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L'Amérique s'en remet à un Bush à Bush
01 Décembre 2004



En dépit des pronostics faits plutôt sans discernement par de nombreux analystes européens, George Bush a réussi le 2 novembre 2004 à se faire réélire au poste de président des Etats-Unis.

Ces analystes ont eu le tort de négliger le fait que cette élection ne se jouait pas à New York ni à Los Angeles mais dans l'Amérique profonde où George Bush a été considéré comme un digne chevalier du bien combattant le mal. En outre, les Européens ont dans leur ensemble forgé dans leurs esprits l'image d'un président incompétent, voire dangereux pour la paix dans le monde en ignorant que les affaires américaines ne sont pas gérées par un seul homme mais par une importante équipe de conseillers qui prennent eux-mêmes les avis de personnes influentes dans nombre de domaines.

Quoiqu'il en soit, l'élection de John Kerry, rival démocrate de Bush, n'aurait pas changé de beaucoup la politique américaine dans le monde à part le fait que ce dernier entendait impliquer les pays européens dans ses tentatives de régler le problème irakien.

L'élection de George Bush aura eu pour avantage de ne pas provoquer une chute des valeurs de Wall Street et pour désavantage un décrochement du dollar par rapport à l'euro voulu par l'administration américaine pour préserver la relance économique aux Etats-Unis, un dollar faible favorisant les exportations alors qu'un euro fort pénalise celles des pays membres de l'Union Européenne.

Il va de soi que la crise économique qui sévit actuellement en Europe perdurera encore des mois et que le marché de l'art, déjà victime d'une récession, vivra au ralenti puisque le contingent des acheteurs américains habitués à venir à Paris restera faible.

Le 4 novembre 2004, un Arafat fatigué transporté d'urgence 5 jours plus tôt à Paris, est entré brutalement en agonie à l'hôpital militaire Percy de Clamart. Son coma irréversible qui a abouti à sa mort le 11 novembre a brusquement ouvert le chapitre de la succession du leader palestinien qui contrôlait toutes les affaires de l'OLP à la manière d'un autocrate dans son QG de Ramallah bouclé depuis plus de trois ans par les troupes israéliennes.

L'incertitude a vite régné quant à savoir si l'équipe appelée à gérer les affaires palestiniennes aura les mains suffisamment libres pour relancer les négociations de paix avec les Israéliens et permettre la création d'un Etat indépendant dont l'avènement devrait marquer un nouveau tournant pour le Proche-Orient, devenu le terreau du terrorisme et la source de crises graves qui ont souvent affecté l'équilibre du monde et son économie.

Il reste à souhaiter que cette nouvelle équipe saura corriger les nombreuses erreurs commises par Yasser Arafat depuis la conclusion des Accords d'Oslo en 1993, ce qui ne sera pas une tâche facile tant l'obstination de leur leader avait fait reculer le processus de paix durant ces quatre dernières années. De nombreuses opportunités ont été gâchées au détriment du peuple palestinien et de la stabilité au Proche-Orient au point qu'il faudra beaucoup de patience et de diplomatie aux négociateurs de deux côtés pour relancer le dialogue et parvenir à cette paix tant souhaitée qui permettrait aux pays de la région de vivre enfin en harmonie et surtout de connaître un développement économique profitable aux uns et aux autres.

Une paix entre les Israéliens et les Palestiniens permettrait de désamorcer en grande partie les entreprises terroristes menées à travers la planète par des groupes comme Al Qaida, le Hamas ou le Djihad islamique qui trouveraient alors moins de justifications de s'en prendre à l'ennemi sioniste pour commettre leurs attentats. Il ne leur resterait alors que l'alibi fallacieux d'une croisade contre l'Occident chrétien et l'Amérique pour poursuivre des actions qui trouveraient finalement moins d'échos favorables parmi les pays du tiers-monde.

Un règlement de la crise israélo-palestinienne favoriserait rapidement une solution du problème irakien et stabiliserait par ricochet tout le Proche-Orient tout en relançant grandement l'économie mondiale. Pour l'instant, les incertitudes liées à ces problèmes n'ont eu de cesse de faire jouer les bourses et les marchés financiers au yo-yo alors qu'un retour à la confiance permettra sûrement de déboucher sur un renforcement des économies de nombreux pays. Voilà pourquoi la question du Proche-Orient joue un rôle important sur la vie du monde et au final sur celle du marché de l'art qui ne fonctionne bien qu'en période de prospérité.

Pour l'instant, ce marché ne fonctionne qu'au ralenti et survit grâce à la vente de pièces exceptionnelles. A ce titre, les grands antiquaires ayant participé à la Biennale ont pu bénéficier des retombées de cette manifestation et sauvé ainsi – c'est le cas de le dire- les meubles. Toutefois, la situation du reste de la profession est restée très préoccupante avec d'innombrables cessations d'activité alors que pour les pièces de qualité moyenne, le marché a trouvé un nouveau débouché grâce aux sites de ventes sur Internet qui à la longue rendront obsolète l'obligation de tenir une boutique. Le monde change tant au niveau de la politique internationale que de l'économie et il faut de plus en plus savoir s'adapter à de nouvelles donnes.

Adrian Darmon

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