Nadegakuhokei Gata en shibuichi, à décor ajouré et incrusté de cuivre jaune et shakudo d'une grenouille pratiquant la calligraphie tenant une tige de planta-go d'un côté et un fude de l'autre, signé Juso Hogen et portant l'inscription «Takahashi Toshitsugu Utsusu» et un poème de Yashida Kenko. Daté de la 3e année de l'ère Meiji
Etude Beaussant-Lefevre, Drouot-Paris. Un prix plutôt poussé pour ce tsuba du XIXe siècle. Les Japonais ont créé les lames de sabres les plus belles au monde depuis le XVIe siècle et ont pris un soin particulier de les agrémenter de gardes superbement décorées notamment avec des incrustations à l'or et à l'argent. Ici, il ne s'agissait que d'une garde sophistiquée au niveau artistique sans lame ni rien d'autre. Il existe des collectionneurs fous de ces tsubas qui peuvent être en bronze ou en fer et dont les décors raffinés sont restés inégalés.