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TEMPS DIFFICILES POUR LE MARCHÉ AUX PUCES DE SAINT-OUEN :
01 Avril 1997


Depuis près d'un an les 2200 marchands du marché aux Puces de Saint-Ouen font face à des difficultés dûes à la crise économique et au chômage qui sévissent en France. Ces marchands ont enregistré une perte de près de 50% de leur chiffre d'affaires habituel et ne peuvent espérer une reprise de leurs activités qu'à travers une amélioration de la situation économique et une baisse du nombre des chômeurs.

En outre, une série d'attaques menées par des gangs de voyous contre des marchands étrangers entre 1994 et le début de 1997 a eu un effet négatif sur le marché tout autant que la spéculation immobilière entamée en 1991 avec l'inauguration des centres Malassis et Dauphine où des stands étaient loués à des loyers faramineux. Ces deux nouveaux pôles d'activités ont été des échecs car les marchands, confrontés à d'énormes charges, n'ont pu développer leurs affaires comme ils l'espéraient.
De nombreux professionnels ont fait face à des retards de loyers et ont dû quitter Malassis et Dauphine qui ressemblent aujourd'hui à des marchés moribonds.
Au final, après la crise subie par le secteur de l'immobilier, les promoteurs de Dauphine sont maintenant dans une impasse alors que ceux de Malassis ont fait faillite et laissé le relais aux banques qui leur avaient octroyé d'énormes crédits et qui sont manifestement en panne de solutions pour redynamiser l'endroit. Les Puces ont également souffert de la crise économique qui sévit dans d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne et ont enregistré une baisse de fréquentation des marchands italiens ou espagnols alors que les particuliers français âgés entre 25 et 50 ans n'y font pratiquement plus acte de présence en raison des craintes nées du chômage.
Ne faisant en effet pas partie des biens de consommation essentiels, les antiquités représentent du superflu qui ne s'acquiert qu'en temps de prospérité économique.
Par ailleurs, les ventes aux enchères organisées à Drouot et les dizaines de foires à la brocante organisées autour de la capitale chaque semaine ont constitué une sérieuse concurrence pour les marchands des Puces. Depuis plus de cinq ans, les collectionneurs préférent acheter à Drouot quitte à payer des pièces à des prix bien plus élevés qu'à Saint-Ouen. Une telle attitude s'explique par le fait que Drouot offre un élément de surprise pour les acheteurs ainsi qu'une invitation à la compétition lorsqu'il s'agit de rivaliser avec d'autres collectionneurs pour s'offrir un objet convoité.

Le marché aux Puces risque ainsi de mourir à bref délai si la crise économique et le chômage ne sont pas jugulés et si les marchands ne parviennent pas à employer des méthodes agressives de marketing pour attirer à nouveau la clientèle vers cet endroit mythique.

En conclusion, il ne faut surtout pas oublier que c'est aux Puces qu'on peut réaliser les meilleures affaires car il s'agit d'un carrefour vital pour les marchands. C'est encore là que s'opére la plus grande concentration d'objets, de tableaux et de meubles et que les grands professionnels viennent s'approvisionner. C'est encore aux Puces qu'on peut trouver régulièrement de véritables trésors comme ce tableau acheté 1500 FF à Dauphine en 1995 et revendu 3 800 000 FF au début de 1997 après avoir été expertisé comme une œuvre de Cézanne...

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