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Le journal d'un fou d'art

Les fous d'art, ivres de savoir et de découvertes, riches ou moins nantis et sans cesse à l'affût des nouvelles relatives au marché de l'art, forment une belle légion à travers le monde. Sans eux, ce marché n'aurait donc sûrement rien de légendaire. Depuis plus d'une quinzaine d'années, Adrian Darmon a donc rassemblé à travers plus de 2200 pages de multiples anecdotes souvent croustillantes sur les chineurs, amateurs et autres acteurs de cet univers plutôt incroyable et parfois impitoyable.

  • Introduction et chapitres de 1 à 2
  • Chapitres 3 à 5
  • Chapitres 6 à 8
  • Chapitres 9 à 11
  • Chapitres 12 à 14
  • Chapitres 15 à 17
  • Chapitres 18 à 20
  • Chapitres 21 à 23
  • Chapitres 24 à 26
  • Chapitre 27 à 29
  • Chapitre 30 à 32
  • Chapitre 33 à 35
  • Chapitre 36 à 38
  • Chapitre 39 à 41
  • Chapitre 42 à 44
  • Chapitre 45 à 47
  • Chapitre 48 à 50
  • Chapitre 51 à 53
  • Chapitre 54 à 56
  • Chapitre 57 à 59
  • Chapitre 60 à 62
  • Page précédente 51/1346
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    IXème Chapitre
    SOLARIO, O SOLE MIO …
    01 Mai 2001
    Cet article se compose de 2 pages.
    1 2
    Etre expert aujourd'hui c'est un peu comme se trouver dans la peau d'un chirurgien qui risque à n'importe quel moment d'être poursuivi si un de ses patients décédait à la suite d'une opération.

    L'expert est responsable de ses affirmations mais peut l'être aussi pour sa prudence comme certains procès récents l'ont démontré et dans le contexte actuel, faire authentifier une œuvre relève souvent du parcours du combattant.

    Les experts désirent plus que jamais être ancrés dans des certitudes pour éviter d'être critiqués et surtout de voir un jour leur opinion être remise en cause.

    Eric Turquin, considéré comme le meilleur spécialiste français dans le domaine des tableaux anciens, a notamment longtemps ressenti les affres de l'angoisse pour avoir expertisé un tableau représentant « Le Christ au Roseau » comme étant de la main du peintre italien Andréa Solario (1470-1520) et vendu au marchand Bruno Meissner à Drouot en juin 1994 pour la somme de 4,5 millions FF sans les frais.

    Peu après la vente, l'acquéreur fut saisi d'un doute sur l'authenticité de ce tableau en étant informé qu'il s'agissait plutôt d'une copie ancienne exécutée dans les Flandres à la fin du XVIe siècle. Meissner demanda donc l'annulation de la vente alors que Turquin avait fait valoir au tribunal qu'il avait requis l'avis de Sylvie Beguin, conservateur honoraire des Musées nationaux et auteur d'un ouvrage sur Solario.

    Turquin avait également sollicité l'opinion de David Alan Brown, conservateur à la National Gallery de Washington, et les deux spécialistes lui avaient donné une réponse positive au sujet de l'authenticité de cette œuvre sans toutefois la coucher par écrit. En mai 1998, un tribunal le condamna solidairement avec le vendeur à rembourser le prix du tableau parce qu'il ne put produire aucune attestation apte à conforter sa propre opinion.

    Heureusement pour Turquin, Sylvie Beguin lui adressa ensuite une lettre confirmant que le tableau était bien de Solario et que David Alan Brown était d'accord avec elle. De plus, une analyse dendrochronologique du bois du panneau sur lequel cette œuvre a été peinte a par la suite démontré que celle-ci datait des années 1500-1505, juste avant la présence en France de l'artiste.

    Il n'en reste pas moins que depuis trois ans, Turquin s'est montré plus prudent dans ses expertises, ce qui n'empêche pas par ailleurs que la prudence manifestée par certains de ses confrères puisse aussi les conduire en justice.

    C'est ce qui est arrivé à Jacques Kantor, autre expert parisien, qui avait présenté dans une vente à Versailles un tableau intitulé « La Fuite en Egypte » comme une œuvre de l'atelier de Poussin.

    En la circonstance, l'expert s'était basé sur le fait qu'il existait dans une collection aux Etats-Unis une composition identique de Nicolas Poussin considérée elle comme la seule authentique par le spécialiste Denis Mahon.

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