ArtCult : Les actualités du marché de l'art .
Rechercher dans le site :
  Accueil
  Actualités
  Dossiers
  Marché de l'art
  Outils d'experts
  Communication
Recherche
Rechercher dans la page Le journal d'un fou d'art :
Rechercher dans le site :

Citation
La connerie est sans limite contrairement à l'intelligence...

Actuellement
Dernieres petites annonces
15/10: UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE
UN MOMENT DE DECOUVERTE ARTISTIQUE SUR ferse.hubside.frA très bientot sur le site!!! ...
24/07: RECHERCHE OEUVRES MAJEURES
We are a consulting firm of Art and Antiques, whose main activity is themanagement of p...
08/04: RECHERCHE OEUVRES D'ARTISTES ROUMAINS
Collectionneur recherche oeuvres importantes d'artistes roumains: Pascin, Janco, Maxy...
> Passer une annonce
Estimation d'oeuvre d'art
Envoyez nous une photographie accompagnée d'une description afin de bénéficer de notre expertise.
Soumettre une estimation

Lettre d'information
Entrez votre email pour souscrire à notre lettre d'information :

Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 51/1346
    Retour Retour
    XXIIème Chapitre
    UN SISLEY VOLE PAR LES NAZIS REFAIT SURFACE
    01 Juin 2004
    En 1940, la famille Hirsch quitta la France pour fuir le nazisme et confia une partie de sa collection d'objets d'art à leur ami, M. Caracano, ambassadeur d'Argentine à Paris. Moins de trois ans plus tard, la Gestapo investit l'ambassade et la vida de son contenu.

    C'est ainsi que deux tableaux d'Alfred Sisley appartenant aux Hirsch, « Soleil de printemps, le Loing » datant de 1892 et « Le Port de Moret » achetés à Drouot en 1900 et 1902 par le grand-père Louis Hirsch, furent saisis par les nazis et disparurent durant la Seconde Guerre Mondiale.

    Louis Hirsch étant mort en 1932, ses héritiers oublièrent l'existence de ces toiles jusqu'en 1979 lorsque, après la mort de sa grand-mère, Pierre de Gunzburg découvrit dans le tiroir d'une commode deux photos en noir et blanc de ces tableaux au dos desquelles elle avait inscrit la date de leur acquisition.

    Pierre de Gunzburg et sa famille entamèrent alors une longue chasse au trésor et dix ans plus tard, la chance vint à leur aide lorsqu'ils découvrirent lors d'un déjeuner chez M. et Mme Philippe Durand-Ruel que « Soleil de printemps, le Loing » avait été inclus au catalogue raisonné de Sisley rédigé par François Daulte.

    Pierre de Gunzburg apprit ensuite que le tableau avait été exposé en 1985 au Japon dans le cadre d'une rétrospective sur Sisley, ce qui l'amena à prendre contact avec l'ambassade de France à Tokyo pour obtenir sa restitution. Ne recevant pas de réponse de l'ambassade, qui avait parrainé l'exposition, pas plus que des conservateurs des musées ayant montré les œuvres de Sisley, il se décida en 1999 à porter plainte contre X pour recel puis apprit que l'année précédente, le tableau avait été présenté à Genève et qu'un marchand japonais avait essayé de le vendre.

    Menacé d'une intervention d'Interpol et de faire l'objet d'un mandat d'arrêt international suite aux investigations menées par les agents de l'office central de répression du trafic de biens culturels, le propriétaire japonais du tableau finit en décembre 2003 par faire savoir qu'il était disposé à rendre le tableau. A la mi-juin 2004, Pierre de Gunzburg a pu enfin récupérer le Sisley dont la valeur est estimée à plus de trois millions d'euros.

    Des centaines d'œuvres d'art volées par les nazis et bien d'autres encore, saisies notamment par les Soviétiques aux Allemands à la fin de la guerre, restent encore à récupérer à ce jour mais grâce au réseau de l'Internet et aux progrès de l'information, Interpol parvient de plus en plus à mettre la main sur ces biens spoliés.

    LA SUCCESSION CESAR FAIT TOUJOURS DES VAGUES

    Comme on devait s'y attendre, la succession compliquée du sculpteur César fait des vagues et ce n'est pas demain la veille que se terminera la bagarre qui oppose ses héritiers.

    Dernier épisode en date, un des marchands du sculpteur avait décidé de vendre après la mort de ce dernier une œuvre en plâtre pour laquelle il avait obtenu par contrat le droit de reproduction en bronze.

    Cette œuvre unique, confiée à la vente auprès du groupe Cornette de Saint-Cyr, ne portait cependant aucune signature ni numéro et au bout du compte, le commissaire-priseur, après s'être fié à l'avis de Stéphanie Bisutil-César, dernière compagne de l'artiste, décida de ne pas la présenter lors de sa vacation et ce, sans prévenir le marchand.

    Ce dernier alla devant la justice et obtint finalement gain de cause, la cour estimant que M° Cornette de Saint-Cyr avait commis une faute et le condamnant de ce fait à verser au vendeur une indemnité.

    Depuis que les membres de la famille de César sont en bisbille avec Stéphanie Bisutil, les ventes d'œuvres du sculpteur ont quelque peu stagné alors que d'autres ont été subitement contestées. De ce fait, la cote de l'artiste est devenue instable surtout depuis que sa succession se règle à coups de procès.

    Mentions légales Conditions d'utilisation Rédaction Annonceurs Plan du site
    Login : Mot de passe ArtCult - Réalisé par Adrian Darmon