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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 2/1346
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    Ier Chapitre
    ARDISSON: ARTDIKTAT
    01 Mai 2000
    Cet article se compose de 4 pages.
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    J'avoue cependant qu'on ne peut parler d'art en toute neutralité, ce qui laisse la porte ouverte à certaines dérives. C'est là le prix à payer quand on vit en démocratie et j'avoue qu'il est dommage qu'une autre chaîne de télévision n'ait pas lancé une émission pour faire contre-point à celle de ce provocateur d'Ardisson.

    Morne week-end du 13 mai 2000 au marché aux Puces de Saint-Ouen, malgré les milliers de badauds qui déambulent dans les allées pour une promenade plus folklorique que culturelle. Il est vrai que certains marchands proposent des objets antiques qui sont plutôt en toc mais d'autres présentent cependant de véritables petits trésors devant lesquels tant de gens passent sans y prêter un oeil. Et dire que les principaux acheteurs sont les marchands du Louvre des Antiquaires ou du Carré Rive Gauche qui vont vendre trois ou quatre fois plus cher ce qu'ils ont acquis dans ce marché. Là où le bât blesse c'est que les particuliers préfèrent se faire plaisir dans une boutique huppée où l'emballage fera la différence. A croire que les Puces n'intéressent que les chiens avec leurs stands qui ressemblent à des niches alors qu'une boutique bien décorée en plein Paris peut amener un quidam à se comporter comme un bourgeois gentilhomme. Dieu sait pourtant que l'habit ne fait pas le moine.

    Quand je pense qu'on a déniché aux Puces des Van Gogh, des Douanier Rousseau, des Cézanne, des Monet et quantité de choses fabuleuses depuis ces cinquante dernières années, je ne peux m'empêcher de rire sous cape.

    A vrai dire, il vaut mieux en fait que les prétendus amateurs aillent dans les belles boutiques faire leurs trouvailles, comme des chasseurs qui iraient traquer des fauves en Sologne, et laissent aux véritables fous d'art le soin de découvrir des chefs d'œuvre à Saint-Ouen, un lieu considéré comme mal famé pour beaucoup, une sorte de jungle où se côtoient les joueurs de bonneteau le long du périphérique, les petits voyous, les pickpockets ou les escrocs de tout poil qui font leurs achats avec des chèques en bois.

    J'ai par contre tout lieu de croire que le collectionneur qui s'est offert le tableau «Homme à son balcon» de Gustave Caillebotte pour 14,3 millions de dollars le 8 mai chez Christie à New York, ne s'est pas fendu d'un chèque en bois pour régler son achat.

    Longtemps négligé, Caillebotte devient maintenant une grosse pointure de l'Impressionnisme. Tout compte fait, ce n'est que quelque part justice si on songe qu'il fut un généreux mécène au talent artistique affirmé et qu'il permit souvent à des peintres comme Monet, Sisley ou Renoir de gagner décemment ou presque leur vie.

    Certes, Monet a fait mieux avec son «Portail» de la cathédrale de Rouen décliné en trente versions différentes qui a atteint 22 millions de dollars le 10 mai chez Sotheby's. Monet rime avec money aujourd'hui.

    Et dire que ce grand maître faillit se suicider un jour de déprime en se jetant à l'eau, l'eau qui justement finit par faire la gloire de ses célèbres Nymphéas, l'eau qui vient maintenant à la bouche de collectionneurs millionnaires lorsqu'on évoque ce peintre.

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