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Guido RENI dit LE GUIDE
Date naissance/Mort : 1575-1642
Nationalité : Italien
Activité : Peintre
Fourchette de prix : Entre 50 000 et 200 000 €
Guido Reni dit le Guide étudia à Bologne à l'atelier de Calvaert et, a-t-on dit, à l'Académie des Carrache mais comme peintre, il ne s'associa pas aux travaux d'Annibal Carrache et fut plutôt influencé par Raphaël et surtout Caravage dont la découverte fut pour lui un véritable choc. Après trois années passées à Rome entre 1600 et 1603, il retourna à Bologne et collabora avec Ludovic Carrache à la décoration du cloître de San Michele in Bosco de 1604 à 1605.

De retour à Rome en 1607, il désira avant tout surpasser Le Caravage mais travailla surtout sous l'influence de Raphaël et Corrège tout en s'inspirant de la statuaire romaine. Sa manière devint plus lisse et plus argenté et il produisit alors un « Saint Mathieu », une « Vierge en gloire avec Saint Mathieu et Saint Jérôme », un « Saint André marchant au supplice » exécuté pour San Gregorio Magno, une
« Annonciation » et un « Concert d'anges ». En 1610, il décora la chapelle de l'Annonciation du palais du Quirinal dans un style élégant et sensuel éloigné de l'art baroque.

De nouveau à Bologne en 1611, il peignit un « Samson vainqueur » pour décorer une cheminée du palais du comte Zambeccari et un
« Massacre des Innocents » pour l'église Saint Dominique qui inspirera Poussin et plus tard Ingres. A partir de là, il manifesta profondément un idéal de beauté qui l'éloignait complètement du Caravage quand bien même il rechercha encore à reproduire des effets de clair-obscur.

Revenu à Rome en 1612, il produisit des œuvres encore sous l'influence classique de Raphaël et se fixa ensuite à Bologne où il produisit de nombreux tableaux religieux en affermissant son classicisme comme « L'Apothéose de saint Dominique » pour l'église portant ce nom en 1615, « La Déposition» en 1616 pour l'église des Mandicanti, la « Madone du rosaire » et la « Mater Dolorosa » qui lui valurent de nombreuses commandes.

Reni peignit également de nombreuses œuvres mythologiques dans un style coloré et souple comme « Les Travaux d'Hercule », une série réalisée pour le palais ducal de Mantoue entre 1617 et 1621 ou « Hercule et Déjanire » aujourd'hui au Louvre.

Reni fut très sensible à la beauté antique en instillant dans ses tableaux comme « Salomé » ou « Le Baptême » une profonde sentimentalité alliée à une maestria des coloris fluides.

A la fin de sa vie, Reni céda à une certaine sensiblerie comme dans sa « Sainte Madeleine » tout en parvenant toutefois à produire des œuvres fortes comme « La Crucifixion » pour Saint-Laurent in Lucina à Rome ou « L'Adoration des bergers » à la chartreuse Saint Martin de Naples.

Son succès fut international puisqu'il fut invité à travailler par les rois d'Angleterre et d'Espagne ainsi que par Marie de Médicis mais il refusa de quitter l'Italie. On l'admira longtemps après sa mort mais 200 ans plus tard, il fut quelque peu oublié avant d'être réhabilité en partie. En fait, son art fut le reflet des aspirations de ses contemporains et des générations qui suivirent. Ses faiblesses, aujourd'hui décriées, furent en réalité le résultat d'artifices qui plurent à son époque et qui paraissent désormais mièvres. Son seul tort fut de se montrer opportuniste et nullement révolutionnaire.


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