectivation de mes relations avec le monde » (Claes Oldenburg)
|
|
|
|
Le journal d'un fou d'art
Chapitre :
24 titres
XXIIème Chapitre
LE CRI ET LA MADONE DE MUNCH DISPARAISSENT
01 Août 2004 |
Cet article se compose de 2 pages.
1
2
|
Vol audacieux dimanche 22 août 2004 au Musée Munch d'Oslo où deux hommes masqués se sont emparés devant des visiteurs médusés de deux tableaux du célèbre peintre norvégien Edvard Much, "La Madone" et sa version la plus aboutie du mythique tableau intitulé "Le Cri". Personne n'a pu empêcher les deux malfrats de s'enfuir avec ces deux oeuvres estimées à quelque cent millions de dollars qu'ils ont placées dans le coffre d'une voiture à bord de laquelle ils se sont enfuis. La police pense que ce vol a été perpétré pour exercer un chantage aux assurances ou obtenir une rançon comme ce fut le cas en février 1994 lorsqu'une autre version du "Cri" fut dérobée dans ce même musée dans le but d'obtenir une rançon à moins que les auteurs de ce nouveau méfait aient voulu mener une action spectaculaire pour faire parler d'eux. Quoiqu'il en soit, les oeuvres en question reliées à un système d'alarme désuet qui met en lumière le défaut de sécurité dans les musées norvégiens n'étaient pas assurées et monde de l'art est maintenant sous le choc tout en craignant que les voleurs ne détruisent ces chefs d'oeuvre en se rendant finalement compte de l'énormité de leur acte qui n'aura pas manqué de déclencher une vaste chasse à l'homme à travers tout le pays. De nombreux musées à travers la planète ont été la cible de pareils vols comme le Louvre durant l'été de 1911 où un peintre en bâtiment italien portant le surnom prédestiné de Leonardo déroba la célèbre "Joconde" de Vinci qui ne fut retrouvée que trois ans plus tard en Italie. On peut citer pêle-mêle, les vols dont furent victimes le musée de Besançon où une statuette en bronze représentant le dieu grec Hypnos disparut en 1914 avant d'être localisée dans uen vente aux enchères organisée par Sotheby's à New York 75 ans plus tard, le Musée Dublin où des gangsters s'emparèrent de plusieurs tableaux, le Musée Marmottan à Paris où deux hommes armés s'emparèrent en 1990 de neuf chefs d'oeuvre signés Monet, Renoir ou Berthe Morisot qui furent récupérés cinq ans plus tard en Corse, le Musée de La Haye où deux oeuvres de Rembrandt et de Jan Van Goyen furent dérobées avant d'être retrouvées à Rotterdam quelques heures plus tard, le Musée Van Gogh, où en avril 1991 vingt toiles furent subtilisées avant d'être découvertes dans le coffre d'une voiture le soir même, dle Musée de Stockholm où deux Renoir et un Rembrandt ont été enlevés des cimaises en décembre 2000 et n'ont jamais réapparu depuis, le Musée Van Gogh d'Amsterdam encore victime du vol de deux tableaux qui restent à localiser ou encore le Musée de Boston parmi tant d'autres. Bref, la liste de ces méfaits, souvent commis avec l'intention d'obtenir une rançon, est bien longue et prouve que les tableaux réalisés par des artistes célèbres sont comme les banques des cibles privilégiées par certains malfrats. On évoque souvent l'hypothèse de vols commandités par des collectionneurs fous désireux de s'offrir une oeuvre mythique mais les affaires élucidées par les polices de plusieurs pays ont démontré que cela ne se vérifiait pas. Par contre, plusieurs tableaux ont été détruits par des voleurs après que ceux-ci se soient rendus compte que les risques qu'ils avaient pris étaient trop gros.
|
|
Vol audacieux dimanche 22 août 2004 au Musée Munch d'Oslo où deux hommes masqués se sont emparés devant des visiteurs médusés de deux tableaux du célèbre peintre norvégien Edvard Much, "La Madone" et sa version la plus aboutie du mythique tableau intitulé "Le Cri". Personne n'a pu empêcher les deux malfrats de s'enfuir avec ces deux oeuvres estimées à quelque cent millions de dollars qu'ils ont placées dans le coffre d'une voiture à bord de laquelle ils se sont enfuis. La police pense que ce vol a été perpétré pour exercer un chantage aux assurances ou obtenir une rançon comme ce fut le cas en février 1994 lorsqu'une autre version du "Cri" fut dérobée dans ce même musée dans le but d'obtenir une rançon à moins que les auteurs de ce nouveau méfait aient voulu mener une action spectaculaire pour faire parler d'eux. Quoiqu'il en soit, les oeuvres en question reliées à un système d'alarme désuet qui met en lumière le défaut de sécurité dans les musées norvégiens n'étaient pas assurées et monde de l'art est maintenant sous le choc tout en craignant que les voleurs ne détruisent ces chefs d'oeuvre en se rendant finalement compte de l'énormité de leur acte qui n'aura pas manqué de déclencher une vaste chasse à l'homme à travers tout le pays. De nombreux musées à travers la planète ont été la cible de pareils vols comme le Louvre durant l'été de 1911 où un peintre en bâtiment italien portant le surnom prédestiné de Leonardo déroba la célèbre "Joconde" de Vinci qui ne fut retrouvée que trois ans plus tard en Italie. On peut citer pêle-mêle, les vols dont furent victimes le musée de Besançon où une statuette en bronze représentant le dieu grec Hypnos disparut en 1914 avant d'être localisée dans uen vente aux enchères organisée par Sotheby's à New York 75 ans plus tard, le Musée Dublin où des gangsters s'emparèrent de plusieurs tableaux, le Musée Marmottan à Paris où deux hommes armés s'emparèrent en 1990 de neuf chefs d'oeuvre signés Monet, Renoir ou Berthe Morisot qui furent récupérés cinq ans plus tard en Corse, le Musée de La Haye où deux oeuvres de Rembrandt et de Jan Van Goyen furent dérobées avant d'être retrouvées à Rotterdam quelques heures plus tard, le Musée Van Gogh, où en avril 1991 vingt toiles furent subtilisées avant d'être découvertes dans le coffre d'une voiture le soir même, dle Musée de Stockholm où deux Renoir et un Rembrandt ont été enlevés des cimaises en décembre 2000 et n'ont jamais réapparu depuis, le Musée Van Gogh d'Amsterdam encore victime du vol de deux tableaux qui restent à localiser ou encore le Musée de Boston parmi tant d'autres. Bref, la liste de ces méfaits, souvent commis avec l'intention d'obtenir une rançon, est bien longue et prouve que les tableaux réalisés par des artistes célèbres sont comme les banques des cibles privilégiées par certains malfrats. On évoque souvent l'hypothèse de vols commandités par des collectionneurs fous désireux de s'offrir une oeuvre mythique mais les affaires élucidées par les polices de plusieurs pays ont démontré que cela ne se vérifiait pas. Par contre, plusieurs tableaux ont été détruits par des voleurs après que ceux-ci se soient rendus compte que les risques qu'ils avaient pris étaient trop gros.
Il est pour le moins incroyable d'apprendre que les trois-quarts des musées français ne sont pas assurés et que rares sont ceux qui sont munis de systèmes de protection sophistiqués. C'est dire le risque auquel il s'exposent quotidiennement. Heureusement, il n'y a pas de bandes structurées et spécialisées exclusivement dans le vol d'objets d'art qui soient en outre capables de mettre au point des actions ciblées pour piller régulièrement ces institutions. En général, la police a affaire à des braqueurs opérant dans tous les domaines où il y a de l'argent à prendre, comme l'attaque de banques, de transporteurs de fonds, de supermarchés ou même de casinos. De plus, les malfaiteurs ne sont pas sans savoir que les oeuvres d'art exceptionnelles sont impossibles à négocier sur le marché d'autant plus que les polices européennes ont mis au point des programmes informatiques élaborés pour recenser les objets volés. Jusqu'à présent, ce sont en majorité les particuliers, bien plus vulnérables que les musées, qui ont constitué la proie principale des voleurs lesquels savent pertinemment que les risques qu'ils prennent en les cambriolant ou en les braquant sont moindres et que les toiles ou objets qu'ils emportent, pas toujours répertoriées avec soin, pourront être plus facilement écoulées. En attendant, le vol du musée d'Oslo ne sera malheureusement le dernier à travers la planète mais il reste néanmoins à espérer ardemment que la disparition du "Cri" et de la "Madone" de Munch ne sera que temporaire. Autre sujet d'inquiétude, le trésor du mausolée d'Ali à Najaf, où les combats féroces entre les fidèles du chef radical chiite irakien Moqdtada Al Sadr et les forces de la coalition appuyant les troupes du régime en place à Bagdad pourraient avoir entraîné son pillage. Des couronnes, des épées, des tapis de grande valeur, des manuscrits, des bijoux, des vases en or et des pièces précieuses offerts par des rois ou des sultans arabes ont été entassés depuis des siècles dans les caves du célèbre mausolée d'Ali, quatrième calife, premier imam des chiites et gendre du prophète Mahomet. Les fidèles de Moqtada Al Sadr sont parvenus à s'emparer de la copie des clés ouvrant les chambres fortes du mausolée qui étaient détenues depuis plus de 150 ans par les membres de la famille al-Roufaï, une des plus anciennes de Najaf et dont le dernier possesseur a été assassiné en avril 2003 et la plus grande incertitude règne quant au sort du trésor. Sommés par les autorités irakiennes de quitter l'enceinte du mausolée, les partisans de l'Imam rebelle pourraient bien avoir décidé de l'emporter avec eux avant leur départ. Là encore, après les pillages du musée archéologique et d'autres institutions à Bagdad, le patrimoine irakien risque de subir une perte irréparable.
|
|