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Biographies
Artcult vous propose une sélection de biographies de grands maîtres. Sélection par Adrian Darmon.
Alberto MAGNELLI
Date naissance/Mort : 1888-1971 Nationalité : Italien Activité : Peintre Fourchette de prix : Entre 15 000 et 75 000 euros |
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Né le 1er juillet 1888 à Florence et mort à Meudon le 21 avril 1971, Alberto Magnelli joua un rôle important dans le domaine de l'abstraction.
Ses parents étaient de prospères commerçants et espéraient le voir les succéder. Il fit donc des études techniques tout en se consacrant seul à la peinture après avoir découvert les oeuvres de Masaccio, Ucello et Piero della Francesca dont les peintures lui révélèrent la composition dans une surface, le jeu des vides et des pleins.
En 1913, Magnelli fréquenta les artistes futuristes Boccioni, Marinetti, Carra et Papini mais n'adhéra pas à leur groupe. Au cours d'un séjour à Paris l'année suivante, il fit la connaissance de Max Jacob, Apollinaire, Picasso, Léger, Gris et Archipenko. Toutefois, au cours de cette période, il peignait encore des oeuvres figuratives tout en faisant des recherches sur la composition spatiale, le découpage de la forme, des aplats et des cernes en appliquant un langage synthétique. Ce ne fut qu'en 1915, un an après son retour en Italie, qu'il peignit des tableaux résolument abstraits en les affublant du terme "art inventé".
De 1920 à 1930, lorsque l'Europe fut confrontée aux incertitudes d'après-guerre, il revint à la représentation du monde réel sans toutefois renconcer totalement à l'abstraction en représentant des objets par des taches et signes colorés avec des cernes blancs.
Revenu à Paris en 1931, il y eut droit à une exposition personnelle en 1934 puis montra ses oeuvres à New York en 1937. Ce fut lors d'un voyage à Carrare qu'il entreprit de créer en 1931 la série dite des "Pierres" ou des "Pierres éclatées" après avoir été frappé par la vision des blocs de marbre entassés dans les carrières.
A partir de 1935, il parvint à formuler au mieux son langage abstrait en insistant sur les formes, les couleurs et le rythme de ses compositions.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, Magnelli chercha refuge près de Grasse où il se retrouva en compagnie de Sonia Delaunay, Jean Arp et Sophie Taueber. Il travailla alors intensément le noir, le brun et le bleu dans ses tableaux.
A la fin de la guerre, la Galerie d'Art Moderne de Grasse organisa une exposition de ses oeuvres au moment où il commença à exercer son influence sur de nombreux peintres, notament Gilioli, Mortensen, Deyrolle ou Vasarely.
Il montra ses tableaux en 1949 à Paris lors de l'exposition sur les "Maîtres de l'Art Abstrait" puis la Biennale de Venise lui consacra une salle l'année suivante. Il eut ensuite droit à une rétrospective à Bruxelles en 1954 puis au Musée d'Eindhoven et au Musée Grimaldi d'Antibes en 1955 et participa alors à de nombreuses manifestations. A la fin de sa carrière, Magnelli chercha à accentuer la simplicité de la forme dans ses oeuvres tout en manifestant son amour de la vie sans jamais se départir de la discrétion qu'il manifesta tout au long de son existence.
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Né le 1er juillet 1888 à Florence et mort à Meudon le 21 avril 1971, Alberto Magnelli joua un rôle important dans le domaine de l'abstraction.
Ses parents étaient de prospères commerçants et espéraient le voir les succéder. Il fit donc des études techniques tout en se consacrant seul à la peinture après avoir découvert les oeuvres de Masaccio, Ucello et Piero della Francesca dont les peintures lui révélèrent la composition dans une surface, le jeu des vides et des pleins.
En 1913, Magnelli fréquenta les artistes futuristes Boccioni, Marinetti, Carra et Papini mais n'adhéra pas à leur groupe. Au cours d'un séjour à Paris l'année suivante, il fit la connaissance de Max Jacob, Apollinaire, Picasso, Léger, Gris et Archipenko. Toutefois, au cours de cette période, il peignait encore des oeuvres figuratives tout en faisant des recherches sur la composition spatiale, le découpage de la forme, des aplats et des cernes en appliquant un langage synthétique. Ce ne fut qu'en 1915, un an après son retour en Italie, qu'il peignit des tableaux résolument abstraits en les affublant du terme "art inventé".
De 1920 à 1930, lorsque l'Europe fut confrontée aux incertitudes d'après-guerre, il revint à la représentation du monde réel sans toutefois renconcer totalement à l'abstraction en représentant des objets par des taches et signes colorés avec des cernes blancs.
Revenu à Paris en 1931, il y eut droit à une exposition personnelle en 1934 puis montra ses oeuvres à New York en 1937. Ce fut lors d'un voyage à Carrare qu'il entreprit de créer en 1931 la série dite des "Pierres" ou des "Pierres éclatées" après avoir été frappé par la vision des blocs de marbre entassés dans les carrières.
A partir de 1935, il parvint à formuler au mieux son langage abstrait en insistant sur les formes, les couleurs et le rythme de ses compositions.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, Magnelli chercha refuge près de Grasse où il se retrouva en compagnie de Sonia Delaunay, Jean Arp et Sophie Taueber. Il travailla alors intensément le noir, le brun et le bleu dans ses tableaux.
A la fin de la guerre, la Galerie d'Art Moderne de Grasse organisa une exposition de ses oeuvres au moment où il commença à exercer son influence sur de nombreux peintres, notament Gilioli, Mortensen, Deyrolle ou Vasarely.
Il montra ses tableaux en 1949 à Paris lors de l'exposition sur les "Maîtres de l'Art Abstrait" puis la Biennale de Venise lui consacra une salle l'année suivante. Il eut ensuite droit à une rétrospective à Bruxelles en 1954 puis au Musée d'Eindhoven et au Musée Grimaldi d'Antibes en 1955 et participa alors à de nombreuses manifestations. A la fin de sa carrière, Magnelli chercha à accentuer la simplicité de la forme dans ses oeuvres tout en manifestant son amour de la vie sans jamais se départir de la discrétion qu'il manifesta tout au long de son existence.
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