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Dada=Niet Niet
01 Décembre 2005



Cet article se compose de 4 pages.
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A Paris, le mouvement Dada n'eut pas la même résonance qu'à Berlin ou à Cologne probablement parce que Breton, Aragon et leurs amis avaient pris tardivement le train en marche. Il leur fallut d'abord une locomotive en la personne de Tzara, venu dans la capitale en janvier 1919. Il leur fallut aussi la contribution de Picabia, déjà rodé aux Etats-Unis, d'Arp, installé en 1920, et de Man Ray, arrivé en renfort en 1921, pour lui donner plus de puissance. Toutefois, son impact fut bref, peut-être en raison des querelles intestines qui le minèrent lorsque Breton chercha à écarter Tzara et Picabia pour le contrôler, peut-être aussi à cause de la tradition des monômes des « 4 Z'arts » organisés depuis la fin du XIXe siècle par les élèves des Beaux-Arts qui parut déteindre quelque peu sur le mouvement dadaïste qui au départ fut plus littéraire qu'artistique.

On peut d'ailleurs se poser la question sur le rôle qu'aurait pu jouer Apollinaire parmi les Dadaïstes si celui-ci n'était pas mort de la grippe espagnole peu avant l'arrivée de Tzara à Paris.

Fondateur en 1919 de la revue « Littérature », Breton comprit vite que les différences qui unissaient les Dadaïstes ne pouvaient que conduire à un clash dont il vit cependant tout le parti qu'il pouvait en tirer d'autant plus que ceux-ci n'avaient pas de buts communs assez forts comme ce fut le cas en Suisse et en Allemagne où la guerre avait servi de moteur pour les actions du mouvement Dada.

En 1920, les Français désiraient oublier la guerre et trouver matière s'amuser. Le mouvement Dada les amusa donc puis les lassa alors que les années folles commençaient à battre leur plein pour leur offrir d'autres alternatives jubilatoires. Breton n'avait ainsi mis pas beaucoup de temps pour comprendre que le Dadaïsme, déjà mort en Suisse et à l'agonie en Allemagne, était dans une impasse alors que le Surréalisme était susceptible de paver une voie bien plus concrète et intéressante pour l'art, comme il parvint à le démontrer durant plus de vingt ans.

Il ne fut donc pas trop difficile pour des artistes comme Arp, Ernst, Man Ray ou Picabia de changer de fusil d'épaule pour tenter l'aventure du Surréalisme avec plus ou moins de succès alors que Dadaïsme ne subsista qu'à travers ses idées, reprises de temps à autre au cours du XXe siècle, notamment par les Nouveaux Réalistes au début des années 1960, tels Arman avec ses œuvres dénonciatrices de la société de consommation ou Tinguely avec ses machines infernales sauf que ceux-ci cherchèrent à faire de l'art d'une autre manière sans aller jusqu'à oser se dénigrer.

On se doit de reconnaître que bien que son existence fut éphémère, le Dadaïsme fit souffler un nouveau vent de liberté dans le domaine de l'art en permettant aux artistes de trouver le moyen de pénétrer de nouveaux territoires pour mettre au point de nouveaux modes d'expression.

Aujourd'hui, le concept Dada, qui fait encore recette sans plus créer de tohu-bohu, attire les foules, comme celles qui se sont ruées au Centre Pompidou pour admirer jusqu'en janvier 2006 une formidable rétrospective qui a offert un panorama plutôt exemplaire de son rôle dans l'histoire de l'art en démontrant quelque part que sans lui, le Surréalisme n'aurait pas été aussi flamboyant.

A.D

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