le cadran signé G. Nevir à Berlin, attribuée aux ateliers de Jacquet-Droz PIASA, Drouot-Paris. Un beau prix pour cette pendule à automates représentant des oiseaux siffleurs en bronze ciselé et doré qui se suspendait à la façon d'un lustre afin de lire le cadran à la partie inférieure, celui-ci étant signé du Berlinois Georges Nevir. A l'intérieur de la cage, deux canaris automates sont posés sur un perchoir dominant une fontaine simulée par des jets d'eau en verre filé, tourné et articulé. Leurs ailes, leurs queues et leurs becs sont mobiles, leur plumage naturel. Le mécanisme de leur chant, un jeu d'orgue à douze flûtes, ainsi que la pendule sonnant les heures et les quarts est dissimulée à la base de cet objet. Le style et l'exécution de cette pendule-cage permettent de l'attribuer aux ateliers des Jacquet-Droz installés à la Chaux-de-Fonds qui produisirent de nombreux modèles aux oiseaux siffleurs à la fin du XVIIIe siècle. |