"La différence entre le mot juste et le mot presque juste est la même que celle qui existe entre l'éclair de la foudre et la lumière du ver luisant" (Mark Twain)
Sur le marché de l'art, le face à face Europe/Etats-Unis bascule en faveur du vieux continent. Aujourd'hui, ce sont près de 80% du volume de transactions que se partagent la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et les pays scandinaves.
Le nouvel élan du marché de l'art est insufflé par l'Europe qui renforce sa position de leader. Avec 55% de part de marché en valeur au premier semestre 2002, le continent Européen domine aujourd'hui les Etats-Unis, ces derniers ne réalisant que 41,7% du produit de vente.
Dix ans auparavant, les forces étaient totalement inverses. En 1992, grâce à Christie's et Sotheby's, les Etats-Unis généraient près de 68% du produit de ventes mondial de fine art. Depuis les deux grandes maisons de vente privilégient d'autres plates-formes. Elles se sont décentralisées afin de réduire les coûts, trouver des œuvres de qualité et de se rapprocher des clients. La stratégie est à la vente près du lieu de production et l'Europe reste le grenier du marché. Aussi, en 10 ans, alors que les Etats-Unis ont perdu 24% de leur volume de transactions l'Europe en a gagné plus de 62%.
Avec la multiplication des vacations prestigieuses à Londres, Amsterdam et Paris, le chiffre d'affaires réalisé en Europe a été multiplié par 5 depuis 1992. Ainsi, succédant à l'attentat du 11 septembre 2001, à l'effondrement de Wall-Street, du Nasdaq et à la faillite de WorldCom, un nouveau symbole de la puissance américaine semble aujourd'hui menacé. En six mois, près de 8% de parts de marché ont été concédés par les Etats-Unis.
Dans une conjoncture de baisse généralisée du produit des ventes, il va sans dire que le marché américain est le plus atteint : par rapport au 1er semestre 2001 une baisse de 30% est constaté au 1er semestre 2002. A l'approche d'une nouvelle saison, les yeux des collectionneurs d'art semblent désormais rivés vers l'Europe, qui aspire à retrouver son éclat d'antan.
Sur le marché de l'art, le face à face Europe/Etats-Unis bascule en faveur du vieux continent. Aujourd'hui, ce sont près de 80% du volume de transactions que se partagent la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et les pays scandinaves.
Le nouvel élan du marché de l'art est insufflé par l'Europe qui renforce sa position de leader. Avec 55% de part de marché en valeur au premier semestre 2002, le continent Européen domine aujourd'hui les Etats-Unis, ces derniers ne réalisant que 41,7% du produit de vente.
Dix ans auparavant, les forces étaient totalement inverses. En 1992, grâce à Christie's et Sotheby's, les Etats-Unis généraient près de 68% du produit de ventes mondial de fine art. Depuis les deux grandes maisons de vente privilégient d'autres plates-formes. Elles se sont décentralisées afin de réduire les coûts, trouver des œuvres de qualité et de se rapprocher des clients. La stratégie est à la vente près du lieu de production et l'Europe reste le grenier du marché. Aussi, en 10 ans, alors que les Etats-Unis ont perdu 24% de leur volume de transactions l'Europe en a gagné plus de 62%.
Avec la multiplication des vacations prestigieuses à Londres, Amsterdam et Paris, le chiffre d'affaires réalisé en Europe a été multiplié par 5 depuis 1992. Ainsi, succédant à l'attentat du 11 septembre 2001, à l'effondrement de Wall-Street, du Nasdaq et à la faillite de WorldCom, un nouveau symbole de la puissance américaine semble aujourd'hui menacé. En six mois, près de 8% de parts de marché ont été concédés par les Etats-Unis.
Dans une conjoncture de baisse généralisée du produit des ventes, il va sans dire que le marché américain est le plus atteint : par rapport au 1er semestre 2001 une baisse de 30% est constaté au 1er semestre 2002. A l'approche d'une nouvelle saison, les yeux des collectionneurs d'art semblent désormais rivés vers l'Europe, qui aspire à retrouver son éclat d'antan.