UN APÔTRE DU MISERABILISME Né à Montbéliard en 1882, Jules Zingg peignit d'abord seul les scènes rustiques de son pays natal puis vint à Paris à l'âge de vingt ans.
Entré à l'Ecole des Beaux-Arts dans l'atelier de Cormon, il y resta une année et obtint le Second Prix de Rome. Admis d'emblée au Salon des Artistes Français,
il y exposa durant quatre années en s'inspirant des oeuvres des Impressionnistes et surtout de Cézanne.
Après la Première Guerre Mondiale, il exposa aux Salons des Indépendants
et d'Automne puis à la Nationale des Beaux-Arts. Nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1930, il obtint en 1937 le Grand Prix de l'Exposition Universelle
et exposa encore au Salon des Artistes Français en 1938 et 1945 et au Salon d'Automne de 1952.
Zingg resta fidèle sa vie durant aux sujets traités dans sa jeunesse se révélant comme le peintre des travaux champêtres et des paysans des régions de France.
Peintre réaliste, il a été quelque peu le chantre du misérabilisme dans la tradition des frères Le Nain surtout lorsqu'il peignait des paysans dans des paysages de neige en Franche-Comté. Il mourut à Paris en 1942.