ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans le site :

Citation
Un conquérant se prend pour un con qui s'adore...

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

Forum

Empêcher quelqu'un de s'exprimer, c'est lui ôter l'avis... Sur artcult, vous avez par contre tout loisir de vous exprimer en totale liberté parce que l'avis de n'importe qui mérite crédit...
Page précédente
Retour

Le livre de Dominique Jarrassé (Biro Editeur)

Lundi 19 février 2007, on m'a offert l'essai « Existe-t-il un art juif » de l'historien d'art Dominique Jarrassé paru chez Biro en février 2006 dans lequel ce dernier a cité mon dictionnaire « Autour de l'Art Juif » paru chez Carnot en 2003, ce qui aurait pu me faire plaisir s'il n'avait pas pris la liberté de tirer à boulets rouges  sur ce livre en sussurrant qu'il faisait songer aux annuaires antisémites de triste mémoire.

 

Ce faisant, Jarrassé n'a pas hésité à remettre en question le bien-fondé de mon dictionnaire et l'opportunité de sa présence dans les rayons des librairies ou des bibliothèques de ses acheteurs.

 

Pour sa défense, Jarrassé prétendra peut-être n'avoir cherché qu'à pointer du doigt l'ambiguïté de mon ouvrage qui fait qu'on serait tenté de le comparer à un annuaire antisémite mais il a oublié que n'étant pas forcément tous rompus aux subtilités sémantiques de son essai, ceux qui s'intéressent à l'art juif risqueraient de le considérer comme tel.

 

De la sorte, il sème le doute dans leur esprit en assimilant mon dictionnaire à une œuvre de dénonciation et en faisant planer l'idée que je pourrais passer pour un suppôt des nazis.

Suggérer que mon dictionnaire puisse être assimilable à un annuaire antisémite est intolérable d'autant plus que j'avais expliqué clairement dans son préambule le pourquoi et le comment de mon propos en soulignant que mon principal souci avait été de ne pas confiner dans un ghetto les artistes qui y étaient mentionnés.

 

Au lieu de cela, Jarrassé s'est senti libre de faire une totale abstraction de ma prise de position en s'engouffrant allègrement dans la voie du dénigrement. J'ai dit blanc mais il s'est acharné à dire noir, à croire qu'il n'a pas pris la peine de mettre ses lunettes pour lire mot à mot mon préambule. A l'indécence de ses propos, s'ajoute d'ailleurs un étrange et rare acharnement à me poursuivre de sa vindicte alors que les autres auteurs cités dans mon livre n'ont pas eu droit au traitement féroce qui m'a été réservé.

 

Il n'y a certes rien de plus normal que de critiquer un livre contenant plus de 4200 biographies pour ses lacunes, ses fautes d'orthographe ou de typographie non corrigées voire d'estimer qu'un tel dictionnaire paraîtrait superflu pour diverses raisons et même de prétendre qu'y réunir ensemble des artistes d'origine juive peut paraître à première vue de mauvais goût mais m'assimiler à mots couverts à un néo-nazi est ridicule sinon insultant et diffamatoire.

 

Bref, j'ai commis plus qu'un crime en "ghettoïsant", selon l'expression de Jarrassé, des milliers d'artistes de la pire des façons pour me retrouver parmi les historiens d'art les plus méprisables. Que n'ai-je fait là !

 

Pour un historien d'art qui se veut pertinent, Jarrassé est plutôt passé à côté de la plaque en parcourant, semble-t-il, mon ouvrage un peu trop hâtivement au lieu de chercher à savoir pourquoi je m'étais attelé à un tel projet dont le titre aurait déjà dû l'interpeller un peu plus profondément du fait que j'ai seulement abordé la notion de l'art juif en faisant avant tout référence à l'âme juive des artistes et à l'influence des sujets bibliques sur d'autres, juifs ou non-juifs, avant de pointer la difficulté d'être juif jusqu'au milieu du XIXe siècle lorsque l' émancipation s'est mise en marche.

 

Dans son essai, Jarrassé n'a trouvé des circonstances atténuantes que pour Hersch Fenster qui fit œuvre de réparation en sauvegardant le souvenirs d'artistes disparus dans la tourmente de la Shoah via la publication du fascicule « Nos Artistes disparus » sous la forme de biographies alors que mon dictionnaire lui a paru des plus contestables tout en se demandant quel était l'intérêt de savoir que Henri Caro-Delvaille ou Mela Muter étaient juifs comme si cela s'avérait inconvenant même s'il aurait été intéressant d'essayer de savoir et de comprendre pourquoi cette dernière avait cru bon de devenir catholique.

 

Pour prendre la peine de savoir pourquoi j'avais décidé de publier un tel ouvrage, il aurait dû lire attentivement la préface dans laquelle je signalais que ce fut un professeur de l'Université de New York qui justement me demanda d'ajouter, si je le pouvais, des biographies au petit livre de Fenster avant de me rendre compte que les artistes évoqués par celui-ci avaient tous été déportés de Paris durant les années d'occupation, ce qui me donna d'abord l'idée d'écrire un livre sur les artistes juifs qui vinrent travailler à Paris.

 

C'est ainsi qu'au fil de mes recherches, je fus amené à constater que les artistes restés en Europe de l'Est avaient été en fait bien plus nombreux et que des centaines d'entre eux avaient disparu à Auschwitz, Treblinka, Maïdanek et d'autres camps de concentration nazis créés dans le but d'effacer les juifs de la surface de la terre. De là mon ambition de leur rendre hommage tout en décrivant leurs parcours pour constater que leurs racines avaient joué un rôle souvent évident dans leurs carrières.

 

Qu'avaient fait les artistes venus à Paris ? Face à des Parisiens plutôt xénophobes, il s'étaient réunis selon leurs affinités. Je ne l'ai pas inventé. Certains tentèrent de s'assimiler au point même de tourner le dos à leurs origines pour s'affirmer mais il y eut des campagnes de presse virulentes, bien avant la Seconde Guerre Mondiale, pour les fustiger et prôner un retour à un art bien français. Il y eut malheureusement les lois anti-juives pour les persécuter, qu'ils fussent pratiquants ou non. Mais avant cela, les préjugés contre les juifs avaient persisté en Europe et ce, malgré l'Emancipation.

 

Depuis des siècles, les juifs avaient subi un lot incroyable de persécutions de toutes sortes. Taxés abusivement et interdits de séjour dans de nombreuses villes dès le Moyen-Age, interdits de pratiquer de nombreux métiers, considérés comme coupables de nombreux maux, jugés responsables en masse de la mort du Christ, forcés de se débrouiller contre vents et marées, traités sans cesse de boucs émissaires et donc comme des parias, ce qui par retour forgea encore plus l'âme juive comme cela avait été le cas lorsque les juifs eurent affaire aux Egyptiens, aux Assyriens, aux Grecs, aux Romains et à l'Eglise du 13e siècle avant J-C. jusqu'au IVe siècle de notre ère.

 

Au cours de mes huit années de travail, j'ai donc été amené à constater que de nombreux juifs avaient été forcés de se convertir pour essayer d'avoir une vie meilleure et ce, dès la fin du XVIIe siècle alors qu'au XIXe siècle, les musiciens tout comme les peintres d'origine juive suivirent le même chemin. Pour s'adonner à leur art, des Russes comme Lévitan et Bakst durent également se convertir à la fin du XIXe siècle tandis que pratiquement au même moment éclatait l'affaire Dreyfus, ce capitaine juif accusé à tort de trahison, un drame qui divisa la France en deux et dont les effets pernicieux se projetèrent bien après la Seconde Guerre Mondiale. Et ce n'est pas terminé depuis l'émergence de l'anti-sionisme, une forme diaboliquement déguisée de l'antisémitisme de naguère.

 

On crut benoitement que les leçons de l'Holocauste seraient enfin tirées pour oublier l'antisémitisme mais, ancré de multiples façons dans les esprits, celui-ci perdura au point que les survivants des massacres perpétrés par les nazis crurent devoir taire leurs souffrances durant des années.

 

L'antisémitisme continua donc à sévir, certes avec moins d'intensité, à tous les niveaux de la société. Ainsi, lorsque Léon Blum fut pressenti comme candidat à la présidence de la République, il refusa tout de go en répondant sans détour que cette fonction ne pouvait échoir à un juif en sachant à l'avance que sa position serait intenable, ce qui signifiait que ses origines constituaient un handicap insurmontable en dépit de ses qualités et de ses compétences qui l'avaient amené un temps à être chef du gouvernement.

 

Vingt ans plus tard, le grand De Gaulle se permit de parler de manière désagréable du peuple juif "dominateur et sûr de lui" à l'occasion de la guerre des Six Jours. Pour ainsi dire, l'intégration des juifs n'a jamais pu se faire d'une façon harmonieuse un peu partout dans le monde, même aux Etats-Unis jusqu'au début des années 1970 où ceux-ci étaient ostracisés dans certains milieux.

 

Bien sûr que les origines juives de Pissarro n'eurent aucune influence sur son art à part le fait que son ami Renoir le surnommait « Le Juif » alors que Degas, antisémite notoire avait parmi ses amis son « bon Juif » Halévy. N'empêche, de nombreux artistes juifs souffrirent de l'antisémitisme au point d'en crever, comme Henri Léopold Lévy, victime par ricochet de l'affaire Dreyfus en France ou Max Liebermann, le peintre de la ruralité allemande longtemps célébré dans son pays qui se croyait complètement assimilé avant d'être mis à l'index par les nazis lesquels ne se privèrent pas de dénoncer l'art juif en le taxant de dégénéré, une façon habile de mettre dans cette catégorie tous les artistes d'avant-garde, qu'ils fussent juifs ou non.


Jarrassé ne semble voir l'art qu'à travers un prisme réduisant son champ de vision, jusqu'à faire croire que les origines d'un artiste n'ont aucune importance, ou si peu, dans l'étude de son art ou que le marché, aujourd'hui régi par l'argent, n'aurait aucun rôle patent dans l'histoire de l'art. En attendant, il me reproche avec sévérité d'avoir mis des barèmes de prix pour les artistes cités dans mon dictionnaire et ce, dans un but mercantile comme si j'avais été l'initiateur d'un marché qui s'est mis à exister depuis plus de 25 ans.

 

Il oublie en outre qu'en écrivant mon ouvrage, j'ai pu noter que nombre d'artistes avaient fait partie d'associations juives en Europe et aux Etats-Unis et que d'autres comme Barnett Newman ou Mark Rothko, pour ne citer que ceux-là, avaient fait référence à leurs racines juives pour expliquer leur art. Finalement, je n'ai cherché qu'à rendre hommage à plus de 500 artistes morts en déportation et à ceux qui se battirent pour être reconnus face aux vicissitudes rencontrées tout en signalant qu'on ne pouvait évoquer vraiment un art juif, hors de la fabrication d'objets liés au rituel judaïque, mais de l'expression d'une âme juive à travers les origines de ces artistes.

 

Quant à son livre, celui-ci n'est qu'une docte synthèse sans véritable saveur des ouvrages et des comptes-rendus passés de débats sur l'existence ou non de l'art juif qui au final n'apporte pas de réponse tranchée sur la question. Un exercice de style qui survole l'émancipation des Juifs au 19e siècle et qui ne dit presque rien du destin tragique de centaines d'artistes entre 1939 et 1945 à qui j'ai rendu quelque part hommage dans mon dictionnaire. Jarrassé aurait été en fait plus inspiré de lire la biographie de Felix Nussbaum dans laquelle on trouve des réponses pertinentes à la situation de nombre de peintres juifs face à l'antisémitisme et aux persécutions nazies!

 

En attendant, Jarrassé semble vouloir s'arroger seul le droit d'évoquer le rôle des artistes juifs dans l'histoire de l'art en louvoyant à sa manière concernant le rapport de leur identité face à leur art. Il suffit de lire une récente interview le concernant pour se faire une idée de sa position qui laisse bien des questions en suspens:

 

Il a ainsi dit: "L'histoire de l'art ne peut pas rester sur l'interprétation exclusivement plastique. Si vous voulez comprendre l'art du XIXe siècle et du début du XXe siècle, vous êtes bien obligés de prendre encompte toutes ces catégories. Se contenter d'une histoire de l'art moderne, en ne faisant que l'analyse des catégories plastiques, revient à évacuer la présence de l'identité juive. Il ne faut pas tomber, non plus, dans le formalisme pur. Mais, dans tous les cas, il est impensable de construire naïvement les catégories avec lesquelles on analyse l'art aujourd'hui par l'intermédiaire de celles issues du XIXe siècle. Le formalisme en art ou en histoire de l'art est aussi réducteur que le nationalisme. L'histoire de l'art, s'écrit surtout par rapport aux critères modernes, c'est-à-dire comment une avant-garde a engendré une autre avant-garde et ainsi de suite. Vous pouvez essayer de voir si les juifs ont joué un rôle dans cette avant-garde, recherches auxquelles se livrent certains historiens. Ce n'est pas le plus passionnant. Je crois que ce qui est plus intéressant, c'est de faire une place à des critères plus larges. En histoire de l'art, on peut prendre en compte des expériences artistiques, émanant de groupes artistiques qui sont définis sur un certain mode (juif tunisien, lituanien, américain, etc.), sans nier que les critères plastiques soient importants. Mais l'art est aussi l'aspiration à une expression identitaire ou expérimentale. On a alors plus d'ouvertures possibles, pour la construction d'une histoire de l'art plus globale, par la prise en compte d'expériences longtemps marginalisées, minimisées ou niées."

 

Ainsi, il évoque ouvertement la notion d'identité qu'il dénie dans le cas de mon dictionnaire en allant jusqu'à l'assimiler aux annuaires antisémites qui fleurirent avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale. C'est là plutôt délirant.

 

En fait, Dominique Jarrassé voudrait peut-être s'affirmer comme l'unique gardien du temple de l'art juif, ce qui reviendrait à dire qu'il s'arrogerait un rôle qui ferait de lui l'autorité suprême dans ce domaine. On pourrait être enclin à le penser en remarquant au passage qu'il a participé avec d'autres historiens à l'élaboration d'un ouvrage titré "Les Artistes Juifs du XVIIIe Siècle à Nos Jours," (Gabrielle Sed-Rajna, Ziva Amishai-Maisels, Dominique Jarrassé, Rudolf Klein and Ronny Reich, L'Art Juif, Paris: Citadelles et Mazenod, 1995, pp. 323-87, 493-516). Là, il affirmera peut-être que c'était pour la bonne cause alors qu'à son avis, mon dictionnaire serait simplement de servir celle des antisémites.

 

On peut donc subodorer que Jarrassé ne supporte guère ceux qui sont étrangers à son sérail de venir piétiner ses plates-bandes en publiant des ouvrages sur l'art juif sans lui avoir demandé au préalable son aval. Il a ainsi dû s'étrangler d'apprendre qu'un journaliste touche à tout, devenu historien après avoir nourri une passion démesurée pour l'art depuis l'âge de dix ans et digéré au passage des milliers de livres d'art, ait pu pondre un dictionnaire sur l'art juif en omettant de le prévenir pour obtenir son autorisation, sans compter qu'il a vraisemblablement piqué une crise en voyant une galeriste, fichtre!, en l'occurrence Nadine Nieszawer, publier un livre sur les peintres juifs de l'Ecole de Paris.

 

Certes, Jarrassé peut s'enorgueillir d'être cité 10 400 fois dans le moteur de recherche Google, ce qui lui donnerait à priori une certaine stature sauf que le journaliste en question, ancien correspondant de l'agence Reuter, créateur de sept magazines grand public et du site artcult, y est cité plus de 100 000 fois. Inutile d'en rajouter, l'essentiel étant de lui montrer qu'il a dangereusement dérapé en me mettant à l'index avec des mots assassins. A vouloir donc semer un vent nauséabond on s'expose ainsi à récolter une tempête méphitique.

 

Si j'avais écrit un dictionnaire des peintres israéliens (il en existe d'ailleurs en Israël), Jarrassé n'aurait à la rigueur probablement pas manifesté autant de virulence crasse à mon encontre. Ce que je lui reproche en premier lieu, c'est de n'avoir pas même pris la peine de me contacter pour me dire directement ce qu'il pensait de ma démarche au lieu de balancer une telle accusation contre moi qui, l'année de sa naissance, avait déjà une petite expérience douloureuse de l'antisémitisme qui régnait à Paris, où mon mentor fut le Dr Merzbach tandis que j'étudiais du côté de la rue Claude Bernard et de la rue Vauquelin en compagnie notamment de fils de survivants de la Shoah. Etrangement, le seul à avoir critiqué mon livre de la même manière a été un expert parisien plutôt honteux de ses origines sauf quand il s'est agi de balancer des vannes peu amènes sur les Sépharades pour faire croire qu'il appartenait à une caste supérieure.

 

A part cela, il conviendrait finalement d'évoquer surtout une identité juive dans l'art, forgée par des siècles de persécution, au lieu de parler abusivement d'art juif comme on le fait depuis des décennies sans trouver une réponse adéquate à ce problème.

J'ai dit

Adrian Darmon

Total : 9 messages, dernier message : 10/11/2021 14:23
Liste de textes
darmon (21/02/2007 10:40) :  
Message de jeanmarie_barre@ yahoo.fr du 20 février 2007
La première réflexion qui me vient à l'esprit en considérant un panorama de la peinture d'auteurs juifs est de constater la quasi permanence d'une très grande douleur, d'une souffrance... Comme si : l'origine, et pour certains, la permanence des maux se vivait (consciemment ou inconsciemment) au point de faire penser qu'au delà d'une culture, d'une transmission, d'une imprégnation, s'accrédite la notion de psychogénéalogie.Cet aspect mémoriel de faits réels remontant parfois à plusieurs générations et dont nous porterions la trace, l'empreinte, la marque.
Si d'évidence, le trait, l'expression de certaines oeuvres de Fasini ou de Friedlander le traduisent, entre autres, même la couleur pour bien des peintres a du mal à s'affranchir d'un gris sous-jacent. Et c'est à cet égard que je ressens personnellement un art juif, tout comme dans la musique parfois.
La notion de racines, à laquelle nul n'échappe, prend alors tout son sens à la lecture d'un nom puis d'un autre dans l'indispensable ouvrage d'Adrian Darmon:"Autour de l'Art Juif". Ainsi, il nous est donné de percevoir une dimension supplémentaire à la lecture des oeuvres. A ce propos, l'attaque ad hominem concernant ce livre où il serait question de l'évocation de "listes antisémites" amène à l'idée qu'en dehors de raccourcis curieusement abrupts de la part d'un historien,(et surtout de propos pour le moins déplacés s'agissant de la personne d'Adrian Darmon,) nous ne sommes plus à l'époque ou justement, l'oppression interdisait jusqu'à la notion d'appartenance. A tout bien considérer, si ce pays permet aujourd'hui :aux francs-maçons, aux communistes, aux homosexuels et bien évidement aux juifs, de s'afficher à visages et identités découverts c'est bien grâce au courage, à la volonté, d'un certain nombre que l'information s'est affranchie. Et qu'ainsi chacun d'entre nous peut associer, mettre en perspective, comprendre et... ne pas oublier.
Jean-Marie Barre


atelier (28/02/2007 15:42) : Monsieur Jurrassé
Je ne suis sans doute pas une intello comme vous mais ma vie , mon âge et mon admiration pour Adrian Darmon m'oblige à vous envoyer jouer aux billes dans votre petite cour .
Vous n'avez pas sa culture ni son charisme ni rien d'autre d'ailleurs
 alors bon vent . 
 
 


théo (28/02/2007 16:57) : je suis Théo 14 ans en  4 ème . 
ya pas que les adultes pour parler
je viens dire à Adrian qu'il est mon ami internet
Depuis l'âge de 13 ans je cherche mes informations sur les sites d'Adrian Darmon  .   C'est le prof qui m'a montré .  Toute la classe connait Adrian  .  J'ai des bonnes notes  sur l'Art et d'autres domaines      . J'ai des correspondants étrangers qui vont voir ses écrits
 C'est quelqu'un qui  écrit et explique drôlement bien  .    
C'est un chercheur infatigable ,  un grand savant dans le milieu de l'art et puis il a été journaliste et a eu bien d'autres fonctions importantes  .  C'est une vie pour les autres .
 Je suis fier de lui adresser ce message .  
bonjour Monsieur Darmon   c'est Théo
 


marie (28/02/2007 18:57) : il est bien ce petit Théo  .Il me donne le courage de venir te dire ............
Je suis une vieille Mamie qui passe des heures  sur ton site  . Surtout la nuit . Tu es un peu le compagnon  de ma solitude . Je suis devenue riche de tes connaissances   Des heures sur les explications d'une peinture, dans les musées ou ailleurs  et puis ton journal d'un fou  qui est extraordinaire  .  C'est incroyable .    Fou d'amour pour l'ART .  Combien d'heures de ta vie ...
Tu es le D'Artagnan d'un monde merveilleux . Le défenseur du beau .  40 ans  à écrire sur l'Art.  Comme dit le petit Théo ,  une oeuvre immense pour nous tous . Personne ne pourra refaire la même chose .  Toujours des gens pour critiquer mais c'est rien finalement . 
 Le savon passe le crasseux dessus             Tous là pour te donner du courage et te transmettre notre amitiè         

Marie
 
   
 
 


Celine (15/10/2018 11:21) : j ai passé un bon moments et j en ai eue plein les yeux!!!        
voyance gratuitement - http://www.voyance-gratuitement.fr

body { background: #FFF; }

Celine (15/10/2018 11:51) :  
Très bon forum etmerci d'en faire profiter.
voyance gratuite par mail rapide - http://www.votre-voyance-gratuite-par-mail.com


Celine (21/02/2019 14:44) : Un petit pour vousdire que votre forum est super!           
voyance mail rapide - http://www.votre-voyance-gratuite-par-mail.com

Celine (15/03/2019 15:34) : Très bon forum et merci d'en faire profiter.     
voyante - http://www.milla-voyance.net

Celine (10/11/2021 14:23) : J'ai passé un bon moments et j en ai eue plein les yeux!!!  
     voyance gratuite par mail - http://guidez-moi.com


Pour participer au forum, vous devez Créer un compte
Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon