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Archives des News

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DUCHAMP L'APPRENTI-SORCIER
01 Décembre 1999


Cet article se compose de 2 pages.
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Si Jeff Koons devient une nouvelle star du monde de l'art alors pourquoi réléguer Clovis Trouille ou le facteur Cheval à un niveau bien inférieur au sien ?

Si les artistes actuels ne traduisent plus que les gôuts des gens qui fréquentent les endroits branchés de Londres, Paris, New York ou Los Angeles qui vibrent au son de la musique techno, vivent au rythme des parades gays et des Rave parties et se saoûlent d'images virtuelles, on peut alors s'inquiéter du sort qui pourrait être tôt ou tard réservé à ceux qui ont permis à l'art de s'épanouir à travers les siècles.

En faisant de Jeff Koons une star de l'art d'aujourd'hui, les nouveaux collectionneurs ne rendent pas justice aux maîtres qui ont fait l'histoire.

Il est vrai que la révolution industrielle a bousculé le paysage artistique dès la fin du 19e siècle et favorisé l'émergence d'artistes comme Fernand Léger, Le Corbusier, Tinguely et bien d'autres tenants d'un art lié à la mécanique. Mais tout cela s'est sans cesse déroulé avec des associations d'idées alors qu'aujourd'hui, la récupération d'images se fait sans le souci de respecter l'art au premier chef mais plutôt en puisant des recettes de marketing visant à transformer tout produit en objet de culte pourvu qu'il ait longtemps frappé nos imaginations.

Pourrait-on imaginer Rodin réalisant une sculpture de la panthère rose ? Ce qui était impensable il y a moins d'un siècle devient possible aujourd'hui par le biais d'un artiste qui n'arrive pas à la cheville du premier nommé. C'est là où le bât blesse. Il aurait peut-être été acceptable de voir Picasso peindre par exemple Superman mais en attendant, on ne trouve pas tellement à redire face à une œuvre aussi mièvre et vulgaire que cette Cicciolina étreignant la panthère rose.

Cela nous amène à poser la question de savoir si l'art contemporain n'entre pas dans une période de décadence où l'artiste, privé de sa liberté de jugement, se trouve conditionné par des clichés générés par le cinéma ou la publicité et ne créée que pour satisfaire un certain public ce qui au final, le rend esclave d'un système.

Pire, ce système est essentiellement contrôlé par les Etats-Unis qui de ce fait imposent une forme de culture qui menace à la longue d'être débilitante. Après la panthère rose, à quand un grandiose éloge artistique de Mc Donald, voire de Microsoft ?

En attendant le véritable art contemporain se vend bien comme les oeuvres de Warhol, «The Last Supper» de 1986 adjugée 772,500 dollars, de Basquiat avec «Baptismal» de 1982, enlevée à 1,3 million de dollars. On notera également l'émergence d'artistes allemands comme Thomas Struth (178,500 dollars pour «Musée du Louvre IV» d'une édition de dix) et Martin Kippenberger (717,500 dollars pour «Untitled IV, Prada I» qui n'avait été estimé que 60,000 dollars.

Par ailleurs, une photo couleur éditée à six exemplaires d'Andreas Gurzky a atteint 173,000 dollars, soit quatre fois son estimation basse. Et les Français dans tout cela ?

Sachez qu'ils sont complètement absents sur ce marché qui a tendance à devenir sans cesse plus délirant.

A.D

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