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PEUR BLEUE POUR L'ART CONTEMPORAIN


Cet article se compose de 2 pages.
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Partant du principe que tout est art, on risque de se perdre dans des formulations vaseuses qui loin de mener au vide ou au plein, c'est selon, conduisent au souvent à l'incompréhension ou au ridicule et pire, au néant.

Bien sûr, il existe des coteries qui font ou défont des artistes mais le plus important demeure de sensibiliser le public au bout du compte. Bien sûr, ce n'est pas en peu de temps qu'on peut imposer un mouvement car le propre de l'inédit est d'être au départ dérangeant avant de s'imposer. Cela a été le cas pour chaque nouvelle formulation qu'il s'agisse de l' Impressionnisme, du Cubisme ou de l'Abstraction mais face à l'accélération incroyable de la diffusion de l'information, les gens n'arrivent plus à ingurgiter, et encore moins à comprendre, les nouvelles recettes qu'on leur propose.

On peut ainsi finir par représenter le vide complètement vide, c'est à dire un cadre sans tableau donnant sur une fenêtre ouverte vers le ciel, ou encore le plein multiplicateur avec un jeu de miroirs qui renvoit l'image du spectateur multipliée pour donner à celui-ci la sensation d'avoir au moins mille clones. Voilà deux exemples parmi des centaines d'autres à proposer qui invitent à réfléchir sur le sens de l'art contemporain lequel dérive de plus en plus vers le happening ou en direction d'une réflexion qui touche parfois à la psychanalyse et plus souvent à des interrogations sur l'existence, des modes ou la consommation.

En fait, depuis la disparition de Picasso, les artistes contemporains français ne savent plus à quel saint se vouer ou à quels symboles se rattacher. Aux Etats-Unis, les thèmes de la vie urbaine et de ses aspects sociaux ou les clichés empruntés aux mythes du cinéma ou de la télévision, ou encore d'autres courants devenus légendaires, ont été empruntés avec succès par des artistes qui ont profité d'une forte médiatisation pour connaître le succès en maniant souvent la dérision quoique leur propos peut être discutable. Il en a été de même, mais à un degré moindre, en Angleterre ou en Allemagne alors qu'en France, les créateurs ont paru quelque peu figés.

Certains cénacles ont leur part de responsabilité vis-à-vis de ce sur-place manifesté par les artistes français alors que ceux-ci devraient être mis en confiance. Mais ces derniers se sentent mal à l'aise et n'arrivent donc pas à s'exprimer pleinement. Pourtant, les bonnes volontés et les talents ne manquent pas mais ceux qui sont portés aux nues en France ne sont pas toujours les plus intéressants. Reste la question des choix à effectuer et il n'est jamais facile de nourrir un courant à partir d'eaux stagnantes.

Il suffirait cependant que les critiques soient plus courageux et plus honnètes, que les intellectuels s'interrogent avec plus d'acuité et de pertinence sur les mutations en cours, que des gens comme Guillaume Durand soient moins nombrilistes, que les marchands prennent plus de risques, que la presse oublie ses oeillères, que les artistes soient moins tétanisés, que le public soit plus réceptif et que les Salons apportent enfin une réelle affirmation de l'existence de l'art contemporain pour enfin créer une ouverture réelle et porteuse d'espoirs et croire enfin qu'avec Malévitch tout n'aura pas été dit.
Adrian Darmon

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